19 juillet 2014

Marc Chatain expose aux Jardins de la Mansonière

Lundi soir, dans le pavillon d'accueil des Jardins de la Mansonière, l'artiste Marc Chatain accrochait une vingtaine de tableaux. Ou plutôt, commandait à ses deux fidèles amis et complices de toujours, Cyril et Bob, la disposition, « normal, je suis nul en bricolage. Ils sont là depuis toujours pour m'aider. »
Tout à fait caractéristique d'un personnage atypique, sympa, aux multiples casquettes : éducateur à l'IME (institut médico-éducatif) l'Etape, vice-président des Amis de Saint-Céneri et animateur de la commission de sélection de la quarantaine d'artistes, retenus, chaque année, parmi une centaine de candidats, pour les Rencontres des Peintres. « Un énorme travail de contacts, d'échanges et des choix difficiles », confie l'intéressé. Conséquence, pour lui : « mon bonheur de peindre passe après. Depuis tout petit, je baigne dans la peinture avec des grands parents artistes. Mais c'est l'artiste girois, Christian Malézieux, qui a été mon mentor, mon guide, mon ami et qui m'a poussé à exposer, d'abord à la médiathèque, puis au gré des amitiés... »
Une vingtaine de tableaux exposés à la Mansonière
« Ma première exposition complète depuis longtemps. J'ai vraiment choisi des tableaux en résonance avec mon Saint-Céneri et mon jardin de La Mansonière, ma vision personnelle », explique Marc Chatain. Quant à la technique, toujours cette humilité, cette distance pudique, « moi, je barbote à l'humide. Tous mes supports sont en papier, ensuite aquarelle, acrylique, huile... Mes sujets : des lieux ,au gré de mes découvertes, de mes rencontres, de mes coups de coeur. »
Il reste discret sur son récent prix, reçu à la Biennale de Tinchebray. Et sur les projets de l'artiste, même réserve : « je suis trop flemmard, trop pris, trop riche d'échanges et d'amitiés. Peut-être, plus tard, je prendrai le temps de me consacrer à la peinture. »
Dommage car ce fantaisiste, amoureux de la vie et des copains, propose une très belle exposition qui mérite le détour.

15 juillet 2014

Avec Saint Scèn', la musique était dans le pré

La nouvelle municipalité, les Amis de Saint Céneri , le comité des fêtes et des mélomanes girois se sont mobilisés pour lancer le premier festival de musique, le Saint Scèn'« pour compléter l'offre artistique de la commune ». Une scène avait été installée samedi dans le pré de la chapelle, dans un cadre somptueux.
Beaucoup de crainte avec un temps détestable, averses et fraîcheur. Mais miracle de saint Cénerin, la pluie a épargné cette première édition qui s'est déroulée devant 400 spectateurs dans une ambiance champêtre. L'après-midi, le public a découvert de jeunes talents de la région comme le groupe pop-rock Contrast d'Alençon. Le soir, neuf groupes de folk-rock et jazz ont chauffé la scène.
Satisfaction de tous avec aussi une restauration de qualité : un vrai hamburger normand concocté par Le P'tit Caboulot et les sandwiches du terroir du comité des fêtes. Tous les bénévoles se déclarent prêts pour une édition enrichie en 2015.

Une distinction pour le sculpteur Serge Tourneur

Comme chaque week-end, le sculpteur girois Serge Tourneur accueillait des visiteurs dans son atelier au centre du village. Passionné, volubile, il expliquait les techniques et subtilités du travail du bronze à Frédéric et Virginie, venus samedi de Rouen. « Il m'a fallu trois ans de recherches pour obtenir la patine noire de ce buste. Travailler le bronze, c'est une longue patience, beaucoup de passion de la matière. »
Après avoir raconté le parcours d'une oeuvre comme le bronze magnifique de Jean Ferrat et son chien, la collaboration avec son maître, ami et désormais complice, Gérard Jarry dit Théo, ses sujets de société qui donnent une grande variété à son oeuvre, Serge Tourneur livrait la grande nouvelle : « L'Académie des arts, sciences et lettres de Paris vient de me décerner sa médaille d'argent pour 2014. Un honneur de figurer aux côtés de la médaille d'or décernée à Francine Leca, grande spécialiste de la chirurgie cardiaque, animatrice de l'association qui permet l'opération en France de jeunes enfants du monde entier, et de célébrités dans tous les domaines, artistiques et culturels. »
Repéré par un délégué de l'Académie lors d'une exposition, il a dû constituer un dossier sur son oeuvre et ses techniques. Une distinction qui vient après la reconnaissance du public, puisque Serge Tourneur a reçu en 2012 le Prix du public de la Rencontre des Peintres et il figurait encore au palmarès en 2013 et 2014.

