13 juin 2011

La 25e Rencontre des peintres a bien débuté


La place centrale de Saint Céneri est un carrefour de rencontres et de repos à l'Auberge des peintres ou à la Taverne giroise

Un très bon cru pour la 25e Rencontre des Peintres


Lundi de Pentecôte, en fin d'après-midi, Guillame Le Royer et toute l'équipe de bénévoles des Amis de Saint-Céneri pouvaient dresser un bilan de la 25e Rencontres des Peintres, « très heureux, c'est un excellent cru. Malgré les incertitudes d'un temps capricieux, ce sera un excellent cru. Avant un comptage plus précis, plus de 10 000 visiteurs recensés, un peu moins qu'en 2010 mais par contre une plus grande implication dans la participation aux votes pour désigner les lauréats, plus d'un millier de bulletins. Satisfaction générale sur la qualité d'ensemble et la variété des artistes présents. Fréquentation importante des ateliers pour les enfants animés par les artistes exposants et le Centre d'art contemporain avec du matériel et des récompenses généreuses de notre sponsor fidèle Dalbe. Enfin, un remerciement chaleureux pour les nombreux bénévoles qui ont su organiser, accueillir, guider cet afflux important. Tous sont unanimes pour reconnaître l'ambiance conviviale, la qualité des échanges et rencontres. »

Avec Marc Chatain, le responsable d'une sélection appréciée, le président proclamait le palmarès avec le prix du Public à Laurent Marie et le prix du Jury à Céline Dufust qui couronnaient deux sculpteurs de grande qualité sans diminuer le mérite des peintres dont les prestations de grande qualité ont dispersé les votes du public.

12 juin 2011

Dimanche, malgré la pluie, des milliers de visiteurs ont rendu visite à la cinquantaine d'exposants dans le village girois.

Affluence pour la 2e journée de la 25e Rencontre des Peintres


Malgré la grisaille et la bruine, la journée de dimanche a connu une affluence exceptionnelle d'amateurs d'arts. Des milliers de visiteurs ont afflué vers les exposants qui s'étaient repliés dans les maisons, garages, remises. Les ateliers d'enfants, bien à l'abri sous une tente au centre du village, ont vu se succéder des artistes exposants comme Thierry Edet, des professeurs du Centre d'art contemporain qui ont encouragé les productions des jeunes grâce à un matériel de qualité mis à disposition par Dalbe.

11 juin 2011

Thomas Dussaix travaille à la pierre noire avec les écoliers



Thomas Dussaix, jeune diplômé de l'Ecole Supérieure des Beaux-arts du Mans, travaille en résidence à Saint Céneri, du 30 mai au 13 juin et participe à l'animation de la 25e Rencontre des Peintres.

Pendant son séjour, il doit créer avec des écoliers, collégiens, plusieurs dessins grands formats travaillés à la pierre noire sur le thème des paysages et de l'architecture du village. Redoutable défi de se mettre à la portée des enfants quand Thomas explique son domaine, « une oscillation entre représentation et projection personnelle, chercher un lien entre la matière noire pure, singulière et la représentation d'espaces utopiques. Creuser, lacérer, arracher le papier sont devenus ma manière de dessiner. » Ajoutez une analyse « mon travail à la pierre noire contient une part de mystique, de sacré. Habiter un lieu souvent vide comme la chapelle propose une mise en abyme, une fenêtre vers une architecture utopique qui se détache de l'obscurité... ».

Il était possible de se demander comment allaient réagir les élèves de l'IME La Garenne, mardi 31 mai et 7 juin, les collégiens de Moulins-le-Carbonnel le lundi 6 juin, les écoliers de la Ferrière-Bochard le jeudi 9 juin. Aucun problème, Thomas a su expliquer, montrer les techniques et provoquer la création. Les travaux seront exposés pendant les trois jours de la 25e Rencontre des Peintres. Les enfants pourront continuer leur création artistique avec l'atelier enfants organisé par Dalbe, des professionnels des arts plastiques et le Centre d'Art contemporain d'Alençon. Chaque jour, à 18 h, un enfant est récompensé par le Prix Dalbe des artistes en herbe. L'atelier est situé au coeur du village.

La 25e Rencontre des Peintres se poursuit


A Saint-Céneri-le-Gerei les arstites ont envahi les rues et les maisons. Vous avez encore la possibilité d'y faire de belles rencontres ce lundi.



Samedi en fin d'après-midi, Guillaume Leroyer, le président des Amis de Saint-Céneri, pouvait dresser un bilan de la première journée, « le beau temps a conduit bon nombre d'amateurs vers le village. Tout le monde s'accorde à dire que la sélection des peintres est une réussite avec une belle homogénéité dans la qualité en même temps qu'une grande variété des pratiques et techniques artistiques. » C'était aussi l'avis des personnalités invitées à parcourir la cinquantaine de sites d'exposition avec des sites remarquables comme des galeries installées dans des maisons ou l'ancien presbytère qui ne sont jamais accessibles, mais aussi dans des caves, des remises, un jardin ou une cour retirés.

Une variété de lieux avec toujours la présence des artistes pour engager le dialogue, expliquer leurs techniques, raconter la genèse d'une oeuvre. Dans une très belle demeure, l'artiste Yakinikou de Chartres a expliqué à Joaquim Pueyo, le président de la Communauté Urbaine, Ahamada Dibo et Dominique Artois, maires adjoints d'Alençon, Maryse Oilivera la nouvelle présidente du Parc Normandie Maine, ses affinités avec la culture japonaise.

Dans l'église, avec Philippe Fréchou, le peintre aux volumes abstraits, Joaquim Pueyo a étonné avec une connaissance pointue de l'art roman. Au cours de cette longue quête culturelle, les visiteurs ont pu apprécier d'autres formes artistiques comme la sculpture à la mairie, jeter un oeil amusé sur l'atelier enfant où les artistes conseillaient de jeunes enfants ou admirer le travail de l'artiste en résidence, Thomas Dussaix au pré de la Chapelle. Chacun pouvait retrouver dans un superbe portfolio relié, une oeuvre en couleurs et les coordonnées des artistes. Tous ont pu voter pour leur artiste préféré. Le jury donnera les résultats, ce lundi 13 juin, vers 16 h 30, au centre du village, près de l'Auberge des Soeurs Moisy.

28 mai 2011

Le vote du budget 2011

La dernière séance du conseil municipal, lundi, a été consacrée au vote des taxes d'imposition et au budget municipal 2011.

Le compte administratif 2010

Le maire, Ken Tatham, a présenté et commenté les résultats du compte administratif 2 010. Il revenait au doyen d'âge, Dominique Hébert, de faire adopter les résultats, vote à l'unanimité. L'affectation des résultats est proposée avec un déficit de 6 483 € en investissement et un excédent de 44 237 € en fonctionnement reportés sur le budget 2 011.

Les taxes d'imposition

Le maire explique les modifications des quatre taxes en fonction de la réforme de la fiscalité. La part départementale disparaît et s'ajoute à la part communale qui reste inchangée : « cela n'entraîne aucune modification pour les habitants, c'est un simple transfert d'écriture. » Les taux proposés par l'administration préfectorale sont proposés, taxe d'habitation à 8,87 %, la taxe foncière bâtie à 5,95 %, la taxe foncière bâtie à 11 %, la CFE ancienne taxe professionnelle à 9,02 %. Le conseil vote ces taxes avec 10 voix et une abstention.

