23 mai 2013

France 2 part à la rencontre des plus beaux jardins. Ceux de la Mansonnière, près d'Alençon, sont de la première sélection.


Un gros insecte à moteur au-dessus de la cime des chênes centenaires des Jardins de la Mansonnière, à Saint-Céneri-le-Gérei ! Au sol, devant les yeux écarquillés des propriétaires, Michèle et Philippe Manson, deux équipes s'affairent : l'une de tournage de la société de production Morgane, avec Florent Quet, le rédacteur-réalisateur et Nicolas Hamel, le caméraman l'autre de la société Altifilm pour les prises de vues aériennes avec Bruce Dayan, à la caméra et Frédéric Dauch au joystick des évolutions. Ils ont cru à une blague
Les Jardins de la Mansonnière ont été retenus pour l'émission Les Jardins préférés des Français, présentée par Stéphane Bern. Elle sera diffusée sur France 2 à la rentrée. Début mai, quand le coup de téléphone est arrivé, les Manson, qui n'ont pas de télévision, ont d'abord cru à une blague.
« Un jardin a été sélectionné par région, indique Florent Quet, le réalisateur. Pour la Basse Normandie, ce sont les Jardins de la Mansonière à la réputation grandissante. Quatre équipes travaillent sur toute la France pour réaliser les quatre minutes de présentation des sites. » Deux jours de tournage sont nécessaires à chaque fois.
Du ciel, un angle nouveau
Les téléspectateurs pourront voter sur internet. Ils auront jusqu'au 22 juin pour le faire. Au moment où les militaires français achètent des drones américains, l'équipe d'Altifilm de Toulouse a monté son drone « avec des composants de différentes origines pour répondre à une demande croissante de prise de vues aériennes ».Démonstration ludique et étonnante de la maniabilité de ce gros insecte volant avec ses grandes pattes, six rotors, une caméra avec zoom, stabilisée par gyroscope. Comme dans un jeu vidéo, Frédéric dirige les évolutions du drone, Bruce joue avec la caméra.
« Nous accumulons environ une heure et demie de rushs et prises de vues. Il en restera deux minutes qui compléteront les deux minutes de prise de vues au sol. »
Michèle et Philippe Manson ont découvert leurs chers jardins sous un angle nouveau sur l'écran de contrôle.

22 mai 2013

Variété et qualité ont marqué la 27e Rencontre des peintres

Lundi 20 mai, à 17 h 15, quelques minutes avant la clôture de la 27e Rencontre des peintres, il fallait avoir la foi chevillée à l'âme comme celle du tagueur alençonnais Rist, pour continuer à bomber sous un crachin normand, un mur en plastique avec en gros « Moi, j'aime la pluie ».
À 17 h 30, base des loisirs, cérémonie de remise des prix et bilan des Rencontres, avec Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri . « Certes la pluie a perturbé ces Rencontres mais elle a eu un avantage, une atmosphère particulière, plus confidentielle, plus propice aux échanges entre les visiteurs et les artistes. Pour tous les acteurs de ces journées, les mêmes qualificatifs reviennent : grande qualité des oeuvres exposées, diversité étonnante avec des modes d'expression peu courants, richesse des échanges... »
800 votes
Le président avec Marc Chatain, l'animateur du comité de sélection, a proclamé les résultats. Le Prix du jury Dalbe a été attribué à Edwige Blanchatte avec sa série d'aquarelles d'autoportraits en miroir. Diplôme, chèques et bons d'achat de 300 € remis par Philippe Chartier, un passionné des arts, représentant la société Dalbe, fidèle partenaire de la manifestation.
Pour le Prix du public Matmut, première bonne surprise pour le président : « 800 votes, compte tenu des conditions météo, c'est exceptionnel, tout proche du millier de votes en 2012, preuve de l'intérêt des visiteurs ». Un scrutin très serré a couronné François Halie, pour la première fois à  Saint-Céneri avec une série d'huiles, « des femmes dans un décor urbain, des rêves oniriques transmis au spectateur... ». Il a reçu diplôme, chèques et bons d'achat des mains de Luc Buffler, responsable de la Matmut Alençon.

Arrivé second, à quelques votes près, Serge Tourneur, le sculpteur girois, le lauréat 2012, très heureux de cette continuité dans le succès.
Il revenait à une néophyte des Rencontres, l'artiste Florence Rapinat, de conclure : « Vraiment bluffée par une organisation sans faille, une grande convivialité et la qualité des échanges. J'essaierai de revenir en 2014 ! ».

