4 décembre 2014

La Butte aux Lilas a fermé ses volets dimanche

En 2010, Christian Garreau, cadre retraité d'une compagnie aérienne, s'installe à Saint-Céneri et ouvre une première boutique, La Butte aux Lilas, dans sa demeure, près de l'ancien donjon médiéval. Cette échoppe regorge d'objets insolites, d'artisanat local. C'est avec nostalgie qu'il a fermé les volets de cette belle demeure, dimanche. Explications.
Un homme impliqué dans la vie locale
En mars 2013, il participe aux manifestations culturelles et lance une opération caritative avec les origamis, qu'il emmène au Mémorial de la Paix de Hiroshima au Japon. En mars, il est élu conseiller municipal sur la liste menée par Florence Mauny-Uhl.
En 2014, les problèmes de stationnement et d'accès à sa maison, amènent Christian Garreau à s'installer dans un espace plus vaste qu'il loue, au coeur du village. Un espace convivial avec une partie artisanat, produits du terroir, des objets de rencontre et de hasard toujours, et dans l'écrin de verdure du jardin, un espace salon de thé et restauration.
Sa résidence familiale étant située dans le pays d'Auge, Christian Garreau faisait la route tous les jours, même pour la petite poignée de visiteurs durant l'hiver. « Avec beaucoup de regrets et de nostalgie, je devais faire un choix et l'opportunité de vendre la maison du donjon s'est présentée », explique le commerçant.
Christian Garreau n'abandonne pas la commune, il reste conseiller municipal en charge des espaces verts et jardins. Avec aussi l'espoir de trouver un repreneur pour ce commerce.

1 novembre 2014

Alice Le Royer, une nouvelle idée de la jardinerie

En reprenant la jardinerie d'Hesloup, qu'elle a baptisée les Jardins d'Hélianthis, la responsable souhaite en faire un lieu de rencontres et d'échanges, ouvert à toutes les générations.

Trois questions à...Alice Le Royer qui a repris, depuis mai, la jardinerie Le Clos fleuri à Hesloup.
Racontez-nous votre parcours
J'habite le bourg d'Hesloup avec mon mari Guillaume, venu s'installer au calme près de Saint-Céneri, le berceau familial des Le Royer. Après une formation commerciale et un emploi dans la communication, je n'ai pas trouvé localement un emploi dans ce créneau. J'ai élevé mes trois enfants : Agathe, 15 ans, Sacha, 12 ans et Raphaël, 7 ans. J'ai milité dans les associations pour l'environnement comme Broyons du vert, l'Amap des Chênes d'Hesloup, avec le désir de créer une activité d'exploitante agricole ou dans le maraîchage. Pendant trois ans, j'ai examiné les possibilités et l'opportunité est venue avec la reprise de la jardinerie Le Clos fleuri de Mme Hodecent.
Présentez-nous votre projet des Jardins d'Héliantis
Un projet élaboré avec une formation, le Brevet professionnel responsable d'exploitation agricole, le BPREA. Une étude de faisabilité financière et des attentes des particuliers et professionnels. Le nom Jardins d'Hélianthis, une fleur ancienne magnifique, sans maladies, sans traitement, consommée en légume, me paraît symbolique de la volonté de productions respectueuses de l'environnement. J'ai beaucoup d'idées pour amener un large public de toutes générations dans un lieu de rencontres et d'échanges. Au-delà de la vente traditionnelle de fleurs, plantes, semences, variétés anciennes, offrir des possibilités de cueillette de légumes et petits fruits, proposer des bourses d'échanges de plantes, un rayon épicerie, des produits du terroir, être un relais de vente des productions de l'Amap... Un lieu d'accueil aussi des enfants des écoles, des associations pour des moments festifs d'échanges.
Quelles sont vos perspectives ?
Avec 4 000 m², je suis aux limites de l'exploitation agricole et du maraîchage, je n'entre dans aucun cadre réglementaire. Ensuite, il faut acquérir de la notoriété. C'est difficile, car situé dans le Parc Normandie-Maine, je ne peux faire aucune publicité ou placer un panneau sur la route. Je compte sur le bouche à oreille, la qualité des productions, une longue patience. Mais je reste optimiste, les premiers échos sont encourageants.
Les Jardins d'Hélianthis sont situés dans la zone artisanale Le Clos à Hesloup, route de Saint-Germain-du-Corbéis, derrière le cimetière communal.

29 octobre 2014

La première fête des plantes, un rendez-vous réussi

Une fête des plantes et du troc, entre amateurs de jardins, était proposée samedi par la commission municipale espaces verts et fleurissement (Monique Douard, Annick Malézieux, Frédérique Friot, Christian Garreau). Celle-ci avait souhaité ajouter une manifestation, à l'automne, au programme de valorisation de l'environnement.
Sous le barnum dressé dans le beau jardin de la mairie, satisfaction du maire Florence Mauny-Uhl et des conseillers municipaux qui ont accueilli des partenaires, comme l'association Graines de troc de La Rochelle qui milite pour l'échange gratuit de graines entre amateurs et de savoir-faire. Martine Witevert, son animatrice, expliquait aux visiteurs : « Échanger librement par internet des milliers de graines, c'est faire un cadeau de biodiversité aux jardins ».
L'association Assise Orne, de la régie alençonnaise des quartiers, faisait la promotion des conteneurs à compost. La nouvelle jardinerie d'Hesloup, les Jardins d'Héliantis, et des habitants du village proposaient plants, boutures, graines et expliquaient des techniques de jardinage et de préservation de l'environnement.

25 octobre 2014

Une bourse d'échange de végétaux, aujourd'hui

La commission espaces verts et fleurissement de la nouvelle municipalité multiplie les animations. Pour la première fois, à l'initiative du conseiller municipal, Christian Garreau, une bourse d'échanges des végétaux est proposée samedi 25 octobre, de 10 h à 17 h, dans les jardins de la mairie.
Plusieurs partenaires seront présents pour soutenir cette initiative du troc qui est une forme de préservation de l'environnement, l'association Assise de l'Orne pour la promotion des silos de compostage, le Crepam de Caen, Graines de Troc, une association vendéenne... L'exposition des végétaux, boutures, se fera sous un barnum, dans les jardins de la mairie.L'exposition sera aussi l'occasion de fêter l'attribution au village girois de la première fleur des villages fleuris, une distinction qui vient récompenser les efforts d'embellissement et de préservation de l'environnement de la commune.

11 octobre 2014

Saint-Céneri et La Perrière sont homologuées

Trois questions à...
Daniel Chemin, président de l'association des Petites cités de caractère, maire de La Perrière.
Depuis la création de l'association départementale l'an dernier, combien de communes ont obtenu l'homologation ?
Les deux premières communes à avoir candidaté sont Saint-Céneri-le-Gerei et La Perrière. Elles viennent d'obtenir l'accord de l'association départementale, décision qui sera ratifiée lors de l'assemblée générale de l'association nationale en décembre. Et il y a quatre autres communes candidates. Écouché et Le Sap que nous avons visitées jeudi ; et Bellême et Sées où nous irons la semaine prochaine. Nous procéderons au choix lors de l'assemblée générale départementale fin novembre. Trois options sont possibles : elles obtiennent l'homologation ; elles sont homologables, c'est-à-dire qu'elles doivent faire des efforts sur certains critères pour postuler à nouveau ; c'est un refus, car elles ne rentrent pas dans les conditions pour décrocher la marque.
Quels sont justement les critères pour devenir Petites cités de caractère ?
Les communes ne doivent pas dépasser 6 000 habitants. Elles doivent posséder un patrimoine architectural de qualité qui fait l'objet d'une politique de préservation. Les critères objectifs pour mesurer cette politique sont par exemple l'existence d'un secteur sauvegardé ou d'une ZPPAUP (Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager). Les animations ou le développement touristique mis en place comptent également.
Quel est l'intérêt pour une commune de décrocher cette marque ?
C'est un outil de développement touristique et de communication. L'un des intérêts majeurs est de faire partie d'un réseau. Cela permet aussi de créer des circuits touristiques, de faciliter l'attribution de certaines subventions, ou d'en majorer d'autres.
Daniel Chemin, président de l'association des Petites cités de caractère, maire de La Perrière.
Depuis la création de l'association départementale l'an dernier, combien de communes ont obtenu l'homologation ?
Les deux premières communes à avoir candidaté sont Saint-Céneri-le-Gerei-le-Gerei et La Perrière. Elles viennent d'obtenir l'accord de l'association départementale, décision qui sera ratifiée lors de l'assemblée générale de l'association nationale en décembre. Et il y a quatre autres communes candidates. Écouché et Le Sap que nous avons visitées jeudi ; et Bellême et Sées où nous irons la semaine prochaine. Nous procéderons au choix lors de l'assemblée générale départementale fin novembre. Trois options sont possibles : elles obtiennent l'homologation ; elles sont homologables, c'est-à-dire qu'elles doivent faire des efforts sur certains critères pour postuler à nouveau ; c'est un refus, car elles ne rentrent pas dans les conditions pour décrocher la marque.
Quels sont justement les critères pour devenir Petites cités de caractère ?
Les communes ne doivent pas dépasser 6 000 habitants. Elles doivent posséder un patrimoine architectural de qualité qui fait l'objet d'une politique de préservation. Les critères objectifs pour mesurer cette politique sont par exemple l'existence d'un secteur sauvegardé ou d'une ZPPAUP (Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager). Les animations ou le développement touristique mis en place comptent également.
Quel est l'intérêt pour une commune de décrocher cette marque ?
C'est un outil de développement touristique et de communication. L'un des intérêts majeurs est de faire partie d'un réseau. Cela permet aussi de créer des circuits touristiques, de faciliter l'attribution de certaines subventions, ou d'en majorer d'autres.