Le budget 2011

Ken Tatham présente les grandes orientations du budget 2011. En fonctionnement, recettes et dépenses sont équilibrées à 161 406 € et la section investissements à 32 218 € dont avec les mêmes orientations qu'en 2010. Le budget est voté à l'unanimité. Le maire présente ensuite le budget CCAS, le compte d'action sociale qui s'élevait à 184 € en 2010. Les conseillers adoptent la reconduite de ce budget pour 2011.

Le site internet

Olivier Andrieux et Richard Marquet accompagnent le maire pour la mise en place du site internet avec les derniers éléments qui devraient être réunis fin avril. Le projet sera ensuite soumis pour validation au conseil municipal du 28 mai.

Le projet « Monts et marches »

Le projet « Monts et marches » initié par le Parc Régional pour aménager un circuit allant de Saint-Céneri aux Avaloirs avait été voté avec un budget. Dominique Hébert souhaite connaître les suites de ce projet et demande au maire d'interroger officiellement le Parc régional pour l'affectation de ce budget.

19 mai 2011

Les Amis de Saint-Céneré fêtent leurs 40 ans

L'association, « les Amis de Saint-Céneré » fondée le 1er juin 1971, compte actuellement une quarantaine de membres. Elle maintient ses objectifs depuis sa création : entretenir et conserver l'oratoire de Saint-Céneré situé sur les bords de l'Erve, prévoir le pèlerinage annuel début août, contribuer aux travaux d'embellissement des églises Saint-Pierre et Notre-Dame-de-Saulges.

Pour fêter son quarantième anniversaire, l'association organise jeudi 26 mai un voyage à Saint-Céneri-le-Gérei (Orne). Les bénévoles seront reçus par la municipalité. L'association s'implique également dans la restauration des peintures murales du XVe siècle de l'église Saint-Pierre. Ces dernières représentent Saint-Céneré et Saint-Céneri. Le pèlerinage, prévu le dimanche 7 août à l'oratoire, se déroulera en présence de Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval.

« Nous souhaitons que ce déplacement du 26 mai, renoue les liens historiques entre Saulges et Saint-Céneri-le-Géréi et maintienne vivace le souvenir des deux frères ermites venus évangéliser notre contrée au VIIe siècle », souligne le président Paul-Henry de Vitton.

17 mai 2011

La Médaille de St Céneri pour Alain Lambert



Lors d'une cérémonie à la Maire de St Céneri-le-Gérei, le 17 mai, Ken Tatham a remis la médaille de la Commune de St Céneri à Alain Lambert, ancien ministre, Président du Conseil Général de l'Orne, et conseiller municipal de St Céneri, un symbole de gratitude du conseil municipal et des habitants de la commune. (La médaille était spécialement fabriquée en pièce unique par Christian Malézieux)

21 ans de bons et loyaux services pour Arsène Guilmeau



Samedi 14 mai, salle du conseil municipal, en préambule de l'opération Pierres en lumière, la médaille d'argent d'honneur communale a été remise à Arsène Guilmeau, maire-adjoint, pour 21 années de bons et loyaux services pour la commune. Devant de nombreux Girois venus pour témoigner leur amitié à une personnalité attachante, c'est le maire, Ken Tatham, qui retraçait la carrière d'Arsène Guilmeau, 64 ans, « au conseil municipal depuis 1989 avec le maire Jacques Hébert, présent ce soir. À côté de son métier dans les travaux publics, de l'exploitation avec son frère de la ferme familiale de 25 ha, il a ajouté un travail inlassable pour le suivi des travaux sur la commune. Rien n'échappait à son regard exigeant de spécialiste quels que soient le temps et la saison. La commune te doit beaucoup. » Le président du conseil général, Alain Lambert, mais aussi conseiller municipal girois, prenait le relais pour un vibrant hommage: « tu es un homme rare, exigeant, passionné, courageux, fidèle. Homme de conviction, obstiné, sachant dire ce que tu penses, tu as oeuvré pour la beauté de ce village. Depuis cinq ans, le conseil général a investi environ 3 millions d'euros à Saint Céneri entre l'aménagement du centre-bourg, l'Auberge des Soeurs Moisy, l'atelier municipal, la station d'épuration... À chaque fois, tu étais présent, attentif au bon déroulement des travaux. »

Pour une fois en costume-cravate, Arsène Guilmeau pouvait mesurer l'attachement de ses amis girois. Présent et attentif, son complice en travaux, Dominique Hébert, un tandem improbable de deux personnalités si différentes, mais une équipe efficace et nécessaire pour valoriser le beau village qui ne dispose que d'un agent communal. L'amour aussi de sa famille avec son épouse, Françoise Guilmeau, la présidente du Tonic Club corbenois, ses enfants et quatre petits enfants, Emma, Lison, Clémence, Titouan. L'oeil du rude Arsène frisait un peu quand Alain Lambert a accroché la médaille d'Argent d'Honneur communale au revers du beau costume du dimanche, pour un hommage très applaudi par la salle.

16 mai 2011

Lancement Pierres en Lumière dans l'Orne

Samedi 14 mai, à 20 h, Alain Lambert, le président du conseil général, a lancé officiellement la 3e édition de Pierres en lumières, devant un lieu symbolique du patrimoine de Saint-Céneri-le-Gerei, l'Auberge des Soeurs Moisy. En présence du secrétaire général de la préfecture et de Thierry Aveline de Rossignol, délégué régional de la Fondation du Patrimoine de Basse Normandie, Alain Lambert a rappelé les objectifs: « un temps fort pour redécouvrir le patrimoine ornais en alliant pierres et lumières, pour prendre conscience de l'héritage à préserver et à transmettre aux générations futures » et l'histoire d'une opération lancée par l'ancien préfet, Michel Laffont.

Thierry Aveline de Rossignol rappelait le succès croissant des éditions, 83 projets en 2010, 103 en 2011, la Manche a lancé 40 projets, le Calvados s'y intéresse, « avec l'espoir d'une démarche régionale contagieuse. Il faut pour cela développer les partenariats comme avec Citeos pour les lumières, le mécénat... »

Après les discours officiels, guidés par Ken Tatham, le maire de Saint-Céneri, les personnalités ont pu cheminer dans le village illuminé d'un millier de lumignons, vers l'église, le chemin du presbytère, descendre vers le pré de la chapelle, la fontaine et les rives de la Sarthe, accompagnés par le Ra-Conteur en patois normand.

4 mai 2011

Regardez, il n'y a plus d'eau dans les rivières


La pluviométrie est en berne. Du coup, le niveau des cours d'eau a chuté et la truite devient vulnérable. Au bord du Sarthon, les pêcheurs prient le ciel pour qu'il pleuve beaucoup. Et vite.



Reportage

« Une truite qui n'a pas d'eau est comme un pêcheur qui n'a pas son apéro ! » On s'est bien marré, mardi matin sous le pont de la Blardière, à la sortie de La Ferrière-Bochard, route de Saint-Pierre-des-Nids, à la limite entre l'Orne et la Mayenne.

Charly, Cyril, Marc, Michel, Claude et Jean-Claude, adhérents de l'Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique Les pêcheurs de Saint-Ceneri, ne rigolent pourtant pas tous les jours en ce moment. Il ne tombe plus d'eau et ça les enquiquine. « Ce ne serait pas inquiétant si on était au mois de juillet mais on n'est qu'en mai. Le manque d'eau a deux mois d'avance », constate Jean-Claude Berthelot, président depuis 2000.

Du coup, tant que le niveau d'eau ne sera pas revenu à la normale, les associations ont décidé de reporter leurs lâchers de truites (1).