Silence, on tourne

Ce week-end, le réalisateur Aurélien Réal a débuté le tournage de son premier long-métrage Le visage rouge.


Alençon, lundi de Pentecôte. Rues vides et froides sous une pluie incessante. Depuis dimanche, seules silhouettes squelettiques sur le trottoir mouillé : deux projecteurs éclairent le restaurant « Rive droite ». À l'intérieur, Aurélien Réal travaille avec deux techniciens au son, quatre à l'image, trois acteurs et dix figurants.À la fois metteur en scène, réalisateur et producteur de Sunrun-films, Aurélien Réal explique : « Le sujet, c'est l'histoire d'une femme écrivain qui s'inspire des lieux et des gens qui l'entourent pour réaliser son roman. J'avais un scénario de base, une véritable trame pour une histoire et j'ai tout de suite été inspiré par les lieux esthétiques de « Rive droite » pour mon film. Le tournage doit durer deux mois. »
Premier clap donc dimanche à Alençon. Il y aura d'autres lieux de tournage en Normandie : Saint-Céneri -le-Gérei, la forêt d'Écouves, la Côte normande puis la Sarthe, etc.
Aurélien a fui le stress parisien pour vivre au coeur de l'Orne. De formation littéraire, il écrit depuis toujours et a appris seul à manipuler la caméra. « Sur place, nous improvisons beaucoup. Je fais du cinéma comme on fait du jazz. Je demande aux acteurs, qu'ils soient professionnels ou non, d'être bien dans le tempo, d'avoir un oeil, une oreille... »

Edwige Blanchatte, prix du jury et François Halie, prix du public

Personnage attachant, discrète mais passionnée, Edwige Blanchatte, la Nantaise d'origine alençonnaise, a su captiver les élus par l'analyse de ses oeuvres, lors du vernissage, samedi dernier. Impression confirmée par l'attribution du Prix du jury Dalbe pour une très intrigante série d'autoportraits en miroir.
« Cela fait quinze ans que je m'intéresse à cette différence de vision entre le monde intérieur et ce que l'on voit dans le miroir, un jeu avec le spectateur. » Traité en aquarelle, avec une technique affirmée de travail sur toile humide, chaque autoportrait interpelle. Edwige Blanchatte a suivi une solide formation aux Beaux-arts d'Aubusson et de Strasbourg. Toute étonnée de ce succès, sourire timide et retenu, elle ajoute qu'elle travaille « par série homogène comme ces aquarelles, j'aime aussi la gravure, la photographie, l'huile. J'aborde avec bonheur toutes les techniques d'expression. »

« Cela fait quinze ans que je m'intéresse à cette différence de vision entre le monde intérieur et ce que l'on voit dans le miroir, un jeu avec le spectateur. » Traité en aquarelle, avec une technique affirmée de travail sur toile humide, chaque autoportrait interpelle. Edwige Blanchatte a suivi une solide formation aux Beaux-arts d'Aubusson et de Strasbourg. Toute étonnée de ce succès, sourire timide et retenu, elle ajoute qu'elle travaille « par série homogène comme ces aquarelles, j'aime aussi la gravure, la photographie, l'huile. J'aborde avec bonheur toutes les techniques d'expression. »



 Niché dans une belle maison, en retrait de la route du Vieux Pont, il fallait de l'obstination pour découvrir la vingtaine d'étonnants tableaux de François Halie. Le peintre de Marcilly-la-Campagne, dans l'Eure, sait se montrer lyrique et passionnant pour décrire « des peintures figuratives mais oniriques qui entraînent le spectateur dans mon rêve intérieur où des personnages, beaucoup de femmes, vivent et s'expriment dans un décor urbain ».
Les visiteurs rencontrés admiraient « ces paysages cloisonnés comme un vitrail avec des femmes intrigantes, dans un univers feutré de gris joyeux. On sent une musique et une allégresse intérieures étonnantes ».
Après une formation aux Beaux-arts de Paris, François Halie, maintenant reconnu, venait à Saint-Céneri pour la première fois. « J'ai aimé la beauté de ce village, la richesse des échanges avec le public, la convivialité avec les organisateurs et, plaisir supplémentaire qui donne confiance, j'ai vendu deux de mes tableaux ! »