28 septembre 2014

Les plus belles photos exposées à l'église

L'association des Amis de Saint-Céneri a organisé cet été un concours de photographies, ouvert à tous, sur le thème « Mon Saint-Céneri ». Le sujet était libre sur tout ce qui pouvait toucher, émouvoir, étonner et inciter à revenir avec plaisir dans le village. La quarantaine de participants a proposé 110 clichés. Choix délicat pour le jury présidé par l'artiste girois, Christian Malézieux, assisté de photographes professionnels. Tous les clichés sont exposés en l'église tous les jours, de 9 h à 19 h, jusqu'au dimanche 28 septembre.


Le palmarès : 1er prix, Antoine Szymczak ; 2e Julien Moulin ; 3e Nelly Houzé et Lucile Théveneau.

30 août 2014

Concert classique de Trio Sérénade ce soir

Ce soir, le dernier concert de l'été est proposé aux Jardins de la Mansonière avec le Trio Sérénade. « À 20 h, les portes du jardin s'ouvrent. Déjà, un millier de petites flammes scintillent et guident vos pas à la découverte des différents jardins. Vous avez réservé votre place pour le concert. Un siège à votre nom vous attend. Vous avez donc tout le temps de flâner, de rêver, de vous émerveiller. Sous les grands chênes, vous pourrez vous abandonner aux délices de la musique, pendant une heure de musique classique », raconte Michèle Manson.
Pour ce dernier concert, le Trio Sérénade, composé de Julie Laillet (flûte), Séverine Joly (alto) et Nicolas Courtin (guitare) interprétera l'ouverture de La Pie Voleuse de Rossini et de nombreux airs de La Flûte Enchantée de Mozart. Un récitant, André Roche expliquera, entre chaque morceau, l'histoire de cet opéra de Mozart.
À l'issue du concert, le public pourra encore flâner dans les jardins, jusqu'à 23 h 30, ou visiter, dans l'espace d'accueil, l'exposition des oeuvres du peintre Marc Chatain.

25 août 2014

Prix d'honneur à tous les participants du premier rallye historique

« Prix d'honneur et félicitations aux treize participants de ce premier rallye historique dans la belle cité giroise riche d'histoire », proclamait Anne Dumonceau, l'organisatrice.
Rassemblés dans le jardin secret de la Taverne giroise, les treize participants ont pu déguster un somptueux Pimm's aux fruits et sans alcool, préparé par Jennifer, la souriante Écossaise, après deux heures de découverte du patrimoine historique et des Alpes Mancelles. « Un groupe sympa, curieux et attentif, avec un échange entre générations, enfants, parents, grands-parents, réunis par l'amour de la nature, de l'histoire du village girois, un vrai bonheur », commentait Anne Dumonceau, avant de donner les réponses au livret de parcours qui couvrait mille ans d'histoire du Moyen Âge.
L'espiègle Thimony, 9 ans, venu de Paris avec sa maman Michèle, ajoutait : « J'ai beaucoup appris, en particulier avec le mètre historique que l'on devrait ajouter à la liste des fournitures scolaires obligatoires pour la rentrée. »
Dans un joyeux dialogue avec l'organisatrice, tous étaient unanimes de l'intérêt de ce rallye découverte en réclamant une autre édition l'an prochain et en proposant d'autres circuits possibles dans la région. Anne Dumonceau, qui a créé des rallyes littéraires à Paris, réfléchit à en créer un « à Alençon, très riche d'histoires et de lieux à découvrir, mais c'est un gros travail de préparation. »
Satisfaction aussi des élues qui ont participé au rallye, le maire Florence Mauny Uhl et Frédérique Friot, qui soulignent « un beau succès qui élargit l'offre culturelle du village. Plusieurs romans sur la commune sont en cours d'écriture, ils pourraient permettre d'ajouter un volet littéraire au rallye historique. » Après remerciements et bisous à Jennifer pour un apéritif apprécié, rendez-vous est pris pour 2015.

20 août 2014

La restauratrice, Amélie Romet, prépare le Salon des Arts

Dans son atelier du Cormier, Amélie Romet, restauratrice de peintures, bois dorés et polychromes, prépare activement le Salon des métiers des arts qui se déroulera à la Halle au Blé, à Alençon, les 27 et 28 septembre. « J'ai très envie de mieux faire connaître cette passion de la restauration et les techniques très minutieuses qui me permettent de redonner de la vie à des oeuvres délaissées ou oubliées », explique l'artiste.
« Je suis un peu chirurgienne esthétique »
À l'occasion de ce salon, elle démontrera les différentes étapes de ce travail minutieux. Elle choisit actuellement des tableaux de tous formats, certains très abîmés, à la toile déchirée, aux peintures et vernis écaillés, pour illustrer le nettoyage patient, minutieux, la consolidation des toiles et supports, les retouches de peintures, en respectant le travail et la technique de l'artiste. « Je suis un peu une chirurgienne esthétique, réparatrice de l'outrage des ans. »
Objectif également de sa présence au Salon des Arts : persuader que chacun possède au fond d'un placard, dans un grenier, une oeuvre qui mériterait ce travail de renaissance. « Toute création artistique mérite de sortir de l'ombre, de retrouver sa vocation de plaisir esthétique. » Seul regret d'Amélie, dans cette préparation studieuse, ne pouvoir exposer un très grand et remarquable tableau de deux mètres sur trois, qui vient de lui être confié par des autorités ecclésiastiques, Les prêtres réfractaires de Laval, une oeuvre chargée d'histoire qu'Amélie se promet d'étudier pour lui redonner vie et éclat. Rendez-vous avec cette passionnée, samedi 27 et dimanche 28 septembre, à la Halle au Blé.
Amélie Romet, à la mairie de Sées,jusqu'au 13 septembre.
Amélie, au-delà de son métier de restauratrice où elle excelle, a décidé de se lancer récemment dans une recherche personnelle de création artistique.
Sur des toiles de tout format, elle peint en acrylique sur des sujets variés, les paysages des Alpes mancelles, les animaux, la nature... avec une technique particulière venue de la restauration, l'utilisation d'or sur toile.

15 août 2014

Le concours photo est ouvert jusqu'au 31 août

L'association des Amis de Saint-Céneri a lancé un concours photo, Mon Saint-Céneri, ouvert aux amateurs d'images, jusqu'au 31 août.
Fanny De Saint-Jores, l'animatrice de l'association, rappelle qu'il « faut respecter la date limite du dimanche 31 août. »
Conditions de participation
Pour participer, le sujet est libre. Tout ce qui touche le photographe à Saint-Céneri est autorisé : insolite, paysage, faune, flore, patrimoine, histoire...
Trois clichés papier sont à envoyer, couleurs ou noir et blanc, format A3 maximum, à remettre ou envoyer au Point info. Les oeuvres seront exposées dans l'église et présentées aux Journées du patrimoine, cette année.
Le jury, présidé par l'artiste Christian Malézieux, avec des photographes professionnels, décernera trois prix, récompensés par des oeuvres d'artistes girois.

13 août 2014

Opération balisage et entretien des sentiers de randonnée

Samedi après-midi, une vingtaine de bénévoles des Amis de Saint-cyrienne se sont retrouvés pour entretenir, rénover, améliorer le balisage des cinq circuits de promenade et randonnée, créés en 2012.
« Il convient d'entretenir, de valoriser, de compléter le balisage de ces sentiers. Chaque année, nous travaillons sur un ou deux parcours comme en 2013, le circuit 1, « Trotté par la Corniche », le circuit 4, la Sarthe et ses environs », explique Ismérie Werquin devenue vice-présidente des Amis de Saint-Céneri.
À la machette
Cette année, c'était donc au tour du circuit 2, « Vers la Ferrière-Bochard », balisage bleu, d'être l'objet des attentions de la vingtaine de volontaires. Équipements de randonnée, outils, peinture... Et même machette pour Aymeric, 15 ans, le lycéen parisien, fidèle de l'opération, pour protéger Gommette, la petite chienne Jack Russell, la mascotte de l'opération.
Dans une atmosphère conviviale et joyeuse, il a fallu pour les plus courageux, parcourir les 11 km du circuit, en longeant le bois de la Garenne, le bois du But vers la commune amie de la Ferrière-Bochard. « Un nom qui rappelle l'exploitation artisanale du fer autour du lieu-dit la Rousselière, minerai acheminé aux Forges de la Bataille près du Moulin de Trotté. »

Les cinq circuits de promenades balisés autour de Saint-Céneri

Depuis 2012, cinq circuits ont été balisés autour de la commune, sous l'impulsion de Guillaume Le Royer, président des Amis de Saint-Céneri et Ismérie Werquin, l'animatrice du Point info, pour valoriser le village niché au coeur des Alpes Mancelles. Ils ont motivé des bénévoles pour définir les tracés, recenser les points d'intérêts, le patrimoine, l'histoire, la difficulté des circuits, la durée.
Des balisages ont été mis en place avec des panneaux indicateurs colorés. Un partenariat a été négocié avec les communes propriétaires des chemins,  Saint-Céneri , la Ferrière-Bochard, Saint-Pierre-des-Nids, pour l'entretien des cheminements. Le succès est au rendez-vous avec une forte fréquentation de ces sentiers.
Le circuit 1, Trotté par la corniche, balisage vert
Longueur de 5,1 km. Durée 2 h. Passages pentus et caillouteux sur la corniche et le GR 36. Un site, le Moulin de Trotté sur la Sarthe, devenu gîte rural.
Le circuit 2, Vers la Ferrière Bochard, balisage bleu
Longueur, 11 km durée 3 h. Dénivelé 210 m. Pas de difficultés particulières. Circuit autour des mines de fer artisanales.
Le circuit 3, Les Mézazelères, balisage rouge
Longueur 4,1 km, durée 1 h 30. Des vues imprenables sur les hauteurs du village. Arrêt possible aux Jardins de la Mansonière (entrée 6 €). Un site remarquable, la Pierre Bécue, un gros bloc de granit en forme de bec, en bord de Sarthe.
Le circuit 4, la Sarthe et ses environs
Longueur 5,7 km, durée 2 h. Chemins au long des méandres de la Sarthe au coeur des collines.
Le circuit 5, En pleine campagne, balisage violet
Longueur, 9,1 km, durée 3 h. Entre Sarthe, campagne et forêts, un long circuit avec une grande diversité de paysages. Arrêt possible à la ferme Bétis le gué du Moulins et sa spécialité de formage blanc, le belot de  Saint-Céneri, beurre et yaourts au lait cru.
Informations et guide (3 €) au Point Info du village. Tél. 02 33 27 84 47 ou 06 80 05 02 47.