« Comme dans une bassine »

Mardi, juste pour repeupler le milieu, Jean-Claude et ses copains pêcheurs ont déversé dans le Sarthon 4 000 truitelles ramenées d'une écloserie à Tinchebray. Tant pis si 80 % d'entre elles se font bouffer par les grosses ou/et par les hérons, les pêcheurs à la truite veulent retrouver des rivières « comme elles étaient il y a cinquante ans, sait Michel Bisson, soixante ans de pêche derrière lui. Le Sarthon est une très belle rivière à truites, mais si la sécheresse continue comme ça... »

Le Sarthon est une rivière de 1re catégorie dite à salmonidés dominants. « C'est, d'après le président Berthelot, une rivière capricieuse qui monte vite et redescend aussi sec ». Son parcours de pêche renommé attire aussi bien les gars du coin que les Manceaux ou les Parisiens. Long d'environ 20 km, il prend sa source dans la forêt d'Écouves et débouche à Saint-Céneri-le-Gérei. Dans le Sarthon, un bon pêcheur sachant pêcher prend vingt truites par an. « Dedans, y'a encore de la belle sauvage de 30 cm ou plus », dixit Michel Bisson.

La pêche à la truite est ouverte depuis le 12 mars. Ces dernières semaines, le niveau du Sarthon a baissé de 80 %. Profond en moyenne de 50 cm avec « des fosses » d'1,50 m, il n'y a, aujourd'hui, même pas 10 cm de fond par endroits ! Du coup, les cailloux ont refait surface et les truites, par peur de manquer d'oxygène, ont pris la poudre d'escampette. Ou bien elles « se laissent glisser » vers la Sarthe ou bien elles se « réfugient toutes au même endroit ». Les prédateurs (hérons, rats) se régalent et l'humain n'a plus qu'à se pencher pour « les ramasser comme dans une bassine ».

L'association espère que les pêcheurs les plus mordus vont se comporter comme des gens responsables. Elle se dit aussi que « le préfet pourrait, pourquoi pas, interdire la pêche à la truite » tant qu'il fait sec. Surtout, elle prie le ciel pour qu'il « repleuve rapidement et beaucoup, beaucoup ». Sinon, Jean-Claude et ses copains devront aller à la pêche en mer ou taquiner la perche ou le brochet. La pêche au carnassier est ouverte depuis le 1er mai et n'a pas, elle, de problème de niveau.

30 avril 2011

Menace sur les « Décapités » de Saint-Céneri


Dans le petit village proche d'Alençon, à la frontière du Nord-Sarthe, les têtes peintes à même les murs d'une auberge se dégradent. Les visites sont interdites.



Entretien

François Benech,

directeur du parc Normandie-Maine (1).

Pourquoi ne peut-on plus voir la salle des Décapités (2) à l'auberge des soeurs Moisy de Saint-Céneri-le-Gérei ?

Nous avons constaté une accélération soudaine du processus de dégradation des peintures au moment où les enduits se sont mis à sécher, après la période hivernale. Cela se traduit par un pailletage de la peinture. En réalité, il n'était pas prévu d'ouvrir cette salle aux groupes, au départ. On utilisait l'écran tactile du rez-de-chaussée pour découvrir ces oeuvres. Mais on a pensé que ça pouvait être frustrant pour le public de ne pas y accéder, donc il y a eu des visites, par petits groupes et avec un guide.

Une réunion est prévue le 10 mai pour évoquer ce problème.

Oui, nous allons voir avec l'architecte des Bâtiments de France et les représentants de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) le type de mesures nécessaires. Puis on verra s'il est possible ou non de rouvrir la salle.

Peut-il s'agir d'une malfaçon dans la rénovation de l'auberge ?

Non. C'est un site extrêmement fragile. Des spécialistes ont été consultés. Il était d'ailleurs convenu qu'il serait nécessaire de mener de nouvelles restaurations de ces peintures, peut-être tous les 3 ou 4 ans.

Que peut-on voir de l'auberge actuellement ?

L'auberge reste ouverte aux visites, on peut voir le rez-de-chaussée et l'étage avec des animations.

L'Auberge des soeurs Moisy à Saint-Céneri-le-Gérei, dans les Alpes mancelles, peut être visitée les mercredis, vendredis, samedis et dimanches entre 14 h 30 et 18 h. Visites commentées toutes les 30 minutes Tarif : 1,50 par personne, gratuit pour les moins de 12 ans. Renseignements : tél. 02 33 27 84 47 .

(1) Le parc est preneur à bail emphytéotique des bâtiments composant l'auberge des soeurs Moisy, conclu avec les descendants des propriétaires. L'auberge est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

(2) Il s'agit d'une salle dont les murs sont ornés de têtes peintes, réalisées selon la technique de l'ombromanie : les artistes y dessinaient les contours de têtes à la lueur d'une bougie.

16 avril 2011

Exposition d'aquarelles d'Ann Masseaut-Franchet

Pour l'inauguration de la saison artistique 2011, les Jardins de la Mansonière proposent une exposition d'aquarelles d'Ann Masseaut Franchet. Artiste de Château-du-Loir, elle partage son temps entre une recherche artistique exigeante autour de l'aquarelle qui lui a valu plusieurs prix en expositions et des tentures de lin peintes, des décorations murales en trompe l'oeil et avec son mari Thierry, une gamme de meubles peints pour enfants. Ses aquarelles sur la nature sont « des sujets peu traités sur la nature inspirés par mes deux maîtres en aquarelle, Karpinska avec des oeuvres très mouillées et Marc Fally, un travail à sec sur des objets en accumulation comme une série de pots de jardin propice aux jeux d'ombre et de lumière. » L'artiste propose des enseignements en cours collectifs ou professionnel

« Un coin pour les amoureux » aux Jardins de la Mansonière

Jeudi soir, branle-bas de combat aux Jardins de la Mansonière pour les derniers préparatifs avant l'ouverture des Jardins, vendredi après-midi. Michèle et Philippe Manson terminaient les nouveautés de la saison 2011. L'entrée et l'accueil des jardins ont été complètement restructurés avec au sol, des circulations en caillebotis bois, des gloriettes en fer forgé, une belle fontaine ancienne et des espaces de repos dispersés au milieu des arbres.

Gersande, une pétillante petite fille de 5 ans, aidait ses grands parents, « ici avec ces transats en teck, les amoureux seront tranquilles ! Bon Papa Philippe et Bonne Maman Michèle ont pensé aux enfants avec des petits bancs, chaises et tables, super ! » Les autres espaces des jardins sont prêts à accueillir les visiteurs grâce au travail de l'équipe composée de Sophie Capel et de Florian Lelièvre, un stagiaire de la Maison Familiale de Cerisy.

Enfin dernière nouveauté, Michèle et Philippe Manson présentent leur premier ouvrage consacré aux Jardins, un recueil de l'auteure Sonia Lesot, en français et anglais, avec de superbes photos de Georges Lévêque, des illustrations de Béatrice Saurel.

8 mars 2011

L'association des pêcheurs en ordre d'ouverture


Samedi matin 5 mars, au bord du Sarthon, le président Jean Claude Berthelot a annoncé à la trentaine de pêcheurs présents, l'organisation du nouveau bureau de l'AAPPMA des Pêcheurs de Saint Céneri. L'assemblée générale du 16 janvier avait constaté comme dans tout le département, la baisse du nombre de pêcheurs de l'ordre de 10 %. Tirant la leçon de ce constat, le président ouvre le bureau à deux dames pêcheurs, Frédérique Friot qui devient vice-présidente et Edith Rodriguez qui prend le poste de secrétaire.