21 mai 2013

Les participants au concours cidricole récompensés

La cérémonie de remise des prix du concours de produits cidricoles, organisé par la Confrérie des fins goustiers du Haut-Maine et Pail le 27 avril dernier, a eu lieu dimanche, à l'occasion de la fête de la Pentecôte, organisée par le comité des fêtes.
Le diplôme remis aux lauréats a pour fond un tableau représentant des pommiers en fleurs, oeuvre du peintre Auguste Jean Claire (1881-1970), qui a vécu à Saint-le-Gérei dont il a été maire de 1945 à 1953. Les membres de la Confrérie, habillés dans leur costume traditionnel ont remis 28 diplômes (5 médailles d'or, 13 d'argent, 10 de bronze) ainsi que deux prix d'encouragement.


20 mai 2013

Un vernissage pluvieux pour le 27e Rencontre des peintres

Dans la panoplie des élus mobilisés pour le vernissage de la 27e Rencontre des peintres, le parapluie était indispensable en ce samedi après-midi très arrosé. Rien de nature à décourager les amoureux des arts, rassemblés devant l'Auberge des Soeurs Moisy pour un parcours vers l'église avec des haltes coups de coeur.
Trente-neuf artistes
Installée dans un garage, la galerie d'autoportraits en miroir d'Edwige Blanchatte de Nantes. Plus loin, les superbes bustes avec tatouages maoris de la sculptrice Gaëlle Weissberg (lire par ailleurs). Après une longue séquence d'explications de l'artiste en résidence, Mathias Le Royer, dans l'église, présentant sa démarche d'oeuvres éphémères et détournées dans l'espace urbain, artistes, organisateurs, bénévoles, amis, se sont retrouvés à la base de loisirs près du vieux-pont.
Dans la longue litanie, incantations et discours sur l'importance de l'art, du soutien des collectivités régionales et départementales, des temps forts comme l'érudition de Pierre Pavis représentant la Communauté urbaine d'Alençon, saluant « l'étonnante variété des oeuvres ». On retiendra la bonne surprise de remise d'un chèque de partenariat de 1 000 € par le Crédit agricole ou l'émotion de Léone Besnard, « une très fidèle amie des Rencontres », représentant le président de Région Laurent Beauvais. Cette édition est « ma dernière Rencontre comme maire », a annoncé Ken Tatham. Avant que l'organisation rende hommage aux bénévoles comme Julie Lemonnier « fidèle, discrète, efficace ».
Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri, a conclu : « La pluie est présente mais les visiteurs qui viennent, sont des amateurs convaincus. Ils auront plus de temps et d'espace pour dialoguer avec les artistes. »

Coup de coeur pour la Néo-Zélandaise Gaëlle Weissberg

Quand on flâne dans les ateliers dispersés dans les ruelles du village girois, au détour d'un jardin, dans un garage, une grange, une demeure secrète, vous vous arrêtez, séduit, étonné, conquis. C'est le coup de coeur.
Immanquablement, c'est le cas à l'approche de la belle maison en bords de Sarthe, où la volubile et passionnée Gaëlle Weissberg, d'origine néo-zélandaise, vous interpelle.
L'artiste, installée à Saint-Marceau dans la Sarthe, vous captive avec de superbes bustes aux profils apurés et aux tatouages d'inspiration maorie ou ses lutteurs japonais de sumo... Il est probable que les visiteurs lui donneront leur suffrage pour le Prix du public.

Unanimité pour le plasticien résident Mathias Le Royer

Chaque année, les Amis de Saint-Céneri invitent un artiste en résidence pour les Rencontres des peintres. Formes novatrices d'expression artistique, les productions suscitent souvent, interrogations, commentaires, critiques... Cette année, Mathias Le Royer, le sculpteur et professeur à l'École nationale des arts de Limoges, a fait l'unanimité.
« Énorme travail de préparation, recherche de terre glaise, de kaolin dans la région, travail des matières, recherche d'équipements urbains à détourner, enrichissantes rencontres avec écoliers et collégiens, surprenantes sculptures éphémères, ... » Tous les commentaires sont élogieux. Temps fort à l'église où Mathias Le Royer, en pédagogue inspiré, raconte la démarche de création d'un puzzle géant, en briques broyées, kaolin et terre glaise, « un très long travail minutieux, éphémère et fragile, appelé à disparaître ce qui fait son intérêt artistique. »

19 mai 2013

15 000 visiteurs attendus pour la 27e Rencontre des peintres.