19 juillet 2014

Marc Chatain expose aux Jardins de la Mansonière

Lundi soir, dans le pavillon d'accueil des Jardins de la Mansonière, l'artiste Marc Chatain accrochait une vingtaine de tableaux. Ou plutôt, commandait à ses deux fidèles amis et complices de toujours, Cyril et Bob, la disposition, « normal, je suis nul en bricolage. Ils sont là depuis toujours pour m'aider. »
Tout à fait caractéristique d'un personnage atypique, sympa, aux multiples casquettes : éducateur à l'IME (institut médico-éducatif) l'Etape, vice-président des Amis de Saint-Céneri et animateur de la commission de sélection de la quarantaine d'artistes, retenus, chaque année, parmi une centaine de candidats, pour les Rencontres des Peintres. « Un énorme travail de contacts, d'échanges et des choix difficiles », confie l'intéressé. Conséquence, pour lui : « mon bonheur de peindre passe après. Depuis tout petit, je baigne dans la peinture avec des grands parents artistes. Mais c'est l'artiste girois, Christian Malézieux, qui a été mon mentor, mon guide, mon ami et qui m'a poussé à exposer, d'abord à la médiathèque, puis au gré des amitiés... »
Une vingtaine de tableaux exposés à la Mansonière
« Ma première exposition complète depuis longtemps. J'ai vraiment choisi des tableaux en résonance avec mon Saint-Céneri et mon jardin de La Mansonière, ma vision personnelle », explique Marc Chatain. Quant à la technique, toujours cette humilité, cette distance pudique, « moi, je barbote à l'humide. Tous mes supports sont en papier, ensuite aquarelle, acrylique, huile... Mes sujets : des lieux ,au gré de mes découvertes, de mes rencontres, de mes coups de coeur. »
Il reste discret sur son récent prix, reçu à la Biennale de Tinchebray. Et sur les projets de l'artiste, même réserve : « je suis trop flemmard, trop pris, trop riche d'échanges et d'amitiés. Peut-être, plus tard, je prendrai le temps de me consacrer à la peinture. »
Dommage car ce fantaisiste, amoureux de la vie et des copains, propose une très belle exposition qui mérite le détour.

15 juillet 2014

Avec Saint Scèn', la musique était dans le pré

La nouvelle municipalité, les Amis de Saint Céneri , le comité des fêtes et des mélomanes girois se sont mobilisés pour lancer le premier festival de musique, le Saint Scèn'« pour compléter l'offre artistique de la commune ». Une scène avait été installée samedi dans le pré de la chapelle, dans un cadre somptueux.
Beaucoup de crainte avec un temps détestable, averses et fraîcheur. Mais miracle de saint Cénerin, la pluie a épargné cette première édition qui s'est déroulée devant 400 spectateurs dans une ambiance champêtre. L'après-midi, le public a découvert de jeunes talents de la région comme le groupe pop-rock Contrast d'Alençon. Le soir, neuf groupes de folk-rock et jazz ont chauffé la scène.
Satisfaction de tous avec aussi une restauration de qualité : un vrai hamburger normand concocté par Le P'tit Caboulot et les sandwiches du terroir du comité des fêtes. Tous les bénévoles se déclarent prêts pour une édition enrichie en 2015.

Une distinction pour le sculpteur Serge Tourneur

Comme chaque week-end, le sculpteur girois Serge Tourneur accueillait des visiteurs dans son atelier au centre du village. Passionné, volubile, il expliquait les techniques et subtilités du travail du bronze à Frédéric et Virginie, venus samedi de Rouen. « Il m'a fallu trois ans de recherches pour obtenir la patine noire de ce buste. Travailler le bronze, c'est une longue patience, beaucoup de passion de la matière. »
Après avoir raconté le parcours d'une oeuvre comme le bronze magnifique de Jean Ferrat et son chien, la collaboration avec son maître, ami et désormais complice, Gérard Jarry dit Théo, ses sujets de société qui donnent une grande variété à son oeuvre, Serge Tourneur livrait la grande nouvelle : « L'Académie des arts, sciences et lettres de Paris vient de me décerner sa médaille d'argent pour 2014. Un honneur de figurer aux côtés de la médaille d'or décernée à Francine Leca, grande spécialiste de la chirurgie cardiaque, animatrice de l'association qui permet l'opération en France de jeunes enfants du monde entier, et de célébrités dans tous les domaines, artistiques et culturels. »
Repéré par un délégué de l'Académie lors d'une exposition, il a dû constituer un dossier sur son oeuvre et ses techniques. Une distinction qui vient après la reconnaissance du public, puisque Serge Tourneur a reçu en 2012 le Prix du public de la Rencontre des Peintres et il figurait encore au palmarès en 2013 et 2014.

11 juillet 2014

La commune homologuée « Petite cité de caractère »

Après le passage de la commission d'homologation des Petites cités de caractère en juin, les conclusions ont été rendues publiques vendredi dernier. C'est Daniel Chemin, président de l'association ornaise, qui a annoncé la bonne nouvelle : la commune, dont il est maire, est homologuée.
« L'homologation est valable cinq ans, explique t-il, avec des recommandations. Une autre commune ornaise a été homologuée, il s'agit de Saint-Céneri-le-Gérei. La commune de Bellême est également homologable, pour autant qu'elle soit candidate. Les Petites cités de caractère, en principe, doivent avoir entre 3 000 et 5 000 habitants, mais ce point n'est pas éliminatoire si par ailleurs, les autres critères sont respectés. En particulier que la commune témoigne d'un passé historique riche, dont il reste des témoignages. »
Concernant La Perrière, le critère de la population a évolué, car le village double sa population avec les résidents secondaires. Une signalétique mise en place par le département indiquera son appartenance aux Petites cités de caractère.
« L'objectif maintenant est de créer dans l'Orne un réseau de communes homologuées, comme Bellême, Sées, Le Sap, Putanges, Ecouché ou Longny. L'intérêt étant la préservation de leur patrimoine. » Un circuit découverte de ces villages pourrait être mis en place pour les visiteurs ou randonneurs, un atout touristique supplémentaire pour le département.

10 juillet 2014

Saint Scèn', un premier festival de musique, samedi 12 juillet

Un groupe de passionnés
Le premier festival girois de musique se déroulera samedi 12 juillet, à partir de 14 h, dans le pré de la chapelle.
Lors de la réunion de préparation, le maire Florence Mauny-Uhl a expliqué : « Nous avons la volonté dans notre projet municipal, Bien vivre à Saint-Céneri, d'élargir l'offre d'activités et de manifestations. Beaucoup de Girois regrettaient l'absence d'animations musicales. Mon conjoint, professeur au lycée Marguerite-de-Navarre, s'est intéressé au projet avec ses lycéens. Des musiciens girois comme Valentin Puech se sont manifestés. Nous avons sollicité les associations, le comité des Fêtes de Christian Buard, les Amis de Saint-Céneri de Guillaume Le Royer et Marc Chatain, qui ont accepté de se lancer dans ce défi ».
Les aspects matériels (sécurité, accès, parkings, sonorisation, restauration...) ont ensuite été calés avec les bénévoles et responsables d'associations.
Programme en deux parties
L'après-midi, à partir de 14 h, musique classique avec le violoncelliste Bernard Scoatariu, et tremplin pour les jeunes talents avec du rock et du folk : Contrast, The Hipes, Alexis Betis et le piano de Laurellen.
À partir de 19 h, une autre atmosphère musicale avec Valentin Peuch (folk-rock), Sylvain Fuchs Quartet (jazz), David Garcia (jazz), le Quartet Hot Club du Mans (jazz) et du jazz franglais (New Orleans, Dixieland).
Infos pratiques
La circulation reste ouverte dans le village avec cinq parkings signalés aux entrées.
Tarifs : l'après-midi, 3 € avec un soft ; soirée, 5 € avec consommation. Pass festival, 6 €. Restauration et buvette. Apportez chaises, fauteuils, transats.