Le président annonce « la volonté d'une pêche de qualité sur des rivières en meilleur état. Les projets d'aménagement du SAGE du bassin de la Sarthe ont commencé sur le Sarthon, avec le nettoyage des embâcles, l'aménagement des abreuvoirs pour le bétail, les passages... Nous essaierons d'attirer plus de jeunes à la pratique de la pêche. Nous nous efforçons d'offrir des poissons de qualité avec des alevinages et la reproduction naturelle. » C'était l'occasion pour les pêcheurs présents de constater la qualité du premier déversement de 100 kg de truites farios livrés par la pisciculture d'Occagnes sur huit zones des 4,5 km du parcours du Sarthon. Un deuxième alevinage de 120 kg aura lieu vendredi 11 mars avant l'ouverture du samedi 12 mars. Ouverture qu'attendent avec sérénité, le doyen des pêcheurs, René Meunier, 83 ans et le benjamin Zacharye Leseuve dont le grand-père, Claude Leseuve, le garde-pêche de la société, a rappelé les règles à respecter pour préserver la ressource, les bonnes relations avec les propriétaires.

3 février 2011

Blandine Affagard quitte la présidence


Après trois années de présidence des Amis de Saint-Céneri, Blandine Affagard a décidé de passer la main. Dans un communiqué, elle explique les raisons.

« Jusqu'à présent, j'avais choisi de mettre mon énergie et un peu de mon savoir-faire dans la vie associative. Je suis heureuse de ces trois années. Aujourd'hui, j'ai choisi une autre manière de m'investir en me présentant aux élections cantonales dans le canton de Saint-Paterne. Pour la clarté de l'image et éviter toute confusion, il vaut mieux démissionner maintenant. Je souhaite beaucoup de réussites à la nouvelle équipe. »

Blandine Affagard reste membre de l'association et continuera à soutenir tous les projets d'animation d'un village qui lui est très cher.

Les Amis de Saint-Céneri vont continuer à valoriser le village


L'année 2011 est marquée par de nombreux changements à l'association des Amis de Saint-Céneri. L'assemblée générale a vu Blandine Affagard renoncer à la présidence de l'association, l'élection de trois nouveaux membres au conseil d'administration et les orientations pour 2011.

Les projets pour 2011

La présence dans le bureau d'animateurs du Relais culturel est le signe d'une volonté de partenariat et de complémentarité des actions culturelles. Les orientations sur trois ans portent sur l'amélioration de l'accueil des visiteurs, la valorisation du village, le développement de nouveaux outils de communication, un inventaire des développements possibles autour du patrimoine, la création d'un pôle d'accueil pour les touristes... Des objectifs ambitieux.

Pour le concret, l'association a fait l'acquisition d'un terrain en bord de Sarthe, entre le chemin des Gaulois et la fontaine. Un partenariat pour l'entretien est à l'étude avec la mairie. Autre difficulté, l'ouverture au public de la chapelle restait problématique. La Fondation du patrimoine a mis à disposition de l'association, les 3 000 € de reliquat des fonds recueillis pour la rénovation de l'auberge des Soeurs Moisy. Cette somme permettra de mettre en place un système d'ouverture de la chapelle et l'installation de supports d'information sur les murs extérieurs de la chapelle.

Un nouveau président

Guillaume Le Royer, un Girois pur-jus, animateur jovial de la vie communale, est élu président avec Marc Chatain comme vice-président. Daniel Mijon, un nouveau membre, est le trésorier, Julie Lemonnier, la secrétaire. Les autres membres : Frédéric Dombre, Nicolas Friot (deux arrivants), Eugène Lebée-Millé, Christian Malézieux, Irène Martin Houlgatte, Michelle Pailleux.

2 février 2011

Un livre pour découvrir les Jardins de la Mansonière


Publier un livre pour découvrir les Jardins de la Mansonière, c'était un projet caressé par Michèle et Philippe Manson et annoncé lors du bilan de fin de saison 2010 (cf. O.-F. du 29 septembre). C'est chose faite avec la parution d'un petit livre de 48 pages, rédigé par Sonia Lesot avec des photos de Georges Lévêque, collaborateur du magazine Mon Jardin, ma Maison. La maquette est de Béatrice Caurel et la traduction anglaise de Charlie Gobbett. Un très beau livre qui s'ouvre sur l'histoire de ces Jardins.

Michèle et Philippe Manson s'installent en 1986 sur les hauteurs de Saint-Céneri et décident de créer un jardin inspiré de l'Angleterre. Petit à petit, les Jardins de la Mansonière prennent forme avec des secteurs comme le jardin des Contrastes, le jardin Lunaire, le jardin des Senteurs, le jardin Gothique... L'ouverture au public se fait en 1999 sur rendez-vous puis chaque jour d'avril à septembre. Il s'y ajoute des concerts en nocturne, chaque mois, des expositions, l'accueil d'artistes, d'autres jardins. Toujours en mouvement, les Jardins ont trouvé leur place dans le projet culturel d'un des plus beaux villages de France.

Le livret se termine par des renseignements pratiques. L'ouvrage a été présenté lors de l'inauguration d'une bibliothèque consacrée aux jardins, « Les jardins d'Olivier », 27, rue Gay-Lussac à Paris. L'ouvrage sera baptisé aux Jardins de la Mansonière, le dimanche 17 avril en association avec le vernissage des aquarelles d'Anne Masseau Franchet.

10 janvier 2011

Michelle Pailleux, la discrète présidente


Deux questions à...

Michelle Pailleux, une Giroise résidant au Moulin, passionnée d'art et de culture. On a beaucoup parlé de l'équipe d'animation du Relais Culturel autour de Jean Claude Collot, elle a bien voulu préciser son rôle de présidente de l'association du Relais Culturel Régional.

Pourquoi avez-vous dû créer une association ?

Le Relais Culturel Régional a le statut juridique d'association. Le Conseil Régional et le Parc Normandie Maine sont associés au projet. Il faut donc un bureau qui gère l'organisation, l'administration et les finances avec l'aide du trésorier, Guillaume Leroyer. Jean-Claude Collot est le responsable des projets et de la programmation culturelle et artistique. De plus, il fallait préciser l'articulation avec l'Association des Amis de Saint Cénéri qui a longtemps animé Saint-Céneri, travaillé sur le projet culturel, la restauration de l'Auberge Moisy... Blandine Affagard, sa présidente, m'a demandé si ce rôle de coordinatrice m'intéressait. Les Amis de Saint Céneri vont recentrer leurs actions comme par exemple, autour de la Rencontre des Peintres à la Pentecôte et nous apporter leur aide sur les projets du Relais Culturel. Il y a de la place pour deux associations.

Quels sont vos projets ?

Je souhaite insister sur la dimension éducative du Relais avec les rencontres des enfants des écoles et collège du secteur avec les artistes en résidence et les spectacles programmés, pour une éducation artistique permanente. Mon rôle consistera aussi à étendre le réseau de partenaires pour promouvoir les activités du Relais Culturel. Ces premières semaines de travail avec une équipe motivée et dynamique ont été d'une grande richesse humaine et un vrai bonheur culturel.

Un premier festival réussi pour le Relais Culturel


Samedi matin, à la maison du Pont, Jean Claude Collot, le directeur du Relais Culturel Régional, réunissait son équipe, les bénévoles et amis pour dresser le bilan du Festival inaugural du 18 au 21 décembre. Un bilan « qui nous satisfait malgré des conditions atmosphériques désastreuses. Les soirées et manifestations devaient faire chapiteau comble puisque 722 réservations étaient enregistrées. Malgré la neige, le verglas, le brouillard, peu de désistements avec 468 entrées. La presse a largement rendu compte des soirées et manifestations avec des artistes exceptionnels de talent et de simplicité. Je retiendrai un grand moment, l'arrivée des acteurs d'Altea, dans le pré de la chapelle magnifié par les éclairages sur un paysage enneigé... » Jean Claude Collot a évoqué quelques prolongements de ce festival inaugural, l'accent qui sera porté sur les relations entre artistes et enfants des écoles, la mise en place d'une librairie du Relais qui permettra de trouver les oeuvres des artistes, le partenariat avec l'association des Amis de Saint Céneri... Une belle ambiance marquée d'émotion, de petits bonheurs et de rires au cours d'un diaporama retraçant les grands moments du festival.