Pendant les trois jours de la Pentecôte, les 140 habitants d'un des « plus beaux villages de France » se mobilisent pour accueillir les amateurs d'art pour la 27e Rencontre des peintres. Un événement à la réputation bien établie : « Une galerie d'art à ciel ouvert et dans les maisons du village », remarque Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri, l'association qui organise la manifestation.
« C'est génial d'investir une belle maison secrète, de disposer à notre gré nos oeuvres, de recevoir les visiteurs autour d'un café, d'échanger », confirment Anne Morea, venue d'Angers, et Dominique Moreau et Isabelle Malmezet, de la région parisienne, qui sont installées dans la maison du président de l'association. Une occasion unique de rencontres d'artistes avec les propriétaires girois et d'un dialogue et d'échanges directs avec les visiteurs aussi.
39 artistes exposés
Dès l'ouverture, samedi à 10 h 30, et malgré un temps gris et frisquet, les visiteurs se sont pressés nombreux dans les ruelles.
Vingt-six artistes ont été sélectionnés par le comité, parmi une centaine de candidats, en plus des treize artistes qui créent et vivent à  Saint-Céneri 
Tous sont exposés, avec une dominante de peinture et sculptures, mais aussi de l'art urbain...
C'est le cas de Mathias Le Royer, plasticien venu de Limoges, artiste en résidence pendant deux semaines, qui a rencontré élèves et collégiens. Il propose des oeuvres surprenantes de détournement de l'espace urbain comme d'énormes pierres d'apparence granitique, en fait en léger kaolin, ou un puzzle géant et coloré dans l'église.
Dimanche 19 et lundi 20 mai, visite des ateliers, dimanche de 10 h 30 à 19 h et lundi de 10 h 30 à 17 h 30. Accès gratuit au village, fermé à la circulation. Lundi à 17 h 30, remise du prix Dalbe du jury et du prix Matmut du public. Chaque jour, des ateliers enfants sous chapiteau avec des professionnels et un grand prix des enfants, à 18 h. Dimanche soir, dîner sur l'herbe, près du vieux pont sur la Sarthe (chacun amène son pique-nique pour un buffet musical commun).

18 mai 2013

Rencontre des peintres : Cyril Nivet, fidèle bénévole

Samedi 18 mai, à 18 h 15, le vernissage de la 27e Rencontre des peintres accueillera Laurent Beauvais, président de la Région Basse-Normandie, Alain Lambert, président du Conseil général, Joaquim Puyeo, député-maire d'Alençon, président de la CUA, Ken Tatham, le maire... En coulisses, un homme discret, Cyril Nivet, se tiendra prêt à intervenir si le moindre incident devait affecter le bon déroulement de la cérémonie.
Si artistes et élus seront dans la lumière, lui préfère l'ombre et la discrétion. Pourtant, Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri , Marc Chatain, les membres du bureau ont tenu à lui rendre un vibrant hommage. « Cyril est toujours présent depuis une dizaine d'années, il participe à toute la mise en place de ces rencontres. Jardinier de formation, il maîtrise toutes les techniques de bricolage, installe les décorations florales, prépare les buffets et les stands, fait preuve d'ingéniosité... Le Mac Gyver du village. En plus, c'est le meilleur copain du monde. C'est lui qui mérite le trophée des bénévoles. »
Un bel hommage lors de la dernière réunion de préparation, qui a juste amené un bref sourire sur le visage impassible du fidèle bénévole.