Valentin Puech, le musicien girois, vit en Nouvelle-Zélande

Trois questions à...
Valentin Puech, un jeune musicien girois qui vit en Nouvelle-Zélande, et l'un des initiateurs du festival de musique.
Pouvez-vous vous présenter ?
J'ai 31 ans. Natif d'Alençon, je suis installé avec mes parents à Saint-Céneri depuis 2001. J'exerce comme musicien professionnel à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Je me produis dans des animations, des soirées privées, où mon rock acoustique rencontre un réel succès. Mais je suis fidèle à mon village où je reviens souvent.
Pourquoi ce projet de festival de musique à  Saint-Céneri ?
J'entendais souvent des amis girois évoquer l'absence de manifestations musicales à Saint-Céneri, en dehors des trois concerts de musique classique aux Jardins de la Mansonière. Dans ma famille, la musique est omniprésente avec mon père, Marc, amateur et pratiquant de jazz, et un frère musicien. Nous avons rejoint l'équipe municipale en associant des amis musiciens que nous rencontrons souvent.
Qu'allez-vous proposer durant ce festival ?
D'abord que ce premier rendez-vous soit populaire et convivial pour tous les âges, dans un cadre champêtre magnifique en bord de Sarthe. En soirée, je participerai avec mon rock acoustique, accompagné par mon père Marc, à l'ambiance jazz-folk. Ce sera aussi l'occasion de préparer mon projet de constituer un groupe, Folk in blue boy. Et j'espère que ce festival sera le premier d'une longue série.
Contact : Valentin Puech, tél. 06 83 86 68 77. Sur Youtube : www.youtube.com/user/valentinpuech

8 juillet 2014

Des plantes d'ombre pour les amateurs... éclairés

Même le temps médiocre, ce week-end, n'a pas réussi à décourager les jardiniers amateurs venus parfois de très loin (Rouen, Nogent-le Rotrou, Paris...) qui se sont pressés aux Jardins de la Mansonière autour des merveilles qu'exposait la renommée pépinière « Sous un arbre perché ». Implantée en Bretagne, près du parc régional d'Armorique, elle est spécialiste des plantes d'ombre.
Les jardiniers étaient heureux de retrouver Fabrice Gautier, de retour en Normandie, qui proposait une collection exceptionnelle d'hydrangeas et de plantes directement venues du Japon. Certaines très rares et inestimables. « Nous n'exposons pas, par exemple, l'hydrangea cirrata car elle pourrait être dérobée, bouturée, multipliée et tomber dans le circuit commercial, alors que nous produisons d'une manière artisanale. Nous la présentons sur demande aux amateurs » commente un Fabrice souriant malgré la pluie. Un vrai temps de plantes d'ombre qui ne supportent pas le soleil direct.
Prochaines manifestations
Exposition de peintures de Marc Chatain, artiste alençonnais et Girois de coeur, du 16 juillet au 21 septembre.
Deuxième concert de musique classique en nocturne, aux bougies, samedi 26 juillet à partir de 20 h 30. Eléonore Darmon (violon) et David Harlé (violoncelle) interpréteront des oeuvres de Bach, Haendel...

Les Amis de Saint-Céneri remercient les bénévoles

Les Amis de Saint-Céneri, avec Marc Chatain et Guillaume Le Royer, ont offert un pot amical, samedi, à la salle du conseil municipal, pour remercier les fidèles bénévoles qui ont contribué à la réussite de la Rencontre des peintres. Celle-ci avait rassemblé des milliers de visiteurs à la Pentecôte.

4 juillet 2014

Une initiative saluée par les anciens combattants

L'Écossaise Jennifer Dumbreck, tenancière de la Taverne Giroise depuis quelques mois, avait tenu à participer à sa façon aux commémorations du Débarquement avec une idée originale : « Faire revivre l'année 1944 dans la Taverne avec vêtements, coiffures, restauration, musique, atmosphère... et reverser tous les pourboires recueillis pendant le week-end du 6 juin à l'association des anciens combattants ».
Samedi dernier, Bernard Le Royer, président des anciens combattants de Saint-Céneri et de La Ferrière-Bochard, et Alain Lenormand, maire de La Ferrière-Bochard, ont salué cette initiative. « Les réactions des clients ont été très favorables et les dons nombreux, puisque Jennifer nous remet un chèque de 130 €. »
En remerciement, Bernard Le Royer a remis à Jennifer un joli bouquet. Il a annoncé que la belle exposition à La Ferrière-Bochard sur la guerre de 1914-1918, à partir des photographies de la revue L'Illustration, sera visible dans l'église de Saint-Céneri tout le mois d'août, à compter du samedi 2.

Christian Garreau a installé une boutique conviviale

Depuis le week-end de la Pentecôte, les touristes et visiteurs bénéficient d'un nouveau lieu convivial au centre du village. « Un concept innovant qui associe une boutique de beaux objets de décoration de la maison, d'artisanat, d'oeuvres artistiques, de produits de terroir, où vous pouvez bénéficier d'un salon de thé et d'une restauration rapide authentique dans le cadre reposant du jardin » explique Christian Garreau, l'animateur du lieu.
Girois depuis quatre ans, nouveau conseiller municipal, très investi dans l'animation du village, il transfère sa belle boutique de la Butte aux Lilas, au pied des vestiges du château médiéval, ouverte il y a trois ans. « Un lieu magique mais à l'accès peu visible et trop petit pour ce nouveau concept de lieu convivial. Il s'agit pour moi d'une offre complémentaire aux services proposés par les restaurants et bars du centre-bourg. »
Après un mois d'ouverture, le bilan est positif selon le propriétaire et les touristes rencontrés. La boutique-salon de thé en centre bourg est ouverte tous les jours, de 10 h à 19 h, sauf le jeudi.

2 juillet 2014

Une enveloppe de plus de 900 000 €

La communauté urbaine d'Alençon et ses 36 communes ont partagé l'attribution du fonds de péréquation.


Une enveloppe supérieure de 50%La communauté urbaine d'Alençon (CUA) bénéficie du fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC). Ce fonds est alimenté par les collectivités les plus « riches » au profit des collectivités moins favorisées.
Cette année, la CUA touche une enveloppe supérieure de 50 % par rapport à 2013 (927 500 € au lieu de 614 000 €). Cette hausse profite essentiellement à la communauté urbaine qui double son montant perçu (610 073 € contre 305 743 €).
« Cet argent est avant-tout destiné à financer des équipements structurants », a justifié Joachim Pueyo, maire d'Alençon et président de la Communauté urbaine.
Les 36 communes de la CUA se contentent d'une augmentation de 3 % de leur dotation. « La ville d'Alençon et les communes plus peuplées font un effort de solidarité pour donner les moyens aux communes rurales de diminuer leurs impôts locaux durant toute la période de lissage des taux, a commenté Joaquim Pueyo. Je rappelle que cette décision de baisse des taux locaux appartient ensuite à chaque commune. »
Répartition de l'enveloppe
Communauté urbaine d'Alençon (610 073 €), ville d'Alençon (83 499 €), Saint-Germain-du-Corbéis (15 185 €), Damigny (12 770 €), Condé-sur-Sarthe (11 811 €), Saint-Denis-sur-Sarthon (11 696 €), Valframbert (10 780 €), Radon (10 207 €), Arçonnay (10 018 €), Champfleur (9 621 €), Ciral (9 519 €), Hesloup (8 605 €), Gandelain (8 598 €), Saint-Paterne (8 267 €), Mieuxcé (7 909 €), Lonrai (7 721 €), La Ferrière-Bochard (7 681 €), Vingt-Hanaps (7 251 €), La Lacelle (6 312 €), Saint-Ellier-les-Bois (5 862 €), Semallé (5 728 €), Pacé (5 719 €), Ménil-Erreux (4 975 €), Larré (4 487 €), Colombiers (4 135 €), Cuissai (4 098 €), Le Chevain (3 946 €), Fontenai-les-Louvets (3 907 €), Livaie (3 874 €), Saint-Didier-sous-Ecouves (3 762 €), La Roche-Mabile (3 616 €), Saint-Nicolas-des-Bois (3 510 €), Forges (3 046 €), Longuenoë (2 835 €), Cerisé (2 780 €), Chenay (2 571 €), Saint-Céneri-le-Gérei (1 183 €).

28 juin 2014

6 Concerts en nocturne à Saint-Céneri

Michèle et Philippe Manson accueillent violon, alto, violoncelle et hautbois pour interpréter un quatuor de Mozart, la Fantaisie pour hautbois de Britten et le trio à cordes n° 2 de Beethoven. Jardin ouvert à la visite dès 20 h 30. Concert de 21 h 30 à 23 h. Promenade aux bougies jusqu'à minuit.Samedi 28 juin, dès 20 h 30, Jardin de la Mansonière, à Saint-Céneri

27 juin 2014

Les animations de l'été : concert, festival de musique, photos

Concert à la Mansonière
Le premier concert de musique classique a lieu samedi 28 juin, à partir de 20 h 30, dans le cadre somptueux des jardins illuminés par un millier de bougies, sous les chênes centenaires.
Olivier Mingam au violon, Marin Trouvé à l'alto, David Harlé au violoncelle et Luc Orsini au hautbois interpréteront le Quatuor pour hautbois en fa majeur de Mozart, la Fantaisie pour hautbois opus 2 de Britten et le Trio à cordes n° 2 de Beethoven.
Tarif, 10 € avec la visite des jardins. Début du concert à 21 h 30. Réservation conseillée au 02 33 26 73 24.
Premier festival de musique
Un groupe de passionnés et le maire Florence Mauny-Uhl proposent un premier festival de musique, Saint Scèn' le samedi 12 juillet. Dans le pré de la chapelle, rock, musique classique, jazz, folk... « Un moment convivial et populaire pour réunir Girois et mélomanes », selon Marc Puech, Girois et musicien.
Un événement en deux parties le 12 juillet. L'après-midi à partir de 14 h (entrée 3 €), du classique puis des lycéens avec rock et folk. Le soir à partir de 19 h (entrée 5 €), Valentin Puech (folk-rock), David Garcia (jazz flamenco), le New Orleans Dixieland (jazz franglais), Sylvain Fuchs Quartet (jazz), le Quartet Hot Club du Mans (jazz).
Le programme définitif sera présenté à la mairie, samedi 5 juillet, à 11 h 30. Renseignements : Valentin Puech, tél. 06 83 86 68 77.
Un concours photo
L'association des Amis de Saint-Céneri  lance un concours photo intitulé « Mon Saint-Céneri  » du 1er juillet au 31 août. « Vous y vivez, vous le visitez, vous aimez le village », alors prenez trois photos, format A4, sujets au choix et faites-les parvenir au Point Info.
Les oeuvres seront exposées du 15 juillet au 31 août dans l'église et présentées aux Journées du patrimoine. Le jury présidé par Christian Malézieux, avec des professionnels, décernera trois prix, début septembre.