Voeux du maire

Samedi matin, dans la belle salle comble du conseil, le maire Ken Tatham entouré des conseillers municipaux, a présenté des voeux empreints d'humour et d'optimisme pour 2011, « une commune extraordinaire avec seulement 144 habitants mais qui réunit 70 convives pour le banquet républicain, des milliers de visiteurs pour les Rencontres des Peintres et malgré un temps épouvantable, des centaines de spectateurs pour le Festival inaugural du Relais culturel régional. »

Après avoir remercié les responsables des associations, les personnels communaux, Denis Manson et Mickaële Perron, les conseillers Arsène Guilmeau et Dominique Hébert, très présents sur les maintenances et travaux, Ken Tatham a évoqué les projets de l'année 2011, « la construction de atelier municipal grâce à l'aide du conseil général en 2010 permet une nouvelle répartition des salles pour les associations et un secrétariat de mairie rénové qui va permettre un meilleur accueil. Les principales manifestations sont maintenues avec la Rencontre des peintres, le vide-grenier du comité des fêtes, le concours de pêche, le banquet républicain, le spectacle de Noël... Tout cela sera complété et amplifié par les manifestations prises en charge par le Relais culturel régional autour du conte et des traditions, avec des artistes en résidence, l'attrait de l'Auberge Moisy et sans doute, un festival 2011 déjà en préparation. »

Seule petite déception, l'absence excusée du conseiller municipal, Alain Lambert, souffrant, qui devait, comme président du conseil général, remettre une distinction à Arsène Guilmeau. Mais ce n'est que partie remise et un bon prétexte pour une nouvelle réunion festive de tous les Girois.

25 décembre 2010

Le livre sur Saint-Céneri est dédicacé au Passage

Benoît Noël, Christiane Tatham et Frédéric Dombe dédicaceront ce samedi, au Passage, leur ouvrage « Saint-Céneri-le-Gérei, Barbizon des Alpes mancelles », des éditions BVR. Dès 1855, l'éditeur Auguste Poulet-Malassis convie les peintres de Fontainebleau et de Bougival à rallier le village de Saint-Cénéri-le-Gérei, aujourd'hui classé parmi « les plus beaux villages de France ».

En 1896, Eugène de Beaurepaire, historien, désigne ce lieu comme le « Barbizon de l'Orne ». Barbizon étant à l'époque le repaire des grands peintres de la région parisienne. Beaucoup d'entre eux ont pu restituer la variété des paysages des Alpes Mancelles. Le livre indique l'existence de peintures murales préservées dans deux auberges de Saint-Cénéri. Il détaille également le passé du village, sans oublier le passage des musiciens, graveurs, photographes et cinéastes, de 1787 à 2010.

23 décembre 2010

Site exceptionnel, le village a attiré de nombreux peintres


Dans le cadre du festival inaugural du Relais culturel, une conférence était proposée mardi à une trentaine d'amateurs éclairés par Benoît Noël, docteur en histoire de l'art. Il présentait son ouvrage « Saint-Cénéri-le-Gérei, Barbizon des Alpes mancelles » écrit avec Christiane Tatham, la Giroise, chercheur infatigable de l'histoire locale, et Frédéric Dombre, le photographe, Girois d'adoption.

L'orateur, passionné et passionnant, va d'une voix forte parcourir la période de 1850 à nos jours en s'appuyant sur un diaporama.

Un site pour les peintres

« Une terre des confins, des rivières rapides, des vallées encaissées, des éperons rocheux comme la Pierre Bécue ». En 1855, le village compte sept auberges ou cafés où l'on vient se régaler de matelotes d'anguilles, de fritures.

Auguste Poulet-Malassis, l'éditeur de Charles Baudelaire, va inviter les peintres de Bougival et de Fontainebleau à découvrir Saint-Céneri. Deux artistes vont être présents en permanence, Paul Saïn et Mary Renard qui vont entraîner une bande nombreuse de peintres, graveurs, photographes, écrivains « qui viennent nombreux à la belle saison ».

Benoît Noël va, avec rigueur, classer les peintres dont on est sûr qu'ils sont venus sur place, les incertains et les légendes. Parmi les certitudes, Camille Corot, Achille Oudinot, Eugène Boudin, Bénédict Masson, Henri Harpignies, Bernard Buffet... Plus incertains, Pissaro, Boudin, Courbet...

Un ouvrage de référence

Le livre de 175 pages comporte un nombre impressionnant de reproductions de peintures, cartes postales, photographies. Au-delà de l'art, il regorge d'histoires, de références, d'informations pratiques. Un bel ouvrage à offrir pour les fêtes.

Quelques livres d'ici à goûter pendant les fêtes


Trouver l'amour sur le net, manger bio, entrer dans la fabuleuse histoire du « Barbizon des Alpes mancelles »... Voici quelques livres d'ici parus dernièrement, à lire attentivement.



Saint-Céneri-le-Gérei, Barbizon des Alpes mancelles

Benoït Noël, Christiane Tatham et Frédéric Dombre viennent de publier chez BVR, un très beau livre consacré aux artistes - peintres, photographes, musiciens, poètes... - de Saint-Céneri-le-Gérei. L'ouvrage commence par replacer dans son décor la petite commune ornaise qui flirte avec la Sarthe : « un beau site richement doté en eaux et en bois », puis passe en revue la riche histoire artistique de la commune où sont venus peindre, entre autres, Camille Corot, Eugène Boudin ou Bernard Buffet. C'est à la fois passionnant et splendide, à l'image du chapitre consacré à l'auberge Moisy et à sa célèbre « salle des Décapités » aux murs couverts de profils noirs. Vraiment gros coup de coeur ! Éditions BVR. 30 €.

Cénox, l'enfant druide de Jacques Gohier

Les éditions sarthoises Adabam viennent d'éditer le nouveau livre de Jacques Gohier : Cénox, l'enfant druide. Ce roman, destiné aux enfants à partir de 10 ans, met en scène un jeune garçon de la tribu des Aulerques Cénomans ; les Celtes qui habitaient autrefois notre contrée. Le livre se termine sur un documentaire consacré à l'histoire des Gaulois. Prix du livre : 9,50 €.

L'@mour point n€t et Les Hommes point n€t

Élisabeth Hops, Mancelle d'adoption, a longtemps cherché l'amour sur Internet. Pas le plan d'un soir. La vraie relation. Faite de confiance, de respect, d'honnêteté. Et d'amour. De son expérience sont nés deux livres : L'@mour point n€t et Les Hommes point n€t(s). Pas exhibitionniste pour deux sous, la professeure de lettres a pris sur elle pour raconter son histoire. « J'avais le sentiment de devoir le faire, dit-elle. Je voulais avertir les femmes dans ma situation des dangers qui peuvent se présenter sur les sites de rencontres. Il y a beaucoup de gens biens sur ces sites. Mais il y a aussi des manipulateurs qui savent vous faire tomber amoureuse d'eux avant même de les voir et dont les intentions ne sont pas aussi louables. Et on peut vraiment en souffrir. »

Quels sont les pièges à éviter pour ne pas se perdre dans cette « jungle humaine » ? Comment se déroule la prise de contact ? C'est ce qu'Élisabeth raconte et explique dans ses livres en s'appuyant sur une expérience de dix ans de « surf » à la recherche de l'âme soeur.

