30 août 2012

Ateliers et exposition de TSURUS


Dans le cadre de la préparation de l'exposition " Saint Céneri le Gérei à l'heure japonaise" qui aura lieu du 6 octobre au 4 novembre prochain, nous invitons les enfants et leurs familles à participer aux ateliers qui se tiendront tous les samedis de septembre dans le village. Après les démonstrations d'origamis,pliages de papier japonais, vous pourrez participer à la réalisation d'une guirlande de 1000 origamis en forme de tsurus, grue japonaise. Cette guirlande sera offerte à l'issue de l'exposition au Mémorial de la Paix d'Hiroshima en novembre.
Un geste de Paix et d'amitié d'un des"Plus beaux villages de France" envers Hiroshima à l'occasion des 30 ans de l'association des PBVF que nous souhaitons partager avec toute la communauté du Pays d'Alençon... et tous les amoureux de Saint Céneri.
Le peintre japonais Akitoshi YAMADA exposera ses œuvres en l'église de Saint Céneri simultanément avec les tsurus réalisés pendant les ateliers.


Renseignements sur www.lesamisdesaintceneri



JOURNEES DU PATRIMOINE



Samedi 15 et Dimanche 16 septembre

- Eglise et Chapelle ouvertes en visites libres.
- Auberge des soeurs Moisy : visites accompagnées (nombre limité à 15 personnes par groupe)
- A la tombée de la nuit,
° Mise en lumière de l'église, de la chapelle, de la fontaine et de la colline boisée
° Les rochers du Pont, le monument de la Guerre de Cent Ans avec le pan de mur de l'ancien château, ainsi que la stèle Ambroise de Loré sont également mis en valeur par des éclairages adaptés
° A partir de l'église, un balisage discret permet de cheminer vers la chapelle et de longer la rivière pour regagner le coeur de bourg.

Et si l'Auberge des Soeurs Moisy rallumait ses fourneaux ?

Par la magie du théâtre et de deux soeurs, artistes-clowns, l'Auberge des Soeurs Moisy va retrouver la vie, dimanche 2 septembre. Viviane et Barbara, de la Compagnie « Ces Dames Disent », les deux artistes en résidence, sollicitées par les Amis de Saint-Céneri et le Parc Normandie Maine, vont ouvrir les volets, la porte, allumer le feu et la cuisinière et évoquer l'âge d'or de Saint-Céneri de 1870 à 1908, où les soeurs Moisy tenaient l'auberge.
Rendez-vous incontournable des peintres de l'école giroise, de Paul Saïn à Mary Renard, où après la journée de peinture au bord de la Sarthe, ils dégustaient dans la salle du premier étage, la matelote d'anguilles, les écrevisses, la friture ou l'omelette baveuse, menu arrosé d'un pichet de cidre ou de piquette. Là où par plaisir, par jeu ou pour payer la note, ils dessinaient à la lanterne, au fusain, les profils de clients, de fournisseurs ou de Girois, projetés sur le mur par la lumière d'une bougie. 66 portraits en buste dont une trentaine a été identifiée, ornent cette salle maintenant appelée la salle des « décapités ».
Dimanche 2 septembre, deux clowns prendront possession de l'auberge pour un remue-manège baroque, insolite, impromptu pour une approche vivante et décalée des lieux et d'une époque de légende. Un spectacle excentrique et festif à ne pas manquer !
Dimanche 2 septembre, avec trois prestations à 15 h, 16 h 30 et 18 h. Tarif, 1,50 €. Réservation possible au Point Info, annexe de l'Auberge. Contact, Association des Amis de Saint-Céneri . Ismerie Werquin, tél. 06 80 05 02 47 ou 06 80 05 02 47.