11 juillet 2014

La commune homologuée « Petite cité de caractère »

Après le passage de la commission d'homologation des Petites cités de caractère en juin, les conclusions ont été rendues publiques vendredi dernier. C'est Daniel Chemin, président de l'association ornaise, qui a annoncé la bonne nouvelle : la commune, dont il est maire, est homologuée.
« L'homologation est valable cinq ans, explique t-il, avec des recommandations. Une autre commune ornaise a été homologuée, il s'agit de Saint-Céneri-le-Gérei. La commune de Bellême est également homologable, pour autant qu'elle soit candidate. Les Petites cités de caractère, en principe, doivent avoir entre 3 000 et 5 000 habitants, mais ce point n'est pas éliminatoire si par ailleurs, les autres critères sont respectés. En particulier que la commune témoigne d'un passé historique riche, dont il reste des témoignages. »
Concernant La Perrière, le critère de la population a évolué, car le village double sa population avec les résidents secondaires. Une signalétique mise en place par le département indiquera son appartenance aux Petites cités de caractère.
« L'objectif maintenant est de créer dans l'Orne un réseau de communes homologuées, comme Bellême, Sées, Le Sap, Putanges, Ecouché ou Longny. L'intérêt étant la préservation de leur patrimoine. » Un circuit découverte de ces villages pourrait être mis en place pour les visiteurs ou randonneurs, un atout touristique supplémentaire pour le département.

10 juillet 2014

Saint Scèn', un premier festival de musique, samedi 12 juillet

Un groupe de passionnés
Le premier festival girois de musique se déroulera samedi 12 juillet, à partir de 14 h, dans le pré de la chapelle.
Lors de la réunion de préparation, le maire Florence Mauny-Uhl a expliqué : « Nous avons la volonté dans notre projet municipal, Bien vivre à Saint-Céneri, d'élargir l'offre d'activités et de manifestations. Beaucoup de Girois regrettaient l'absence d'animations musicales. Mon conjoint, professeur au lycée Marguerite-de-Navarre, s'est intéressé au projet avec ses lycéens. Des musiciens girois comme Valentin Puech se sont manifestés. Nous avons sollicité les associations, le comité des Fêtes de Christian Buard, les Amis de Saint-Céneri de Guillaume Le Royer et Marc Chatain, qui ont accepté de se lancer dans ce défi ».
Les aspects matériels (sécurité, accès, parkings, sonorisation, restauration...) ont ensuite été calés avec les bénévoles et responsables d'associations.
Programme en deux parties
L'après-midi, à partir de 14 h, musique classique avec le violoncelliste Bernard Scoatariu, et tremplin pour les jeunes talents avec du rock et du folk : Contrast, The Hipes, Alexis Betis et le piano de Laurellen.
À partir de 19 h, une autre atmosphère musicale avec Valentin Peuch (folk-rock), Sylvain Fuchs Quartet (jazz), David Garcia (jazz), le Quartet Hot Club du Mans (jazz) et du jazz franglais (New Orleans, Dixieland).
Infos pratiques
La circulation reste ouverte dans le village avec cinq parkings signalés aux entrées.
Tarifs : l'après-midi, 3 € avec un soft ; soirée, 5 € avec consommation. Pass festival, 6 €. Restauration et buvette. Apportez chaises, fauteuils, transats.

