23 janvier 2007

Cent ans de labeur pour Cécile Hébert

Le maire, Ken Tatham, était fier d'accueillir à l'auberge de la Vallée, la première centenaire de la commune, Cécile Hébert, née le 20 janvier 1907. « Madame, vous êtes un exemple pour la jeunesse. Une vie de travail, de labeur, de dévouement, dans la discrétion. » Cécile, institutrice, épouse en 1930, un agriculteur, Pierre Hébert, et s'installe à Saint-Céneri. Elle donnera naissance à huit enfants avant la guerre 39-45, puis à trois, la paix revenue.

Ken Tatham, avec un humour tout britannique, égrène des souvenirs touchants : « Pierre Hébert se vantait d'être éleveur avec 11 vaches et 11 enfants ! Madame, au début, vous vous rendiez en cachette, à vélo, au marché d'Alençon pour y vendre, salades, orties et haricots. Avec la première recette, vous achetez une tablette de chocolat. Vous irez ainsi au marché, jusqu'en 1987, à 8O ans. »

Geneviève, Marie Françoise, Anne, trois de ses filles, évoquent avec pudeur et émotion, cette maman, « un modèle de courage, elle qui ne voulait pas mettre les pieds à la ferme, qui avait peur des poules mais qui a su produire, beurre, haricots, escargots, châtaignes... »

Quand vous lui demandez le secret de sa longévité, Cécile, l'oeil vif, vous répond l'air étonné, d'une voix fluette, « la satisfaction du devoir accompli me donne des forces ». Madame Hébert, en bonne santé, vit toujours chez elle, à la Roche-Fontaine, entourée de l'affection de ses filles qui se relaient et reçoit avec bonheur, ses 43 petits enfants et ses 45 arrières petits enfants. Elle allait partager repas et doigt de champagne, avec de nombreux convives dont Alain Lambert, président de la CUA.

15 janvier 2007

- Les travaux de réaménagement débuteront en avril

La salle de la mairie était comble samedi soir pour les voeux du maire. Ken Tatham a évoqué le projet de réaménagement du coeur de bourg. Le projet des architectes, destiné à améliorer l'esthétique et la sécurité, est en cours de finalisation. « Les travaux devraient commencer début avril pour être prêts le week-end de la Pentecôte » a précisé le maire. Ce projet sera présenté dans le détail dès que possible.

Ken Tatham a également évoqué l'auberge Moisy. La commune a signé avec le Parc régional Normandie Maine, la fondation du patrimoine et les Amis de Saint-Céneri une souscription pour compléter le financement des travaux de sauvegarde du bâtiment et des peintures de la salle des décapités. Le but est d'atteindre les 10 000€, pour que la fondation abonde d'une somme équivalente. Pour le moment, 4 000€ ont été réunis. Par ailleurs, l'État a accepté la candidature du parc Normandie Maine pour que soit créée une zone d'excellence rurale autour de la peinture à Saint-Céneri. Ken Tatham a souligné que le dossier avait été « plus que bien soutenu » au ministère concerné par Alain Lambert, élu conseiller municipal de Saint-Céneri l'année dernière. « Il faut savoir que le projet peinture autour de l'auberge Moisy pourrait profiter de subventions représentant jusqu'à 33 %. C'est exceptionnel ! » s'est félicité le maire.