100 réflexes pour manger bio et pas cher !

22 décembre 2010

Yannick Jaulin a secoué le festival inaugural du Relais culturel.


Lundi après-midi, dans le confortable chapiteau chauffé du festival inaugural du Relais culturel, devant une cinquantaine de spectateurs, Yannick Jaulin n'a pas failli à sa réputation. Jean-Claude Collot l'a présenté comme « le conteur français le plus connu, le pape du conte, un parrain prestigieux pour le Relais. Je suis très fier qu'il revienne à ses premières amours, le conte, à Saint-Céneri ».

La magie a fonctionné avec un Yannick Jaulin en pleine forme qui commence par déboulonner le commandeur, « pingre comme un Collot », qui provoque la salle et ses Girois : « Vous les Normands très, très loin des côtes, Saint-Céneri, un coin de tous les confins, très primitif, la grande banlieue d'Alençon... » Mais avec sa bonne tête de Pierre Perret jeune, l'oeil qui pétille, les mains volubiles, tout passe. Il met l'auditoire dans sa poche et il ne va pas le lâcher pendant une heure de vrai bonheur.

Contes de randonnée

Avec ses contes du bocage vendéen, il vous tend un mot, un verbe, parfois en patois, le parhange, il vous le reprend sans vergogne, il invente, il rebondit sur un mot ou un rire de la salle, il interpelle, délire. Et vous achève dans un éclat de rire avec un « Je dis n'importe quoi ! ». Ses contes de randonnée sont des bijoux d'humanité avec, par exemple, le conte de Merlicoquet, « le Merlicoquet, jamais content, il melounait mais il melounait... Allez la salle, melounez avec moi, chantez ! ».

Humour macabre, clin d'oeil à Pierre Dac, improvisation picaresque, tout y passe avec une délectation jubilatoire. Quand la salle lui réclame « une autre, une autre ! », il s'embarque dans un conte improbable sur le loup et ses trois brebis, s'en tire avec une pirouette qui ravit le public.

Et Jean-Claude Collot de conclure, « le plus étonnant, c'est que ce soir, à partir des mêmes histoires, ce sera complètement différent ». C'est vraiment un cadeau unique que Yannick Jaulin a offert à son désormais Relais culturel.

20 décembre 2010

François Morel en ami et parrain à Saint-Céneri


Le comédien est venu, samedi, lire Hyacinthe et Rose, son texte drôle et touchant, évoquant un couple singulier. Le festival inaugural du Relais culturel implanté près d'Alençon se poursuit jusqu'à demain.



Un grand chapiteau a été dressé spécialement pour l'occasion. À l'entrée, ça sent le café et le vin chaud. Sous l'épaisse toile bleue, où s'accumulent les flocons, de petites tables nappées ont été dressées, comme dans un cabaret. Sauf qu'ici, on garde son anorak sur le dos. Car il est fait frisquet dans l'édifice provisoire, monté pour le festival inaugural du Relais culturel de Saint-Céneri-le-Gérei, à dix kilomètres d'Alençon. Un lieu soutenu par le conseil régional, qui a cinq alter ego en Basse-Normandie. Ces Relais ont pour objectif de décentraliser la culture en proposant notamment des espaces de résidence et d'exposition.

Premier invité de marque du festival, arrivé samedi après-midi : François Morel. Comédien révélé par les Deschiens, il vient en parrain. Et en ami. « Jean-Claude Collot (directeur du Relais culturel et ancien responsable de la Scène nationale d'Alençon, NDLR) est un homme convaincant et enthousiaste, confie-t-il en attendant que les derniers spectateurs retardés par la neige arrivent. Je le connais depuis 35 ans. »

Conte et peinture

Le natif de Flers s'apprête à lire Hyacinthe et Rose, un texte drôle et touchant qu'il a écrit et qu'il raconte en tant que petit-fils imaginaire de ce couple singulier. « Jean-Claude Collot est venu voir cette lecture au théâtre du Rond-Point à Paris. Ça collait bien avec le projet du Relais culturel. » Ce « conte contemporain », comme il le définit, est complété par les peintures florales de Martin Jarrie, accrochées à l'intérieur du chapiteau. L'art pictural est de fait un des axes principaux du relais ornais : dans le village, il a réhabilité l'Auberge des soeurs Moisy où Courbet et ses compagnons venaient peindre des ombres à même les murs...

François Morel n'a pas demandé de cachet pour sa prestation. Et ne s'émeut aucunement des conditions simples et rustiques proposées dans ce coin de campagne ornaise : « C'est formidable, il y a encore des gens qui font preuve d'enthousiasme, juge-t-il. C'est un travail que j'ai envie de soutenir. Tout le monde a droit à la culture et partout. »

François Morel en parrain et ami à Saint-Céneri

La météo a découragé des spectateurs du festival inaugural du Relais culturel de Saint-Céneri-le-Gérei, près d'Alençon. Mais lui était bien là : samedi, le comédien François Morel, natif de l'Orne, a lu son texte, Hyacinthe et Rose, sous un chapiteau enneigé.

19 décembre 2010

Samedi blanc sur toute la Normandie


Du Perche au Cotentin, du Sud Manche au Pays d'Auge, c'est toute la région qui a été perturbée par la neige hier. Des chutes de neige sont encore annoncées ce dimanche.



Dans le Calvados

A Lisieux, un peu de pagaille en ville mais pas d'accident. Seul fait marquant : le concert de soutien aux salariés de Plysorol prévu hier soir à 21 h a été annulé et reporté en janvier.

A Houlgate, cinq Bus verts sont restés bloqués. L'un d'eux a même fini au fossé (lire ci-dessous).

A Bayeux et dans le Bessin, ce sont 5 cm, voire 10 en campagne, qui ont provoqué des soucis de circulation. Quelques tôles froissées mais rien de grave. Si le marché de Noël de Bayeux a bien été inauguré, plusieurs concerts ont été annulés.

10 cm de neige sur les hauteurs de Vire. Après une nuit calme, la neige est tombée avec abondance dès 8 h du matin, obligeant les deux saleuses de la ville à sillonner les rues jusqu'à 13 h. Les commerçants ont fait plutôt grise mine en ce dernier week-end avant Noël. Des animations étaient prévues aujourd'hui en centre-ville. Elles restaient, hier soir, maintenues malgré quelques annulations. Enfin dans le secteur de Falaise, de la neige aussi mais pas d'incident majeur à signaler.

Dans la Manche

À Coutances, en prévision de nouvelles chutes de neige ce dimanche matin, la parade de Noël prévue l'après-midi a été annulée. Route de Granville, un câble électrique de la ligne haute tension a été coupé. Les équipes de RTE étaient sur place. Il n'y a pas eu d'incidence sur l'alimentation en électricité.

À Avranches, difficile d'accès sur son piton rocheux, les voitures patinaient dans les côtes hier. Même chose dans le Bocage : Alain Souchon, qui devait venir à la première représentation de la crèche vivante de Saint-Hilaire-du-Harcouët, vendredi soir, est resté bloqué des heures sur les petites routes entre Laval et Saint-Hilaire. Il était avec Patrice Deniau, metteur en scène de la crèche.

A Saint-Lô, il est tombé 8 à 10 cm de neige. L'assemblée des apiculteurs a été annulée ainsi que le stage de formation des éducateurs de football, à Pont-Hébert. Des difficultés routières se sont fait sentir en ville en fin de matinée : quitter Saint-Lô suppose forcément d'emprunter une côte...