28 août 2012

Une plaque pour le centenaire d'Henri Pastoureau

Beaucoup d'émotion dimanche après-midi, dans le jardin de l'Auberge des Soeurs Moisy, pour la commémoration du centenaire de la naissance d'Henri Pastoureau, poète surréaliste et historien du village de Saint-Céneri -le-Gérei.
En présence d'Isabelle Ailloud et Michel Pastoureau, les enfants de l'historien, Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri , évoquait ses souvenirs, « adolescents, le président de l'association, Philippe Ravaz, nous avait demandé avec Christopher Tatham, d'écrire un résumé de l'histoire du village. Nous avons rencontré Henri Pastoureau qui a été une source intarissable d'informations et d'anecdotes. L'écrivain-poète tombé amoureux du village, a eu le grand mérite de revisiter l'histoire de Saint-Céneri , de la débarrasser des erreurs, inexactitudes, fausses légendes.. pour des ouvrages édités par l'association qui font référence. Un grand merci à Henri Pastoureau qui nous a permis de restaurer le riche patrimoine. Merci aussi à ses enfants d'être présents pour dévoiler cette plaque commémorative dans un jardin qui devient un lieu de mémoire. »
Les enfants Pastoureau feront sourire les nombreux Girois présents en évoquant quelques anecdotes savoureuses témoignant de l'attachement de leur père pour le village, « nous sommes émus et fiers de voir le souvenir de notre père fixé sur les murs du village. » La plaque en plexiglas en bleu et blanc, aux couleurs giroises, retrace l'histoire d'Henri Pastoureau.


27 août 2012

Beau succès pour la dernière nocturne

Dernier concert nocturne de la saison avec le duo Cordes Accords composé d'Estelle Imbert, violon et Anthony Chudeau, guitare. « Nous enchaînons sur ce concert avec des oeuvres colorées de Paganini, Massenet, Granados et une promenade festive dans le tango et la musique sud-américaine. » Réunis sous un barnum protecteur installé sous les grands chênes séculaires, 80 mélomanes ont été ravis. Un vrai bonheur apprécié de tous. Seul bémol, le millier de bougies régulièrement éteintes par le vent et les averses. Le concert s'est prolongé par des échanges avec les musiciens dans la salle où étaient exposées les tentures en lin d'Ann Masseaut Franchet.

23 août 2012

30e Anniversaire des Plus Beaux Villages de France


Centenaire d'Henri Pastoureau, dimanche 26 août

Dimanche après-midi, à 16 h, la famille et l'association des Amis de Saint-Céneri  célébreront l'anniversaire de l'écrivain surréaliste et historien, Henri Pastoureau, né à Alençon, le 26 août 1912. Une plaque commémorative sera apposée sur le mur du jardin de l'Auberge des Soeurs Moisy
Pendant la première guerre mondiale, Henri Pastoureau s'installe chez ses grands-parents à Saint-Céner et se lie d'amitié avec Louis Ripault, arrière-neveu de Léonie et Adelaïde Moisy. Pendant ses études à Paris, il rencontre Louis Aragon et rejoint les surréalistes où il fréquente André Breton, Paul Eluard, Benjamin Peret et devient ami avec Yves Tanguy.
En 1936, il édite son premier recueil de poèmes Le corps trop grand pour un cercueil, oeuvre préfacée par André Breton. Le 17 juin 1947, c'est la naissance de son fils, Michel et le 30 mai 1953, celle de sa fille, Isabelle. À partir de 1957, il loue à chaque période de vacances, une maison aux Mézazelières qu'il achète en 1963. S'intéressant à l'histoire locale, il fait des recherches et écrit l'histoire de Saint-Céneri , de l'arrivée du Saint à l'époque contemporaine. Il se lie d'amitié avec le colonel Gosse, fondateur de l'association des Amis de Saint-Céneri et rédige le texte du monument au pied des remparts.
Cinq de ses ouvrages sur le village sont illustrés et édités par l'association. Il décède à Saint-Pierre-des-Nids à 83 ans, le 17 avril 1996, et est enterré auprès de sa femme dans le cimetière de Saint-Céneri -le-Gérei


Bientôt, le 30e anniversaire des Plus beaux villages de France

Du 8 au 16 septembre, la commune va accueillir le 30e anniversaire de l'association des plus beaux villages de France actuellement présidée par Maurice Chabert, maire du célèbre village de Gordes dans le Vaucluse.
La salle du Parc Normandie Maine, en bords de Sarthe, va accueillir une expo d'une centaine de posters envoyés par les plus beaux villages. De son côté Saint-Céneri, « présentera quatre posters dont le plus ancien remonte à 1920», confie Bernard Leroyer, maire adjoit et cheville ouvrière du rendez-vous.
Autre volet, en l'église, exposition de peintres locaux. Pour l'occasion encore, un nouveau logo de l'association invitée sera présenté. L'office de tourisme des Alpes mancelles consacre dans son dépliant une page entière à l'événement. Enfin, le Readers Digest a publié une édition actualisée des plus beaux villages de France. Pendant cette période, s'intégreront les journées du Patrimoine et des visites commentées des site comme l'auberge des Soeurs Moisy, la chapelle, église... Les visiteurs pourront également parcourir les cinq circuits de promenades inaugurées le 17 août.