30 mai 2014

Au mois de juin, le village prend des couleurs

Exposition à l'église
Dans la belle église romane, l'exposition des oeuvres de Gustave Collange (aquarelle, fusain, crayon...) est visible jusqu'au samedi 31 mai, de 9 h à 19 h. Un peintre de la lumière et de la nature du Pays d'Auge, des Alpes mancelles ou d'Alençon, jardinier en chef des jardins de la ville.
Atelier d'écriture à la Mansonière
Dimanche 1er juin, à 14 h 30, les amoureux de l'écriture ont rendez-vous pour une heure de visite des jardins, puis deux heures d'atelier d'écriture au gré de l'inspiration sous de grands chênes, dans la roseraie... L'après-midi s'achèvera par une collation.

22 mai 2014

Les Girois ont créé un superbe costume de lumière

Petit village, petits moyens financiers mais maximum d'idées... Les Girois se mobilisent chaque année, avec les associations et la municipalité, pour créer un superbe costume de lumières, bougies, projecteurs sur l'ensemble du patrimoine communal.



Les promeneurs ont pu profiter du spectacle samedi dernier. Dès l'entrée du village, la stèle rappelant le siège et la destruction du château pendant la Guerre de Cent ans était illuminée. Un chemin de lumières avait été installé dans l'église romane, et la descente vers la chapelle Saint-Cénerin en bord de Sarthe était balisée de bougies.

21 mai 2014

Un premier vide-jardin convivial à la Mansonière

Toujours en quête de nouvelles animations, Michèle et Philippe Manson organisaient un premier vide-jardin, dimanche. Belle surprise, dès 11 h, le parking des Jardins de la Mansonière attestait de la réussite de l'opération.
Dans le bel espace d'accueil, sous les gloriettes et les frondaisons, peu d'exposants mais des passionnés venus parfois de loin comme Chantal et Jean, de Caen. « Nous avions beaucoup de petits matériels intéressants pour d'autres jardiniers et c'était l'occasion de visiter la Mansonière. » Geste à l'appui, Jean explique l'utilisation d'une étonnante canne tressée avec panier, pour la récolte des champignons.
Dominique Courciol, de Colombiers, proposait de beaux paniers et des équipements en osier. Anne et Thierry Masseaut, de Beaumont-Pied-de-Boeuf, vendaient des vieux outils étonnants d'ingéniosité et des poteries.
Ce premier vide-jardin réussi, empreint d'échanges et de convivialité, trouvera certainement sa place dans le calendrier 2015.

16 mai 2014

La répétition du Choeur d'hommes a fait église comble

Bonne surprise pour les animateurs des Amis de Saint Céneri , mardi soir, la belle église giroise était trop petite pour accueillir le public nombreux, pour la répétition du récital du Choeur d'hommes du Bocage.
« Ce groupe corse, avec Arnaud, Mehdi, Joël, Gabriel et Etienne, nous a proposé cette répétition en public de leur répertoire de chants corses, basques et russes, des pays de tradition de chorales d'hommes. Avec l'accord de l'abbé Crétois, le curé de la paroisse, nous avons été très heureux d'accueillir un groupe sympathique et talentueux », explique Marc Chatain, vice-président des Amis de Saint Céneri.
Dans une ambiance festive, le groupe constitué par hasard dans le Bocage, au pied du Mont des Avaloirs, a proposé des chants polyphoniques de montagne, les paghelles corses, les chants béarnais ou russes, entrecoupés d'anecdotes, d'explications. Tous les mélomanes s'accordaient à trouver « une harmonie vibrante entre la puissance des voix et la magnifique résonance sous les voûtes de l'église, une vraie réussite musicale et humaine ! »

11 mai 2014

Les Jardins de la Mansonière organisent un vide-jardins

Les Jardins de la Mansonière, situés sur les hauteurs de Saint Céneri-le-Gérei, l'un des 125 Plus beaux villages de France (PBVF), au coeur des Alpes Mancelles, innovent avec un premier vide-jardins, dimanche 18 mai, de 10 h 30 à 18 h 30.
« Quand nous démarrons les travaux pour l'ouverture des Jardins en avril, nous mettons de côté des outils, des décorations, des vases, des structures qui ne servent plus. Bon nombre de jardiniers accumulent ainsi des objets qui pourraient être vendus ou échangés entre particuliers. Pourquoi ne pas organiser une telle rencontre ? » expliquent Michèle et Philippe Manson.
Profiter d'une expo
L'entrée et l'emplacement dans les Jardins seront gratuits. « Pour l'instant, il y a peu d'inscriptions, les jardiniers hésitent encore, c'est pourtant l'occasion de renouveler son matériel ou de trouver de bonnes idées. »
Les amateurs pourront profiter également de l'exposition « Aquarelles », d'Isabelle Nicolas-Maignan, de la visite des Jardins de plus en plus fréquentés depuis le passage dans l'émission de Stéphane Bern, Les plus beaux jardins de France.
Les mélomanes attendent le premier concert de musique classique en nocturne, dans les Jardins illuminés par un millier de bougies et sous les chênes centenaires.
Le Quatuor hautbois et cordes interprétera Mozart, Britten et Beethoven, le samedi 28 juin.

5 mai 2014

L'ouverture automatique de la chapelle a été inaugurée

Samedi matin, dans le pré communal descendant vers la chapelle du Petit-Saint-Célerin et la Sarthe, Guillaume Le Royer, le président de l'association des Amis de Saint Céneri, le maire Florence Mauny Uhl et Arsène Guillmeau, l'adjoint aux travaux, inauguraient le système automatique d'ouverture de la chapelle pour les touristes.
Isolée au milieu de ce vaste pré, il a d'abord fallu sécuriser et protéger les vitraux puis en partenariat avec la Fondation du patrimoine, faciliter l'accès à la chapelle sans la présence d'un personnel de permanence. Arsène Guilmeau a réussi à trouver la solution, une gâche électrique intégrée à la porte et programmée tous les jours de, 9 h à 20 h, pendant la saison touristique.
L'occasion aussi de lancer une nouvelle souscription pour poursuivre les travaux de restauration, la fondation du Patrimoine abondera par une subvention au niveau des dons.

3 mai 2014

Un riche programme d'animations au mois de mai

Avec le printemps, le beau village se réveille. La nouvelle municipalité autour du maire Florence Mauny Uhl, les Amis de  Saint Céneri présidés par Guillaume Le Royer et le comité des fêtes proposent un riche programme pour le mois de mai.
Ouverture de la chapelle
L'association des Amis de Saint Céneri a souhaité régler le problème de l'ouverture aux visiteurs de la chapelle du Petit Saint-Célerin, isolée dans le vaste pré qui descend vers la Sarthe. Après la protection des vitraux, un système automatique d'ouverture a été soumis au conseil municipal et à la Fondation du patrimoine.
« Une gâche électrique installée dans la porte permet aux visiteurs de pénétrer tous les jours, de 9 h à 20 h pendant la saison, sans intervention de responsable » explique Arsène Guilmeau, l'adjoint aux travaux.
Inauguration de l'ouverture, samedi 3 mai, à 11 h.
Exposition de peinture à l'église
Gustave Colange, jardinier en chef de la ville d'Alençon à partir de 1938, a parcouru toute la région pour peindre des paysages lumineux. Un peintre, « l'amant de la lumière », à l'image de son maître Claude Monet.
Sa fille Madeleine Juhel, la Giroise, propose une magnifique collection d'une quarantaine de tableaux qui sera magnifiée par le cadre chaleureux de l'église.
Vernissage le samedi 3 mai, à 18 h. Exposition du 1er au 31 mai, de 9 h à 19 h, tous les jours.
Polyphonies corses
Un concert des Polyphonies corses sera proposé par les Amis de Saint Céneri le mardi 13 mai, à 20 h 30, en l'église.
Repas champêtre


25 avril 2014

Les collégiens de Moulins-le-Carbonnel créent une BD

Deuxième atelier avec des élèves pour Laurent Paturaud, le graphiste-illustrateur en résidence avant la Rencontre des peintres de la Pentecôte. Après les écoliers de La Ferrière-Bochard, c'était au tour des collégiens de Moulins-le-Carbonnel, accompagnés par leur professeur d'arts plastiques Auguste Mabilais. Même démarche : une préparation en cours et une sortie à Saint-Céneri.
Au programme, mardi, une visite du village, une recherche historique en particulier à la chapelle du pré de la Sarthe avec ses légendes, les fresques de l'église, le vieux pont, l'auberge des Soeurs Moisy, dont il fallait tirer trois croquis. Autre moment artistique instructif, la visite de l'atelier du peintre girois Christian Malézieux.
Échanges et travail graphique avec Laurent Paturaud pour définir, à partir des photographies et croquis, le lieu précis où se déroulera la strip-bande dessinée horizontale en trois tableaux. L'artiste se rendra ensuite à trois reprises au collège des Alpes mancelles pour créer la séquence animée.