16 mai 2013

Des collégiens à la rencontre du sculpteur en résidence

À l'invitation des Amis de Saint-Céneri, Mathias Le Royer, sculpteur, professeur à l'École nationale des Arts de Limoges, occupe l'espace public du 6 au 20 mai. Mardi, l'artiste a rencontré les collégiens de Moulins-le-Carbonnel.
Sous le barnum dressé sur le pré communal, une quinzaine de collégiens de 5e échange avec le sculpteur. « En amont de la rencontre, nous avons travaillé sur les panneaux de signalisation de l'espace public, explique leur professeur d'arts plastiques, Auguste Mabilais. Nous avons pour projet de créer une signalétique pour la cour du collège et de réaliser photos et reportage de la rencontre. »
« Vous risquez une amende ? »
Objectifs ambitieux car la compréhension de la démarche du sculpteur n'est pas conforme à l'idée traditionnelle d'une oeuvre d'art. « Je travaille sur les équipements et mobiliers urbains, en les détournant pour créer des oeuvres éphémères, originales, discrètes, détaille Mathias Le Royer. Je vais prendre par exemple des cartons, les tailler pour les intégrer à une pente, un talus... »
« Vous modifiez un espace public réglementé. Vous risquez une amende ? », s'enquiert un collégien. Réponse souriante, « oui, je peux être verbalisé mais j'explique aux agents que c'est éphémère, discret, valorisant... En général, ça marche ! »
Mathias entraîne les jeunes dans la découverte de son travail, qui nécessite « une énorme préparation ». Comme le concassage « des briques qui vont constituer un puzzle géant coloré, dans l'église. » Dans son atelier, il montre la terre glaise et le kaolin récupéré à Lonrai. « Il faut le malaxer, le filtrer, le laisser sécher pour constituer ces plaques et rouleaux que je vais modeler dans l'espace public. »
Plus loin, « regardez ces grosses pierres en granit. Soulevez-les ! » Surprise, en kaolin, elles sont toutes légères. Bientôt, elles vont être placées dans les rues du village. Après cette rencontre, les collégiens fourmillent d'idées pour leur collège. Affaire à suivre.

14 mai 2013

27e Rencontre des peintres, « une galerie d'art à ciel ouvert »

Une galerie d'art à ciel ouvert
C'est ainsi que Guillaume Le Royer, président des Amis de Saint-Céneri, qualifie la 27e Rencontre des peintres, qui aura lieu les 18, 19 et 20 mai.
Le public (15 000 visiteurs en 2012) peut flâner de ruelles en ruelles du village girois, découvrir des jardins, des granges, des maisons secrètes habituellement fermées au public, où les artistes accueillent, expliquent, discutent avec les promeneurs.
Marc Chatain explique les orientations de la commission de sélection, « présenter des plasticiens inscrits dans un parcours cohérent, recenser des familles d'expression en particulier sur l'abstraction actuelle, élargir l'accueil en l'ouvrant à différentes formes d'expression, sculptures, gravure... en maintenant la peinture comme médiation dominante. »
Il en résulte une sélection rigoureuse sur une centaine de demandes, chaque année. Le comité de sélection maintient le lien avec les racines du village girois où vivent et créent de nombreux artistes, en maintenant une galerie de sept artistes girois et une exposition de six « amis des amis de Saint-Céneri ».
26 artistes sélectionnés
Ils viennent de tous les horizons, manient toutes formes d'expression. Certains ont déjà une réputation internationale.
Pierre Albasser (17), Edwige Blanchatte (61), Élisabeth Catherin (72), Gisèle Charpentier (72), Carole Gaia (49), Gérard Gallo (93), François Halie (27), Gilles Juhel (61), François Kinder (28), Robert Lerivrain (53), Joël Lorand (61) Laurence Louisfer (61), Isabelle Malmezat (75), Alexandre Marnat Lefranc (61), Sandrine Marsaud (46), Hélène Messent (14), Anne Morea (49), Dominique Moreau (93), Morgan (61) Cécile Quentel Marcaud (72), Florence Rapinat (75), Dominique Rebout (94), Marianne Requena (76), Janick Verge (56), Jean-Louis Vibert (72), Gaëlle Weissberg (72).
Sept artistes girois exposants
Catherine Baugé-Desca, Cephas Howard, Christian Malézieux, Bob Moulin, Isabelle Paré, Serge Tourneur, Marie Agnès Watteau.
Six artistes « amis des Amis de  Saint-Céneri  »
Corinne Bonnet, Thierry Edet, Elisabeth Fillet, Lise Nivet, Yves Remond, Amélie Romet.
Les oeuvres des artistes exposants sont réunies dans un superbe portfolio, avec un plan des sites qui permet l'orientation des visiteurs et un bulletin de vote.