Dans l'Orne

La circulation est devenue « délicate à très difficiles » dans l'Orne, hier après-midi, selon le bureau Sécurité routière du conseil général. Il est tombé « de 5 à 10 cm » de neige sur les routes.

Ce qui a perturbé le festival inaugural du Relais culturel de Saint-Céneri (photo), à 13 km d'Alençon. Si le comédien François Morel a bien assuré sa lecture Hyacinthe et Rose, ce n'était pas sous un chapiteau complet malgré ce que laissaient espérer les réservations. Les visites théâtralisées du village n'ont pas pu avoir lieu. Les représentations de demain, avec le conteur AbbiPatrix, restent conditionnées à la quantité de neige qui risque de tomber aujourd'hui.

En revanche, le festival musical Blizz'art, à Ciral entre Alençon et Carrouges, a pu accueillir tous les musiciens prévus, même si la formation lyonnaise Kaly live dub était encore sur la route à l'heure où nous écrivions ces lignes.

De nouvelles chutes de neige sont attendues à partir de ce matin dans l'Orne. Une neige « lourde et collante », selon Météo-France, qui pourrait épaissir la couche au sol de 5 à 15 cm supplémentaires. On pourrait ainsi avoir jusqu'à 20 cm sur les chaussées, dans l'après-midi

18 décembre 2010

Céneri le saint guérisseur revit grâce au théâtre

Des visites théâtralisées évoquent le destin de l'ermite, dès samedi à Saint-Céneri-le-Gérei. Des moments d'histoire et d'humour proposés dans le cadre du festival inaugural du Relais culturel.

À Saint-Céneri est arrivée une troupe singulière. Des bohémiens aux vêtements dépareillés et aux couleurs vives vous racontent une histoire. Celle de Céneri, le saint guérisseur qui a donné son nom au village niché dans les gorges de la Sarthe.

Qui sont-ils vraiment ? En fait des comédiens stagiaires de l'école Actea, de Caen. Douze élèves au total qui, sous la direction d'Olivier Lopez et de Virginie Boucher, vont assurer dès ce samedi des visites théâtralisées à Saint-Céneri.

« On a travaillé avec un auteur, Gilles Boulan, qui a écrit ces visites au cours d'une résidence d'artiste ici, explique Olivier Lopez. Elles s'inspirent des légendes de Céneri : les forges, le mythe fondateur, les guérisons... » Et sont évidemment jouées dans des lieux qu'aurait fréquentés l'ermite d'origine italienne.

« Dans un ton tout public, drôle, j'espère », confie le metteur en scène. La prestation des jeunes acteurs conclut une résidence organisée par le Relais culturel (1) de Saint-Céneri. Pendant quinze jours, ils ont dormi et répété dans l'ancienne base de loisirs située de l'autre côté du pont. Un lieu que le parc Normandie-Maine compte réhabiliter pour le mettre à disposition, en 2011, du Relais culturel, avec bureaux, lieu d'exposition, logements pour artistes de passage...

Les excentriques visites sont intégrées au programme du festival inaugural du Relais. Jusqu'à mardi, le village, classé parmi les plus beaux de France, accueille divers artistes, du comédien François Morel à la plasticienne Elsa Tomkowiak, en passant par le conteur Yannick Jaulin.

(1) Les Relais culturels sont propres à la Basse-Normandie. Ils ont été initiés par le conseil régional dès 2007 pour décentraliser la culture, en proposant notamment des lieux de résidence et d'exposition. Celui de Saint-Céneri a ouvert en septembre 2010. Il en existe deux autres dans l'Orne, à Flers et à Argentan.

Saint-Céneri et ses peintres à l'université inter-âges


L'université inter-âges (UIA) a invité l'historien d'art Benoît Noël, jeudi à l'espace Saint-Michel, pour une conférence sur le village de Saint-Céneri-le-Gérei et ses peintres. L'historien vient de publier Saint-Céneri-le-Gérei, Barbizon des Alpes mancelles (éditions BVR. 30 �). Benoît Noël confie qu'il a « le projet de monter une exposition sur les peintres de Saint-Céneri au musée des Beaux-Arts d'Alençon ».

Prochaines conférences de l'UIA. Jeudi 6 janvier, Proust et la musique. Jeudi 13 janvier, enfants juifs cachés sous l'Occupation : le cas de la Normandie. Jeudi 20 janvier, Henri Regnault et Georges Clairin, décorateurs au château du Renouard.

Elsa Tomkowiak



Un festival qui va réveiller l'un des plus beaux villages de France, Saint-Céneri-le-Gerei. Avec les couleurs flashys de la plasticienne Elsa Tomkowiak dans les rues (photo), les rires déclenchés par François Morel, la tendresse dégagée par les contes de Yannick Jaulin, l'humour des visites théâtralisées...

De samedi à mardi, sous chapiteau chauffé et dans les rues. Programme complet à lire en page Alençon.

17 décembre 2010

Avec Elsa, une étonnante leçon d'art


Rien de plus banal qu'un tas de cailloux et de gravats sur le parking municipal du pré de la Sarthe. Pourtant, mercredi matin, les 22 élèves du CE2 de Patrick Bouleau, professeur à l'école de Moulins-le-Carbonnel, se retrouvaient armés de bombes de peinture, devant ces amas insolites. Pour Elsa Tomkowiak, artiste en résidence à Saint-Céneri au Relais Culturel Régional, c'est « la seconde étape du projet pour appréhender le village. Après les filets colorés accrochés sur les falaises, les enfants vont s'approprier les formes chaotiques et leur donner des couleurs... » Perplexes au début puis s'enhardissant, Martin, Camille, Enzo, Cohé, Camille tracent des bandes colorées et parallèles sur les amas de sable et cailloux au grand étonnement des rares promeneurs.

Patrick Bouleau ajoute: « la démarche artistique les étonne mais elle complète bien notre projet pédagogique de l'école et du district autour de la couleur. Les enfants ont tout de suite compris la démarche d'Elsa et se montrent inventifs... » Une belle rencontre pour bien montrer aux enfants que l'art peut prendre des formes très diverses et parfois éphémères puisque Elsa ajoute: « la peinture utilisée, un pigment à l'eau comme pour les bombes utilisées en forêt, va se dégrader rapidement sans polluer. »

16 décembre 2010

Un festival hivernal pour réveiller Saint-Céneri


Initié par le nouveau Relais culturel, il se veut ambitieux. Après avoir reconverti l'auberge Moisyen lieu d'exposition, l'équipe programme des comédiens et colore les rues ce week-end.



La neige, ça vous provoque des sueurs glacées. Mais l'équipe du Relais culturel (1) de Saint-Céneri est confiante : « Je regarde la météo tous les jours : ça va, on va pouvoir monter le chapiteau ce jeudi », assure Ismérie Werquin, en charge de l'animation culturelle. Pas question de se louper : de samedi à mardi se tient la première grosse animation initiée par la nouvelle structure. Le bien nommé « Festival inaugural du Relais culturel ».

La création du Relais avait fait grincer quelques dents dans ce village classé parmi les plus beaux de France. Car elle avait été associée avec la reconversion de l'auberge des soeurs Moisy en lieu dédié à la peinture, et plus particulièrement à la technique de l'ombromanie pratiquée ici par Courbet et consorts. L'architecte parisien en charge de la rénovation avait appliqué un lait de chaux blanc-gris « trop clair » aux yeux de certains habitants.

L'enduit s'est patiné. L'auberge, malgré quelques péripéties, a pu accueillir petit à petit le public. L'équipe a pris ses marques. Et lancé ce festival pour réveiller le mignon village, plutôt habitué à s'animer l'été.