 Un centaine de critères pour obtenir le label


 Bernard Leroyer, adjoint au maire est au coeur de l'organisation du 30e anniversaire des Plus beaux villages de France. Avant de réunir en soirée les bénévoles, les responsables d'associations, les commerçants, les artistes girois, l'élu raconte l'étonnante histoire de cette association.
Tout est parti en 1977 avec la publication par la sélection du Readers Digest, d'un livre recensant 101 beaux villages Saint-Céneri  y figure page 57. Par al suite, le maire de Collonges la Rouge, François Ceyrac, émettra l'idée de réunir les maires de ces villages dans une association. Une cinquantaine de villages se regrouperont au départ.
Devant le succès et le nombre de demandes, l'association va structurer les conditions d'accès au label avec une centaine de critères. Tous les villages inscrits doivent repasser tous les six ans devant la commission d'attribution du label.158 villages sont inscrits en 2012. En Basse Normandie, on compte seulement trois villages Barfleur, Beuvron-en-Auge et Saint-Céneri .

22 août 2012

Duo « Cordes Accords » pour le concert aux chandelles

Pour clore la saison 2012, les Jardins de la Mansonière recevront le duo « Cordes Accords » composé de Estelle Imbert au violon et Anthony Chudeau à la guitare. Ils interpréteront les grandes oeuvres du répertoire pour violon et guitare comme Niccolo Paganini ( avec Centone di Sonate opus 64, Sonate n° 1 en la mineur et introduction-Allegro maestoso-Rondoncino ), Jules Massenet ( Méditation de Thaïs ), Enrique Granados ( Danses espagnoles n° 2 « Oriental » et n° 5 Andaluza ). Les jardins seront ouverts à 20 h. Le concert commencera vers 21 h. Puis les spectateurs sont invités à une promenade nocturne à travers les jardins illuminés par plus de mille bougies jusqu'à minuit. Ils pourront également rencontrer l'artiste qui expose en ce moment dans la salle d'accueil où sont exposées les tentures de lin d'Ann Masseaut-Franchet.Entrée : 10 € pour adultes et enfants de plus de 12 ans. 5 € pour les moins de 12 ans. Les places réservées seront numérotées. Le concert est abrité en cas de mauvais temps.

Inauguration de cinq balades autour de la commune

Guillaume Le Royer, président des Amis de Saint-Céneri , a invité Pierre Gautier, président de l'office de tourisme d'Alençon, et une trentaine de volontaires, à découvrir le guide qui propose cinq balades-promenades-randonnées. Il a insisté sur « la qualité du travail effectué par Ismérie Werquin, chargée de l'animation du patrimoine, qui a parcouru pendant plusieurs mois les itinéraires, recensé les points remarquables, fléché les parcours, rédigé le texte et les photos des itinéraires et des informations affichées sur le parcours, un travail remarquable en collaboration avec Frédéric Renouf de l'office de tourisme d'Alençon et les communes voisines comme la Ferrière Bochard, Saint Pierre des Nids, Moulins le Carbonnel. Les promenades n'empruntent que des chemins publics. » Pierre Gautier se réjouit « d'un partenariat exemplaire entre l'office alençonnais et les Amis de Saint-Céneri . L'investissement était important avec 5 000 tirages mais le succès nous rassure. 

 Un circuit numéro 1 et intitulé « Trotté par la corniche »