13 mai 2013

La 27e Rencontre des peintres présente deux artistes girois

Le comité de sélection animé par Marc Chatain procède, chaque année, à une sélection rigoureuse parmi la centaine de dossiers de candidatures. À côté de ces artistes sélectionnés figurent des artistes qui ont des racines giroises, vivent, créent, exposent, animent le village tout au long de l'année. Deux d'entre eux préparent activement la Rencontre des peintres.
Amélie Romet, de la restauration à la peinture
Amélie Romet est une restauratrice reconnue de tableaux, travaillant dans un vaste atelier à proximité de Saint-Céneri  « en 2002, j'ai décidé de peindre à mon tour. J'ai commencé par des thèmes de la nature, paysages, animaux, poules... J'ai déjà exposé à Alençon, au Saint-Léo. Je me fais plaisir en créant. J'exposerai de grands formats sous la tente des amis des Amis de  Saint-Céneri , à l'entrée du village. »
Serge Tourneur, le sculpteur
Serge a des racines giroises avec des ancêtres Legagneux qui tenaient l'Auberge des Peintres. Son atelier de sculpture est situé à Saint-Ouen-sur- Iton, « mais j'expose dans une maison juste en dessous de l'Auberge des Soeurs Moisy et je suis souvent à Saint-Céneri . »
Les bronzes magnifiques et torturés, d'inspiration souvent actuelle comme « mon maître, mon ami » inspiré par le chien du chanteur Jean Ferrat ou un « Exode » du drame du Rwanda, lui ont valu le Prix du public en 2012, avec de nombreux suffrages.
Il partagera sa belle maison avec une aquarelliste pour la 27e Rencontre des peintres.




Flora Navoret, nouvelle animatrice des Amis de Saint-Céneri

Samedi après-midi, au Point Info de l'Auberge des Soeurs Moisy, Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri, entouré des bénévoles du bureau, présentait Flora Navoret, la nouvelle animatrice touristique et culturelle, qui succède à Ismérie Werquin.
Flora a 25 ans et déjà un joli parcours: « après des études de psychologie, une licence en interventions sociales à Saint-Etienne, une année de service volontaire en Grèce, dans un orphelinat, je sui revenue à Alençon est ai été assistante pédagogique au collège Racine et investie dans le service civique, à Terre Solidaire, une ONG. »
Guillaume Le Royer et Julie Lemonnier poursuivent, « Son profil, ses compétences et son investissement dans les animations culturelles et sociales nous ont intéressés. Flora est embauché en contrat aidé de six mois qui a été positionné avec la Mission locale d'insertion.
Au-delà du titre d'animatrice touristique et culturelle, Flora assure les visites guidées de l'Auberge des soeurs Moisy et participe à la préparation et à l'animation de toutes les manifestations giroises comme actuellement les Rencontres des Peintres. « Je me suis plongée dans la découverte de l'histoire et du patrimoine girois. Je suis impressionnée par la beauté du site, au confluent de trois départements et par le nombre de visiteurs », ajoute avec un grand sourire Flora.
Parmi ses projets, la découverte des randonnées autour du village girois avec le balisage, l'entretien de la signalétique et l'ouverture d'un nouveau circuit « Monts et marches » par le Parc Normandie Maine.

Première visite guidée aux jardins de la Mansonière

La météo maussade du printemps a contrarié les projets de Michèle et Philippe Manson, « nous avons dû annuler la première visite guidée des Jardins, une nouveauté 2013, prévue pour le 27 avril. La végétation est en retard de plusieurs semaines, ainsi que les semis de gazon, les plantations, ce qui ne permet pas d'utiliser l'espace d'accueil convivial pour se reposer et échanger avec les visiteurs. Mais malgré tout, les différents jardins sont en bon état. La fréquentation elle aussi, est bonne avec des visiteurs venus de toute la France et l'étranger. L'image de nos jardins est maintenant bien établie. »
Ce samedi après-midi pour la première visite guidée par Michèle Manson, cinq personnes, « il faut du temps pour habituer les visiteurs à cette nouvelle forme de découverte et d'échanges. » Tous ces candidats à la visite guidée découvraient avec étonnement, les jardins de la Mansonière pour la première fois.
Micheline venait de L'Aigle, David de la région parisienne, Isabelle, le jeune Henri, 8 ans et Xavier, du Mans. L'occasion aussi, avant la visite, d'admirer l'exposition de très belles photographies de Laure Levionnois, « Visages du Monde », visible jusqu'au 27 mai. La prochaine visite guidée des Jardins suivie d'une table ronde autour d'un thé aura lieu le samedi 25 mai.