22 avril 2014

Laurent Paturaud guide les écoliers de La Ferrière-Bochard

Vendredi après-midi, Marc Chatain, l'animateur des Amis de Saint-Céneri, et l'illustrateur Laurent Paturaud accueillaient les vingt et un CE2 et CM1 de la classe de Virginie Lagrée Biard. Dans le cadre historique de l'Auberge des Soeurs Léonie et Adélaïde Moisy, les enfants allaient d'abord découvrir les fameuses silhouettes de la salle des Décapités.
L'artiste en résidence avait rencontré les enfants dans leur école pour préparer la visite. Munis d'un questionnaire très détaillé, ils écoutaient attentivement l'exposé historique de Marc Chatain avant un passionnant travail de groupe sur les techniques de ces illustrations murales. Dans la salle du bas, travail de la lumière sur la silhouette du visage, chaque enfant réalisant son profil sur calque, à l'aide d'un ingénieux montage d'ombres chinoises. « Pas facile de se placer pour avoir un bon profil » selon Lucas et Roben, 9 ans.
A l'étage, accompagné par deux parents, Evelyne Colasse et Sophie Letourneux, un autre groupe se livre à une minutieuse enquête sur l'identité des silhouettes et des peintures murales de la salle des Décapités. Clara, 9 ans, en CE2, a vite trouvé que la grande peinture représente Mary Renard et Paul Saïn. D'autres s'étonnent des tableaux de la mer, « les soeurs Mosiy voulaient découvrir l'océan raconté par les peintres de passage à l'auberge ».
Après cette visite à Saint-Céneri et quatre séances à l'école, il s'agira, avec les conseils de Laurent Paturaud, de réaliser un strip-bande dessinée avec pour décor, un lieu précis et unique pour situer l'action du récit. Ce travail, qui passionne visiblement les écoliers, sera exposé lors de la Rencontre des peintres aux trois jours de la Pentecôte.

En résidence avant la Rencontre des peintres

Chaque année, l'association des Amis de Saint-Céneri invite un artiste en résidence dans le cadre de la Rencontre des peintres du week-end de la Pentecôte. Pour 2014, place à un nouveau domaine, l'univers de la bande dessinée avec une figure régionale bien connue, Laurent Paturaud. Vendredi après-midi au Point Infos, il préparait le programme de ses deux semaines de travail.
Natif de Chartres, âgé de 45 ans, Laurent Paturaud raconte sa passion de toujours pour le dessin : « J'aime raconter des histoires en les illustrant ». La belle histoire commence en 2000 où il est repéré lors d'un concours des Editions Glénat avec une BD, Les passants du clair de lune, un récit ésotérique de l'histoire de la Renaissance.
Un artisan de la bande dessinée
Désormais, il expose régulièrement, illustre des ex-libris, crée des affiches, anime des stages de BD. En 2005, il s'installe à Alençon. Passionné par l'Histoire, du Moyen Age au XIXe siècle, il vient de publier Victor Hugo aux frontières de l'exil (éditions Maghen) avec Esther Gil.
Laurent Paturaud se définit comme « un artisan de la bande dessinée qui dessine ses planches, peint en direct à la gouache et l'acrylique, bien loin des techniques du numérique ». Pendant ses deux semaines de résidence, il animera des rencontres avec les écoliers de La Ferrière-Bochard et les collégiens de Moulins-le-Carbonnel. L'objectif est de créer des bandes

15 avril 2014

Amélie Romet expose dans les Alpes mancelles

Au cours des Journées européennes des métiers d'art, les 4, 5 et 6 avril, les amateurs ont pu découvrir le talent et le minutieux travail d'Amélie Romet, restauratrice de peintures, tableaux, bois dorés et polychromes. Autre facette de cette passionnée d'arts, Amélie Romet peint avec ardeur et modestie depuis une douzaine d'années.
Il faut traverser la belle demeure du Cormier pour accéder à l'atelier de peintre, bien distinct de l'atelier de restauration. Au milieu d'oeuvres de tout format, palettes colorées, chevalet installé près de la douce lumière d'une fenêtre, Amélie explique : « Des créations à partir du spectacle de la nature, la forêt, les rivières, la neige, les animaux mais en interprétant le figuratif avec simplicité. La lumière qui joue sur un feuillage me fascine, la mise en couleurs à partir d'une vaste palette me ressource ».
Seul lien avec son activité de restauratrice de tableaux, l'utilisation de la feuille d'or sur certains paysages et monuments du patrimoine local, chapelle et église romane. Discrète, elle avait peu exposé. Désormais, elle s'offre au regard et à la critique du public en deux lieux fréquentés des Alpes mancelles. En avril et en mai, ce sera à l'Auberge des peintres à Saint-Céneri, du nouveau propriétaire Julien Decarieux. Et une vingtaine de tableaux seront exposés au salon de thé du Domaine du Gasseau, à Saint-Léonard-des-Bois, pendant toute la saison.
Contact : Amélie Romet, Le Cormier à Saint-Céneri-le-Gérei. Tél. 02 33 26 77 64. Les sites : peintre : amelierometpeintre. jimdo.com ;
restauratrice : restauration-tableaux-amelie.com










9 avril 2014

Marc Chatain expose ses oeuvres au P'Tit Caboulot

t est dit dans le nom de cet étonnant bar-restaurant situé en bord de Sarthe après le vieux pont. Convivialité, chaleur de l'accueil, un brin de folie de Cathy et Manu, les propriétaires installés l'été dernier. « Ici, on s'y sent bien en toute simplicité, c'est mon refuge girois », explique le peintre Marc Chatain, un familier du lieu.
Les deux propriétaires ont été ravis quand Marc Chatain, l'animateur des Rencontres des peintres de la Pentecôte, a fait ce constat : « Je m'occupe de promouvoir les autres artistes et j'en oublie d'exposer mon travail de peintre. Chez Manu, j'expose une quinzaine de petits formats sur le thème du village girois, en aquarelles, acryliques et encres. C'est pour moi la préparation idéale pour ma première exposition à Saint-Céneri, dans les Jardins de la Mansonière, du 16 juillet au 21 septembre ».

8 avril 2014

Le nouvel atout charme de Saint-Céneri-le-Gérei

Florence Mauny Uhl, 39 ans, succède à Ken Tatham à la mairie. À la tête d'une équipe rajeunie et féminisée : il n'y a que quatre hommes au conseil !


À Saint-Céneri-le-Gérei, l'un des plus beaux villages de France, on cultive l'art du contre pied. En 1995, la centaine d'électeurs choisit pour premier magistrat, Ken Tatham, un Anglais... alors que le château du village, défendu par Ambroise de Lore et Jean Armange, fut détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans en 1434 !Dans ce village à la sociologie particulière, animé par des artistes, des Girois amoureux du patrimoine, des Parisiens et des Alençonnais en résidence secondaire, des ruraux, on s'attendait à voir la vieille garde reprendre le flambeau après le départ annoncé de Ken Tatham et de figures emblématiques comme l'ancien ministre Alain Lambert.
Surprise, une charmante jeune femme, Florence Mauny Uhl, arrive à la tête d'une liste rajeunie, féminisée avec sept femmes et seulement quatre conseillers sortants.
Sourire timide mais forte personnalité
Florence Mauny Uhl, 39 ans, architecte diplômée d'État, est arrivée à 
Saint-Céneri en 2011. « Avec mon mari, qui est professeur, après avoir exercé en région parisienne, nous souhaitions retrouver une vie et un rythme plus tranquilles. Nous sommes tombés sous le charme de Saint-Céneri. J'ai ouvert un cabinet d'architecte dans le village, mon mari enseigne à Alençon. »
Son engagement dans la vie communale est le prolongement de son intérêt pour l'urbanisme, nourri des rencontres avec les décideurs de la région parisienne.  
Madame le maire affirme déjà une forte personnalité derrière son sourire timide. « Je ne peux travailler qu'en confiance en déléguant des compétences, explique-t-elle. J'ai rencontré de nombreux Girois lors de la tournée électorale. » Elle a prévu d'être à leur écoute aux horaires d'ouverture de la mairie, les lundi, jeudi et samedi, de 9 h 30 à midi.
« Des réunions de concertation sont programmées pour recueillir les avis de la population, comme pour le contrat de mise en valeur du patrimoine. »
Ce premier mandat de maire appellera-t-il d'autres responsabilités politiques ? « Je n'exclus rien, tout m'intéresse dans l'intérêt collectif », répond Florence Mauny Uhl. Sans hésite
r Saint-Céneri -le-Gérei, l'un des plus beaux villages de France, on cultive l'art du contre pied. En 1995, la centaine d'électeurs choisit pour premier magistrat, Ken Tatham, un Anglais... alors que le château du village, défendu par Ambroise de Lore et Jean Armange, fut détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans en 1434 !Dans ce village à la sociologie particulière, animé par des artistes, des Girois amoureux du patrimoine, des Parisiens et des Alençonnais en résidence secondaire, des ruraux, on s'attendait à voir la vieille garde reprendre le flambeau après le départ annoncé de Ken Tatham et de figures emblématiques comme l'ancien ministre Alain Lambert.
Surprise, une charmante jeune femme, Florence Mauny Uhl, arrive à la tête d'une liste rajeunie, féminisée avec sept femmes et seulement quatre conseillers sortants.
Sourire timide mais forte personnalité
Florence Mauny Uhl, 39 ans, architecte diplômée d'État, est arrivée à 
Saint-Céneri en 2011. « Avec mon mari, qui est professeur, après avoir exercé en région parisienne, nous souhaitions retrouver une vie et un rythme plus tranquilles. Nous sommes tombés sous le charme de Saint-Cénerii. J'ai ouvert un cabinet d'architecte dans le village, mon mari enseigne à Alençon. »
Son engagement dans la vie communale est le prolongement de son intérêt pour l'urbanisme, nourri des rencontres avec les décideurs de la région parisienne.
Madame le maire affirme déjà une forte personnalité derrière son sourire timide. « Je ne peux travailler qu'en confiance en déléguant des compétences, explique-t-elle. J'ai rencontré de nombreux Girois lors de la tournée électorale. » Elle a prévu d'être à leur écoute aux horaires d'ouverture de la mairie, les lundi, jeudi et samedi, de 9 h 30 à midi.
« Des réunions de concertation sont programmées pour recueillir les avis de la population, comme pour le contrat de mise en valeur du patrimoine. »
Ce premier mandat de maire appellera-t-il d'autres responsabilités politiques ? « Je n'exclus rien, tout m'intéresse dans l'intérêt collectif », répond Florence Mauny Uhl. Sans hésiter.