Valentin Puech, le musicien girois, vit en Nouvelle-Zélande

Trois questions à...
Valentin Puech, un jeune musicien girois qui vit en Nouvelle-Zélande, et l'un des initiateurs du festival de musique.
Pouvez-vous vous présenter ?
J'ai 31 ans. Natif d'Alençon, je suis installé avec mes parents à Saint-Céneri depuis 2001. J'exerce comme musicien professionnel à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Je me produis dans des animations, des soirées privées, où mon rock acoustique rencontre un réel succès. Mais je suis fidèle à mon village où je reviens souvent.
Pourquoi ce projet de festival de musique à  Saint-Céneri ?
J'entendais souvent des amis girois évoquer l'absence de manifestations musicales à Saint-Céneri, en dehors des trois concerts de musique classique aux Jardins de la Mansonière. Dans ma famille, la musique est omniprésente avec mon père, Marc, amateur et pratiquant de jazz, et un frère musicien. Nous avons rejoint l'équipe municipale en associant des amis musiciens que nous rencontrons souvent.
Qu'allez-vous proposer durant ce festival ?
D'abord que ce premier rendez-vous soit populaire et convivial pour tous les âges, dans un cadre champêtre magnifique en bord de Sarthe. En soirée, je participerai avec mon rock acoustique, accompagné par mon père Marc, à l'ambiance jazz-folk. Ce sera aussi l'occasion de préparer mon projet de constituer un groupe, Folk in blue boy. Et j'espère que ce festival sera le premier d'une longue série.
Contact : Valentin Puech, tél. 06 83 86 68 77. Sur Youtube : www.youtube.com/user/valentinpuech

8 juillet 2014

Des plantes d'ombre pour les amateurs... éclairés

Même le temps médiocre, ce week-end, n'a pas réussi à décourager les jardiniers amateurs venus parfois de très loin (Rouen, Nogent-le Rotrou, Paris...) qui se sont pressés aux Jardins de la Mansonière autour des merveilles qu'exposait la renommée pépinière « Sous un arbre perché ». Implantée en Bretagne, près du parc régional d'Armorique, elle est spécialiste des plantes d'ombre.
Les jardiniers étaient heureux de retrouver Fabrice Gautier, de retour en Normandie, qui proposait une collection exceptionnelle d'hydrangeas et de plantes directement venues du Japon. Certaines très rares et inestimables. « Nous n'exposons pas, par exemple, l'hydrangea cirrata car elle pourrait être dérobée, bouturée, multipliée et tomber dans le circuit commercial, alors que nous produisons d'une manière artisanale. Nous la présentons sur demande aux amateurs » commente un Fabrice souriant malgré la pluie. Un vrai temps de plantes d'ombre qui ne supportent pas le soleil direct.
Prochaines manifestations
Exposition de peintures de Marc Chatain, artiste alençonnais et Girois de coeur, du 16 juillet au 21 septembre.
Deuxième concert de musique classique en nocturne, aux bougies, samedi 26 juillet à partir de 20 h 30. Eléonore Darmon (violon) et David Harlé (violoncelle) interpréteront des oeuvres de Bach, Haendel...

Les Amis de Saint-Céneri remercient les bénévoles

Les Amis de Saint-Céneri, avec Marc Chatain et Guillaume Le Royer, ont offert un pot amical, samedi, à la salle du conseil municipal, pour remercier les fidèles bénévoles qui ont contribué à la réussite de la Rencontre des peintres. Celle-ci avait rassemblé des milliers de visiteurs à la Pentecôte.

4 juillet 2014

Une initiative saluée par les anciens combattants

L'Écossaise Jennifer Dumbreck, tenancière de la Taverne Giroise depuis quelques mois, avait tenu à participer à sa façon aux commémorations du Débarquement avec une idée originale : « Faire revivre l'année 1944 dans la Taverne avec vêtements, coiffures, restauration, musique, atmosphère... et reverser tous les pourboires recueillis pendant le week-end du 6 juin à l'association des anciens combattants ».
Samedi dernier, Bernard Le Royer, président des anciens combattants de Saint-Céneri et de La Ferrière-Bochard, et Alain Lenormand, maire de La Ferrière-Bochard, ont salué cette initiative. « Les réactions des clients ont été très favorables et les dons nombreux, puisque Jennifer nous remet un chèque de 130 €. »
En remerciement, Bernard Le Royer a remis à Jennifer un joli bouquet. Il a annoncé que la belle exposition à La Ferrière-Bochard sur la guerre de 1914-1918, à partir des photographies de la revue L'Illustration, sera visible dans l'église de Saint-Céneri tout le mois d'août, à compter du samedi 2.