 Départ de l'Auberge des Soeurs Moisy, direction le vieux pont sur la Sarthe. Après le pont, le groupe emprunte le chemin des Gaulois en longeant la Sarthe. Première difficulté en suivant le GR 36 avec un sentier étroit, pente raide avec de gros cailloux pour arriver à l'altitude 119 et dominer la vallée. Direction ensuite le lieu-dit la Touzelière et la D146 jusqu'au hameau de la Saussaie. Normalement, le circuit va vers le hameau La Paire pour rejoindre le GR 36. En raison de la chaleur, Ismerie coupe vers le point 4, altitude 175 m avec un superbe point de vue sur la vallée et le clocher de l'église. Ensuite direction le Moulin de Trotté. Endroit remarquable, le pont de bois qui enjambe la Sarthe et marque la limite entre les départements de la Sarthe et de la Mayenne. Traversez, vous êtes en Mayenne, commune de Saint Pierre des Nids. Le Moulin de Trotté avec sa roue à aubes était la minoterie de Joseph Burgeot jusqu'en 1930. Ce sont aujourd'hui « quatre gîtes ruraux et d'étapes. » Ensuite traversée de la route D 144 en passant devant l'ancien camping, direction le Sarthon aux eaux limpides et fraîches, franchi par une passerelle en bois, en passant devant de belles maisons hantées par le souvenir des peintres de l'école de Saint-Céneri . Il vous faut ensuite revenir tranquillement vers le centre du village pour un rafraîchissement bien mérité.
Le circuit est balisé en vert. Longueur 5,1 km, 24 % de voies bitumées, durée deux heures. Dénivelé 160 m. Une seule difficulté avec le chemin caillouteux de la corniche.

 Le président des Amis de Saint-Céneri , Guillaume le Royer, a chaleureusement remercié Ismérie Werquin et Pierre Gauthier, le président de l'Office de Tourisme d'Alençon pour la réalisation d'un beau livret de promotion du village.


20 août 2012

À la table des peintres, chez les soeurs Moisy

On venait s'y restaurer, après une journée à peindre la campagne giroise. L'auberge des soeurs Moisy, à    Saint-Céneri-le-Gérei, recèle pourtant de drôles de pensionnaires : les « décapités »

« Les soeurs Moisy n'étaient pas bien riches », mais elles ont accueilli du beau monde. L'auberge de Léonie et Adélaïde Moisy, au coeur du bourg de Saint-Céneri, est ouverte au public depuis deux ans. Ismérie Werquin, responsable de l'animation, désigne ça et là quelques images dans la pièce qui faisait office de cuisine. Le regard s'arrête sur une photo de deux vieilles femmes, souriantes. Elles portent la coiffe, comme pour souligner leur condition modeste.« Elles ont tenu l'auberge de leur père Jacques, explique Ismérie Werquin, et l'ont conservé de 1870 à 1908 ». Soit un âge d'or pour le village, qui accueillait en son sein l'école de peinture formée à la fin du XIXe siècle. On y trouvait Paul Saïn ou encore Mary Renard, qui venaient peindre le cadre girois les beaux jours. « Cela s'explique par l'invention du tube de peinture, au milieu du siècle. Plus besoin de faire le croquis et de le ramener en atelier pour peindre, on pouvait le faire directement en extérieur ». Ils venaient prolonger leurs soirées chez les deux soeurs.
L'ombromanie
Matelotes d'anguilles, omelettes et mets aux écrevisses blanches étaient au menu de l'auberge. Que l'on dégustait dans la salle du premier étage, là où se trouvent aujourd'hui « les décapités ». Des criminelles, Adélaïde et Léonie ? Non, ce sont plutôt les victimes du coup de crayon de ces artistes facétieux. Ils utilisaient la bougie pour projeter leur ombre contre le mur. Le contour des bustes était dessiné au fusain, puis rempli de peinture noire. D'où le nom de ces portraits-silhouettes qui trônent dans la salle. « On en compte 66. On pense en avoir identifié 30, des peintres et leurs amis mais aussi des gens du village, révèle la responsable. Certains profils montrent qu'il s'agit de meuniers. Ils devaient apporter la farine à l'auberge et en profiter pour boire un verre... ». Tout en se faisant tirer le portrait.
Il est possible de reproduire cette technique de l'ombromanie dans les salles suivantes, grâce à une installation ludique. Une salle des biographies informe sur les artistes du passé et d'aujourd'hui qui ont marqué le village. Enfin, la salle des vis-à-vis permet une expérience originale : en faisant face à une peinture, un rétroviseur permet de regarder en même temps son modèle réel dans un autre écran.
La restauration de l'édifice et son ouverture au public ont été rendues possible grâce au parc Normandie-Maine. Jusqu'à l'année dernière, les travaux étaient en cours, notamment dans la salle des décapités. « Les quatre mois de fermeture ont influé sur la fréquentation. 900 personnes sont venues en 2011, j'en attends 1 500 d'ici la fin de l'année » espère Ismérie Werquin. L'auberge est ouverte du mercredi au dimanche, à raison de deux visites par jour à 15 h 30 et 17 h.