Fanny de Saint Jores, nouvelle animatrice du Point Infos

Le Point Infos, situé au centre du village, tout près de l'Auberge des Soeurs Moisy, est un relais indispensable pour l'information des touristes et visiteurs. Guillaume Le Royer, président des Amis de Saint-Céneri-le-Gérei et Marc Chatain, vice-président, ont accueilli début avril Fanny, la nouvelle animatrice.
« Nous gérons ce Point Infos qui a accueilli 8 858 visiteurs en 2013. Lieu d'accueil incontournable, mais qui pose un problème d'emploi car c'est une activité saisonnière de six mois, expliquent-ils. La Communauté urbaine d'Alençon, consciente de l'importance touristique de Saint-Céneri, a décidé de subventionner le Point Infos. Nous avons l'espoir que l'emploi recruté trouvera un complément de travail à l'office de tourisme et sera donc stabilisé. »
Valoriser le patrimoine
Fanny de Saint Jores, 24 ans, large sourire, raconte : « Après un master en valorisation du patrimoine, j'ai exercé pendant six mois au château de Chaumont-sur-Loire comme guide et animatrice culturelle. Par Pôle Emploi, j'ai vu que Saint-Céneri  recrutait avec un contrat similaire de six mois, de fin mars à septembre. Mon profil et mon expérience ont intéressé les Amis de Saint-Céneri ».
La priorité fixée est l'accueil le week-end, de 10 h à 18 h. En plus, Fanny guidera les visites de l'Auberge des Soeurs Moisy et participera aux manifestations comme les Rencontres des peintres à la Pentecôte.
Les chemins de randonnée autour du village seront valorisés. Ismerie Werquin, maintenant dans le bureau des Amis de  Saint-Céneri, qui a occupé ce poste d'animatrice, pourra l'aider puisqu'elle est à l'origine du balisage et du document d'information.

7 avril 2014

Jennifer, une Écossaise, à la tête de la Taverne Giroise

Une Écossaise d'Edimbourg, Jennifer Dumbreck, 37 ans, a repris en février la Taverne Giroise, un bar-café, idéalement situé face à l'Auberge des Soeurs Moisy et à proximité du Point Infos.
Mariée, deux enfants (Reuben, 4 ans, Daniel, 2 ans), grand sourire chaleureux, parlant un français encore hésitant qui ajoute à son charme, elle raconte avec humour un parcours atypique qui l'amène à Saint-Céneri. « Jamie, un beau-frère qui vit à Saint-Céneri, m'a signalé la vente du commerce. En Ecosse, j'ai travaillé dans le commerce du whisky, j'avais envie de créer un univers d'échanges convivial et sympa. »
Opération séduction réussie, le bar s'est transformé comme un pub écossais avec un coin cosy relaxant : canapé, fauteuils, télévision. Aux murs, d'amusantes ardoises en franglais (« Ce moment, when you start, pensez en deux langues, at the same temps ») annoncent des spécialités : des pâtisseries sèches et colorées, les fameux scones, le rockyroad, les sandwiches au saumon écossais bien sûr...
Sur les étagères, une multitude de flacons de vieux whiskys : « J'espère organiser bientôt des soirées de dégustation ». Autre volonté, affirmée avec le sourire, « ouvrir les lieux aux artistes ». En ce moment, c'est le Girois Cephas qui expose ses oeuvres. Autres atouts, la terrasse face à l'Auberge Moisy et l'ouverture d'un petit jardin secret de rocailles, enchâssé dans les vieilles pierres des maisons.

1 avril 2014

Florence Mauny-Uhl élue maire dans une ambiance conviviale

La transmission de pouvoirs entre Ken Tatham, le maire sortant, et la nouvelle équipe dirigée par Florence Mauny-Uhl s'est effectuée dans une ambiance quasi-familiale, samedi matin. L'expérimenté Ken Tatham avait tenu à donner de la solennité à ce passage de relais à une équipe largement remaniée et rajeunie.
Pas de public dans la belle salle du conseil, quand Ken Tatham avec « une certaine émotion et une grande fierté » a fait s'asseoir les nouveaux conseillers dans l'espace public, avant de les appeler un à un, dans l'ordre des voix recueillies lors du scrutin, vers la grande table ovale du conseil. Clin d'oeil et référence au passé quand l'ancien maire rappelle que « compte tenu du budget réduit, les anciens conseillers avaient acheté leur chaise et apposé une plaque sur chaque chaise. N'enlevez pas ces plaques, elles symbolisent la continuité de notre mission pour le bien-vivre à Saint-Céneri ».
Pour la responsabilité de premier magistrat, une seule candidate, la souriante Florence Mauny-Uhl qui, sans surprise, recueille onze votes. Pour le poste de premier adjoint, élection à l'unanimité de l'inusable Arsène Guilmeau. Pour le second poste d'adjoint, petite surprise avec deux candidats, l'expérimenté et doyen Philippe Foret, 67 ans et le jeune Richard Marquet, 36 ans. Dans une atmosphère détendue, Philippe Foret l'emporte avec sept voix et quatre voix à Richard Marquet.
Étonnement des nouveaux lorsque la liste des commissions de la précédente mandature, pas moins de huit, est communiquée et en plus, la longue liste des délégations à différents organismes. « Dans un petit village, vous serez très sollicités. Mais aucune commission n'est fermée, vous pourrez solliciter de simples citoyens girois pour leur expertise. »

28 mars 2014

De nombreuses animations pendant les six mois d'ouverture

Du 11 avril au 21 septembre
Les Jardins de la Mansonière ouvrent le vendredi 11 avril et jusqu'au dimanche 21 septembre, toujours de 14 h 30 à 18 h 30.
Du 11 avril au 31 mai, ouverture les vendredi, samedi, dimanche et jours fériés. Du 1er juin au 31 août, tous les jours, sauf lundi et mardi. Du 1er septembre au 21 septembre, les vendredi, samedi, dimanche. Ouvert sur rendez-vous pour les groupes de novembre à mi-avril. Entrée : 6 €, 3 € pour les enfants de 3 à 12 ans.
Un vide-jardin le 18 mai
Une nouveauté, les Jardins proposeront gratuitement un espace pour vendre un outil de jardin, une décoration, un matériel... qui ne plaisent ou ne servent plus. Lieu d'échanges et de rencontres, cette journée du dimanche 18 mai, de 10 h 30 à 18 h 30, est réservée aux particuliers.
Les manifestations
Samedi 5 juillet et dimanche 6, week-end autour des hydrangeas avec la participation de la pépinière Sous un arbre perché. De 10 h 30 à 18 h 30. Gratuit.
Dimanche 1er juin et dimanche 14 septembre, un atelier « écritures » sur le thème du jardin, animé par Céline Bourgoin. Après une visite guidée, expression écrite, textes, poèmes... Dix places maximum. Renseignements et réservations au 06 60 85 95 ou surleboutdelaplume@voilà. fr
Des expositions
Du 11 avril au 25 mai, « Aquarelles » d'Isabelle Nicolas-Maignan. Du 29 mai au 14 juillet, « Paysages du Perche », huiles d'Annie Hovanessian. Du 14 juin au 21 septembre, « Sculptures dans le jardin », de Pascal Douillard. Du 16 juillet au 21 septembre, « Peintures » de Marc Chatain. Entrée 6 € avec la visite des Jardins.
Concerts en nocturne
Concerts de musique classique dans les jardins illuminés par 1 000 bougies, sous les chênes séculaires. Entrée 10 €, visite du jardin comprise.
Samedi 28 juin, Quatuor hautbois et cordes, oeuvres de Mozart, Britten, Beethoven.
Samedi 26 juillet, Duo David Harlé, Eléonore Darmon, oeuvres de Bach et Haendel.
Samedi 30 août, Trio Sérénade (violon, flûte, guitare). Ouverture de La Pie voleuse et extraits de La Flûte enchantée.
Visites guidées
Avec les propriétaires, visite guidée à partir de 15 h, d'une durée de deux heures, suivie d'une table ronde, d'échanges autour d'un thé, dans l'espace rencontres.
Uniquement sur inscriptions de 5 à 12 personnes. Tarif 10 €. Les dimanches 11 mai, 15 juin, 20 juillet, 10 août, 21 septembre.
Philippe et Michèle Manson finissent la signalétique de la nouvelle plate-bande avec arbustes, vivaces, plantes basses dans une symphonie de couleurs chaudes.