Christian Garreau a installé une boutique conviviale

Depuis le week-end de la Pentecôte, les touristes et visiteurs bénéficient d'un nouveau lieu convivial au centre du village. « Un concept innovant qui associe une boutique de beaux objets de décoration de la maison, d'artisanat, d'oeuvres artistiques, de produits de terroir, où vous pouvez bénéficier d'un salon de thé et d'une restauration rapide authentique dans le cadre reposant du jardin » explique Christian Garreau, l'animateur du lieu.
Girois depuis quatre ans, nouveau conseiller municipal, très investi dans l'animation du village, il transfère sa belle boutique de la Butte aux Lilas, au pied des vestiges du château médiéval, ouverte il y a trois ans. « Un lieu magique mais à l'accès peu visible et trop petit pour ce nouveau concept de lieu convivial. Il s'agit pour moi d'une offre complémentaire aux services proposés par les restaurants et bars du centre-bourg. »
Après un mois d'ouverture, le bilan est positif selon le propriétaire et les touristes rencontrés. La boutique-salon de thé en centre bourg est ouverte tous les jours, de 10 h à 19 h, sauf le jeudi.

2 juillet 2014

Une enveloppe de plus de 900 000 €

La communauté urbaine d'Alençon et ses 36 communes ont partagé l'attribution du fonds de péréquation.


Une enveloppe supérieure de 50%La communauté urbaine d'Alençon (CUA) bénéficie du fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC). Ce fonds est alimenté par les collectivités les plus « riches » au profit des collectivités moins favorisées.
Cette année, la CUA touche une enveloppe supérieure de 50 % par rapport à 2013 (927 500 € au lieu de 614 000 €). Cette hausse profite essentiellement à la communauté urbaine qui double son montant perçu (610 073 € contre 305 743 €).
« Cet argent est avant-tout destiné à financer des équipements structurants », a justifié Joachim Pueyo, maire d'Alençon et président de la Communauté urbaine.
Les 36 communes de la CUA se contentent d'une augmentation de 3 % de leur dotation. « La ville d'Alençon et les communes plus peuplées font un effort de solidarité pour donner les moyens aux communes rurales de diminuer leurs impôts locaux durant toute la période de lissage des taux, a commenté Joaquim Pueyo. Je rappelle que cette décision de baisse des taux locaux appartient ensuite à chaque commune. »
Répartition de l'enveloppe
Communauté urbaine d'Alençon (610 073 €), ville d'Alençon (83 499 €), Saint-Germain-du-Corbéis (15 185 €), Damigny (12 770 €), Condé-sur-Sarthe (11 811 €), Saint-Denis-sur-Sarthon (11 696 €), Valframbert (10 780 €), Radon (10 207 €), Arçonnay (10 018 €), Champfleur (9 621 €), Ciral (9 519 €), Hesloup (8 605 €), Gandelain (8 598 €), Saint-Paterne (8 267 €), Mieuxcé (7 909 €), Lonrai (7 721 €), La Ferrière-Bochard (7 681 €), Vingt-Hanaps (7 251 €), La Lacelle (6 312 €), Saint-Ellier-les-Bois (5 862 €), Semallé (5 728 €), Pacé (5 719 €), Ménil-Erreux (4 975 €), Larré (4 487 €), Colombiers (4 135 €), Cuissai (4 098 €), Le Chevain (3 946 €), Fontenai-les-Louvets (3 907 €), Livaie (3 874 €), Saint-Didier-sous-Ecouves (3 762 €), La Roche-Mabile (3 616 €), Saint-Nicolas-des-Bois (3 510 €), Forges (3 046 €), Longuenoë (2 835 €), Cerisé (2 780 €), Chenay (2 571 €), Saint-Céneri-le-Gérei (1 183 €).