Un réveil qui s'annonce retentissant. Imaginez : les parois rocheuses qui encadrent certaines ruelles vont être parées de filets aux bandes multicolores et fluos, réalisées par la plasticienne Elsa Tomkowiak. Qui a également invité des écoliers à colorer des tas de gravats et amené une sculpture géante plutôt flashy : « Elle devait flotter sur la Sarthe mais vu que les berges sont glissantes, on va sans doute l'installer sur la terre ferme. »

Dans le bourg surgiront des comé-diens de l'école Actea de Caen. Ils vous délecteront d'anecdotes liées aux légendes de Céneri, le saint guérisseur, d'après un texte écrit pour l'occasion par Gilles Boulan.

Deux expos sont visibles. Et, surtout, un chapiteau va être monté aujourd'hui en contrebas de la place principale. Où l'on pourra entendre le comédien François Morel, le conteur Yannick Jaulin et quelques autres.

« Tous viennent sans demander de cachet », souligne Jean-Claude Collot, nommé directeur du Relais culturel. Le carnet d'adresse de cet ancien responsable de la scène nationale d'Alençon n'y est pas étranger. Même s'il ajoute : « Ils croient surtout au principe du Relais. Pour que des gens comme eux peuvent travailler. » Car les artistes moins renommés, comme Elsa ou la troupe d'Actea, sont rémunérés au cours d'une résidence.

L'altruisme des grands noms permet de boucler cette édition pour 50 000 �. Soit un quart du budget annuel du Relais. Le festival saura-t-il convaincre ses derniers opposants, dans un village où les relations sont souvent passionnelles ? L'équipe a pris soin d'informer le plus grand nombre du contenu artistique. Pour Jean-Claude Collot, « il faut qu'on arrive à ce que les habitants soient fiers de ce que l'on fait ».

avec notre correspondant local.

(1) Les Relais culturels sont propres à la Basse-Normandie. Ils ont été initiés par le conseil régional dès 2007 pour décentraliser la culture, en proposant notamment des lieux de résidence et d'exposition.

François Morel ouvrira le festival de Saint-Céneri-le-Gérei

François Morel, l'ex-Deschiens, est l'un des parrains du festival hivernal initié par le nouveau Relais culturel installé à Saint-Céneri-le-Gérei, près d'Alençon. Samedi 18, à 16 h et 20 h 30, il présentera en exclusivité « Hyacinthe et Rose ». Ce conte social et poétique, récit drôle et tendre de gens simples et émouvants, illustre les « portraits de fleurs » de Martin Jarrie (tarif, 10 �). Le festival se poursuit jusqu'au mardi 21 décembre.

7 décembre 2010

L'équipe du Relais culturel est au complet


Le RCR, Relais culturel régional, officiellement lancé en septembre, est maintenant en ordre de bataille et prêt à affronter tous les défis pour faire d'un des plus beaux villages de France, un pôle d'excellence artistique.

Autour de Jean-Claude Collot, une figure connue du monde artistique, ancien directeur de la Scène Nationale, l'équipe compte sur Ismérie Werquin pour l'accueil et les visites de l'Auberge Moisy, et à mi-temps, des figures giroises connues, Marc Chatain et Alice Le Royer. Une équipe motivée qui a pris possession d'une belle maison ancienne située après le pont sur la Sarthe avant une implantation définitive fin 2011, sur l'ancienne base nautique rénovée.

Les spécificités et animations retenues pour le RCR tournent autour des arts plastiques, des contes et des légendes. Le premier défi est maintenant de se faire connaître, de trouver sa place dans le paysage culturel avec un village au confluent de trois départements.

Un autre challenge se profile rapidement avec le festival inaugural du 18 au 22 décembre et un programme dense et ambitieux avec en têtes d'affiche François Morel, AbbiPatrix, Yannick Jaulin, Patrick Cosnet, autour du conte.

Ismérie Werquin vous accueille au Relais culturel


Ismérie Werquin, frêle et souriante, vous accueillera au Relais Culturel, après le Pont ou à l'Auberge des Soeurs Moisy. Ismérie a travaillé sur le projet de relais culturel d'abord au Parc Normandie Maine avant d'intégrer le RCR Saint-Céneri à temps complet à partir de septembre. Ismérie, une Chti' d'Arras sans accent, titulaire d'un master sur la mise en valeur du Patrimoine, diplômée en langues étrangères, se déclare « passionnée par le projet où il faut tout mettre en place, par l'implication d'une équipe et des bénévoles, par le site exceptionnel du village et par un festival inaugural ambitieux. » Elle découvre avec bonheur les Alpes Mancelles. Ismérie assure aussi les visites commentées de l'Auberge Moisy qui reste ouverte en basse-saison, les mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 14 h à 18 h. Durée 45 minutes, tarif 1,50 �.

Elsa Tomkowiak, une artiste en résidence, folle de couleurs


Étonnante rencontre quand, sur fond de village enneigé, vous rencontrez Elsa Tomkowiak, artiste plasticienne en résidence. Elsa entretient un rapport passionnel avec la couleur dans ses oeuvres mais aussi en impliquant son corps, visage, maquillage, vêtements... En résidence jusqu'au 17 décembre, elle va étonner et surprendre: « je veux donner des couleurs à l'hiver girois. Nous allons investir trois espaces naturels ; les falaises, le parking de la Sarthe. Il faut que les murs du paysage soient peints. Je veux créer des harmonies surprenantes... » Première installation en cours, des filets pare-gravats peints en strates sur les falaises. Deuxième étape, peindre sur la matière des tas de gravats sur le parking près du chapiteau du festival inaugural, « c'est un moyen nouveau d'appréhender le village, d'insuffler de la vie même sur des terrains ou maisons abandonnées. Tout le monde est le bienvenu pour s'associer à des réalisations. »

Nul doute que ces réalisations vont surprendre, susciter la critique ou l'incompréhension mais Jean-Claude Collot rappelle « c'est aussi le rôle de l'acte de création de faire bouger. » Les élèves des écoles, de l'IME la Garenne, du collège de Moulins-le-Carbonnel vont participer à des ateliers de pratique artistique avec une artiste qui « décoiffe »

3 décembre 2010

Un relais-poste au restaurant de la Source


Mercredi soir, le maire, Alain Lenormand, avait le plaisir d'accueillir des élus du conseil municipal et des communes voisines, les représentants de la Poste, des artisans, commerçants, et habitants de la commune, au restaurant de la Source qui accueille le relais de poste.

Le maire revient sur « une démarche qui a démarré il y a six ans. Il a fallu étudier les critères d'implantation d'un tel relais qui desservira Mieuxcé et Saint-Céneri. Il a fallu choisir ensuite le commerce en consultant les trois commerçants. M. et Mme Chanut du restaurant de la Source ont bien voulu assurer ce service aux habitants. La Poste a bien voulu finaliser ce partenariat. C'est une grande satisfaction pour notre commune. » Un ensemble de services est proposé, achat de timbres, enveloppes, dépôt et retraits de lettres, recommandés, paquets, Chronopost, services financiers... Les participants ont pu assister à une démonstration dans des locaux aménagés pour ces services postaux.

2 décembre 2010

Saint-Céneri se livre

Réouverture de l’auberge Moisy, lancement du Relais Culturel Régional avec son premier festival inaugural et deux nouveaux ouvrages. Une année faste pour Saint-Céneri-le-Gérei.
Après la monographie publiée au printemps, sort “Saint-Céneri-le-Gérei, Barbizon des Alpes mancelles”. Une somme sur l’histoire de la peinture dans ce village, élaborée par Benoît Noël (historien de l’art) et Christiane Tatham (habitante du village, documentaliste) et Frédéric Dombre (photographe).

1 décembre 2010