Les Jardins de la Mansonière préparent la nouvelle saison

Par un bel après-midi ensoleillé mais frisquet de mars, Michèle et Philippe Manson mettent la dernière main aux préparatifs de l'ouverture des Jardins qui aura lieu le vendredi 11 avril.
« Beaucoup de travail pendant la période hivernale mais nous serons prêts pour cette nouvelle saison. Les Jardins de la Mansonière sont maintenant reconnus, répertoriés chez les spécialistes et voyagistes. La participation à l'émission de Stéphane Bern, Le jardin préféré des Français, a ajouté des demandes d'informations, des consultations de notre site. Il ne faudra pas décevoir les nouveaux visiteurs. »
Des tons fauves
Le temps de cet hiver, d'abord très pluvieux puis un épisode de chaleur et de sécheresse, a finalement été favorable. « Nous avons complètement restructuré une grande plate-bande dans la partie basse des jardins. Une belle symphonie d'arbustes, de plantes vivaces dans les tons chauds, fauves, rouges. Il faut maintenant être patient » expliquent les propriétaires.
Pendant cette période, c'est aussi une quête en Belgique de plantes originales, vivaces étonnantes et d'idées nouvelles. La mise en place se poursuit avec une végétation en avance, « les couleurs sont déjà magnifiques ». Et une nouveauté cette année, un vide-jardin pour les particuliers, dimanche 18 mai.
Autre sujet de satisfaction, la stabilité et la compétence de l'équipe avec Muriel Leconte, Patrice Amiot, Bertrand Ameslon.

26 mars 2014

Les jeux sont (presque) faits dans la CUA

Seulement trois des trente-six communes de la Communauté urbaine d'Alençon vivront un second tour, dimanche. Jusqu'à présent, tous les maires qui se représentaient ont été réélus.


Peu d'électeurs au 2e tourSur les 35 communes que compte la Communauté urbaine d'Alençon (CUA) en dehors de la ville d'Alençon, deux seulement vivront un second tour, dimanche prochain.
A Fontenai-les-Louvets, sept candidats sur deux listes ont été élus. Il reste encore quatre sièges à pourvoir. Le maire Guy Babin ne se représentait pas.
A La Roche-Mabile, il s'agira en fait du premier tour, puisque la préfecture n'avait enregistré aucune candidature pour le 23 mars. Finalement, le maire et sept membres de l'ancienne équipe municipale ont décidé de se présenter, accompagnés de trois autres personnes (lire en page 8).
Les maires qui restent
Les 24 maires qui briguaient un nouveau mandat ont tous ont été réélus (en tant que tête de liste ou candidat).
Il s'agit de Michel Mercier à Saint-Paterne ; Jean-Louis Richard à Gandelain ; Alain Lenormand à La Ferrière-Bochard ; Jean-Pierre Russeau au Chevain ; Philippe Monnier à Longuenoë ; Léonce Thulliez à Radon ; Jean-Luc Troussard à Saint-Didier-sous-Ecouves ; Patrice Lambert à Vingt-Hanaps ; Patrick Cousin à Cerisé ; François Hanoy à Champfleur ; Jean-Marie Leclercq à Cuissai ; Pascal Devienne à Damigny ; Mireille Chevallier à Héloup ; Vivianne Fouquet à La Lacelle ; Jérôme Larchevêque à Ménil-Erreux ; Michel Julien à Saint-Denis-sur-Sarthon ; Gérard Lurçon à Saint-Germain-du-Corbéis ; Gérard Lemoine à Saint-Nicolas-des-Bois ; Jean-Patrick Leroux à Semallé ; Francis Aïvar à Valframbert ; Jacques Esnault à Condé-sur-Sarthe ; Denis Launay à Arçonnay ; Joseph Lambert à Chenay et Emmanuel Roger à Colombiers.
Les nouveaux venus
Parmi les nouveaux venus, quatre siégeaient déjà au conseil municipal de la commune dont ils briguent aujourd'hui l'écharpe de maire : Yannick Dudouit, conseiller à Forges (maire sortant Jean-Pierre Bellier) ; Daniel Bernard, maire adjoint à Pacé (maire sortant Françoise Chauvin) ; Serge Lambert, adjoint à Larré (maire sortant Alain Berthelot) ; et Sylvain Launay, adjoint à Lonrai (maire sortant Hervé Quérel).
Le renouvellement est assuré par Nathalie Ripaux à Mieuxcé (maire sortant Michèle Tirel) ; Florence Mauny-Uhl à  Saint-Céneri-le-Gérei (maire sortant Ken Tatham) et Jean-Marie Gallais à Saint-Ellier-les-Bois (maire sortant Annick Sellos).
Situation identique à Ciral : le maire sortant, Jean-Pierre Parfait, ne se représentait pas, et la liste élue dimanche dernier ne comportait aucun conseiller municipal.
Autre cas de figure : à Livaie, aucun candidat n'était déclaré n° 1 sur la liste élue au premier tour. Le successeur de Bruno Cauchy sera connu dimanche à 20 h 30.

22 mars 2014

Amélie Romet ouvre son atelier aux Journées des métiers d'art

Découvrir des techniques

Les 4, 5 et 6 avril se dérouleront les Journées européennes des métiers d'art. « Une occasion de rencontre, de démonstrations de savoir-faire, de découverte d'activités, de techniques peu connues » explique Amélie Romet, artiste restauratrice de peinture, bois dorés et polychromes.
Un travail minutieux
Dans son vaste atelier du Cormier, aux murs couverts de tableaux, elle a installé sur sa table une petite miniature sur bois en cours de restauration. « Ne pas trahir l'artiste, procéder après mûre réflexion, par petites touches, pour réparer les outrages du temps. Les vernis ont souvent mal vieilli, il faut décaper au bistouri ou par solvant avant de reprendre les couleurs à l'identique. » Travail minutieux, patient, respectueux, parfois précédé de longues recherches comme avec une lampe UV pour déterminer les couches et retouches déjà effectuées.
Autre exemple, de très anciennes icônes avec des caractères en cyrillique, très abîmées avec des déchirures, des pertes de matière qu'il va falloir combler. Amélie est intarissable sur cet art de la restauration et veut faire partager sa passion « pour redonner vie et place à des objets souvent relégués au fond d'un grenier et qui sont d'une richesse incroyable »

18 mars 2014

Florence Mauny Uhl, tête de la liste « Bien vivre à Saint-Céneri »

Dimanche matin, sur la place de la mairie, Florence Mauny Uhl, architecte, a présenté ses colistiers, autour de quatre conseillers sortants, et le programme de son équipe « Bien vivre à Saint-Céneri ».
Mais l'ordre de la liste sont encore en réflexion.
Devant une trentaine de Girois, elle a résumé la philosophie et le programme : « Une continuité de la politique communale initiée par Ken Tatham. Le bien-vivre, la préservation du patrimoine et de l'environnement du beau village de Saint-Céneri font l'unanimité. Nous essaierons, malgré un budget contraint, de donner un nouvel élan ».
Créer un lieu d'accueil
Des axes de réflexion sont proposés comme la création d'un lieu d'accueil et d'hébergement pour Girois et visiteurs.
L'utilisation du logement vacant à la mairie est évoquée. Il conviendra de valoriser l'embellissement d'un village labellisé « Plus beau village de France » et « Petite cité de caractère ». Des travaux sont prévus, chapelle, mairie...
Autres priorités, moderniser les outils administratifs et de communication, développer le site internet. Enfin, poursuivre la sensibilisation des Girois à l'écologie et au développement durable, recyclage, valorisation des déchets verts.

8 mars 2014

Seule présidente d'une association de pêche

Des constats, 97 % des pêcheurs sont des hommes. Dans le dictionnaire, le féminin de « pêcheur », c'est « pêcheuse », un bien vilain mot peu usité par Frédérique Friot, pêcheuse certes mais aussi présidente de l'Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) de Saint Céneri

, seule femme dans l'Orne à présider une association de pêche.
Une association de 180 sociétaires qui bénéficient d'un parcours exceptionnel sur le Sarthon, un torrent des Alpes Mancelles et d'un parcours de seconde catégorie sur la Sarthe.
« Mon papy m'a emmenée très jeune dans ses parties de pêche. À 8 ans, sur le Sarthon, il me déconseille de pêcher un bras mort encombré de branches. Têtue ou intuition féminine, quand il tourne le dos, je lance ma sauterelle, touche violente, bagarre, la canne en bambou plie, en force, je sors le monstre. Mon papy arrive, réussit un plaquage de rugbyman pour saisir la truite qui s'échappait. Bilan, une belle fario mouchetée de 28 cm, mon plus beau souvenir de pêche », raconte Frédérique Friot. Ensuite, toutes les pêches, au toc sur les ruisseaux, le brochet au vif, la carpe au posé, les concours de pêche avec une première coupe à 17 ans.
« La pêche, c'est de longs moments et pour les femmes, c'est au détriment de la vie familiale. J'ai du mal à concilier passion et profession prenante, analyse cette infirmière de 54 ans. Pour affronter les regards amusés et apitoyés des hommes, il faut avoir comme mon papy, un ami, un guide pour franchir le premier pas. »
Frédérique affirmait dès 2008, en intégrant le bureau, ne pas avoir « de position féministe ou revendicatrice. Je suis là pour rassembler et amener toute la famille au bord de l'eau. »
Frédérique se montre heureuse du soutien du bureau, « pas de réflexion machiste, une aide, une attention permanentes ». Sa spécificité, « une attention particulière à l'environnement, au patrimoine halieutique, à la pollution. » Un sacrifice, le jour d'ouverture, « samedi matin, je serai au bord du Sarthon mais pour aider, conseiller et pour préparer le repas festif aux tripes. »

4 mars 2014