Vœux du Maire

La population est cordialement invitée aux

Vœux du Maire

et du conseil municipal

le samedi 19 janvier 2013 à 11h00

à la Mairie de Saint-Céneri-le-Gérei

 

1 000 oiseaux en papier s'envolent pour Hiroshima

A  Saint-Céneri-le-Gérei (Orne), Christian Garreau a enseigné la technique de l'origami aux habitants et aux gens de passage. Il en fait une guirlande qu'il portera au Japon. Un symbole de paix et d'espoir.

Portrait« Quiconque plie mille grues de papier verra son voeu exaucé. » L'origami, le pliage de papier, est une tradition au Japon. Les mains charnues de Christian Garreau, Ornais de coeur et d'adoption, y excellent.
Au pays du Soleil levant, plier une grue est même devenu symbole de paix depuis qu'une enfant, Sadako Sasaki, qui survécut au bombardement atomique d'Hiroshima en août 1945, décida de plier mille grues pour guérir du cancer qui la rongeait. Elle est morte à l'âge de 12 ans, en 1955, après avoir plié 644 oiseaux en papier. Ses compagnons de classe plièrent les 356 manquants pour son enterrement.
Guirlande multicolore

La petite Sadako a sa statue dans le parc de la paix d'Hiroshima. « L'endroit est bouleversant », témoigne Christian Garreau. Chaque année, des anonymes viennent l'habiller de guirlandes de mille grues. On appelle ces ornements « sembatsuru ». Au printemps, l'habitant de  Saint-Céneri-le-Gérei, plus beau village de France voisin d'Alençon, y déposera une sembatsuru ornaise. Depuis le mois de septembre, 1 171 « tsurus » (grue en japonais) ont été façonnées par les habitants du village, des enfants d'un institut médico-éducatif et des touristes de passage. De quoi former une belle guirlande multicolore, riche des voeux des petites mains qui l'ont façonnée.
Soutenue par une entreprise ornaise et les collectivités locales, l'initiative de Christian Garreau a amusé les enfants, a forcé certains à se concentrer, a animé le bourg... et touché les coeurs. Certains participants retiennent la « gaieté » de l'opération. D'autres ont apprécié le moment de « prière » et de « partage ».
Voilà qui ne déplaît pas au quinquagénaire, originaire du Morvan, qui a donné un tournant à sa vie il y a deux ans. Cadre chez Air France, il a quitté le marketing pour ouvrir à  Saint-Céneri-le-Gérei La Butte aux Lilas, une boutique qui propose « objets de rencontres et de hasard, produits du terroir... » Un lieu de passions qu'il a retapé avec attention et qui fait briller ses yeux clairs.
Message de paix
Plier une tsuru n'est pas vide de signification. « Pendant que les doigts travaillent, on fait un voeu », explique Christian Garreau. Chaque pliage renferme le nom de son auteur. Quand cet homme de coeur portera la guirlande de 1 000 tsurus au Japon, au printemps, il sera le messager de toutes les intentions qui lui ont été confiées. Lui veut « porter un message de paix en cette période difficile ».
Quand il a tout quitté il y a deux ans, Christian Garreau voulait vraiment donner du sens à sa vie. C'est bien parti !

35 000 € pour éviter le naufrage de la Luciole

Hier soir, en conseil exceptionnel, les délégués de la communauté urbaine d'Alençon ont voté une subvention d'urgence pour la salle de musiques actuelles. La condition : revenir à l'équilibre en 2015.

Une aide d'urgence ou la Luciole fermera « dans quelques jours ». La question ne se pose pas ont dit les délégués communautaires en affirmant leur attachement à la salle de musiques actuelles hier soir, au cours d'un conseil exceptionnel. Une réunion pour « sauver la Luciole », a indiqué le président de la CUA, Joaquim Pueyo.Les élus ont attribué à l'association Eurêka, qui gère la Luciole, une subvention exceptionnelle de 25 000 €. Somme à laquelle s'ajoute une avance de trésorerie remboursable de 10 000 € maximum (1). Les autres financeurs (Etat, Région, Département) seront également sollicités. Eurêka affiche un déficit cumulé 2011 de 178 000 € (Ouest-France d'hier), malgré 12 000 € de « subvention exceptionnelle résorption du déficit » versée en 2011 par l'Etat et la Direction régionale des affaires culturelles. « C'est la seule solution de nature à sauver la Luciole d'un naufrage provoqué par une gestion administrative insuffisante », souligne Dominique Artois, adjoint au maire d'Alençon et délégué communautaire chargé de la gestion des équipements culturels, qui veut « maintenir une programmation de qualité » avec « une gestion débarrassée de son passif ».
Comptes sous surveillance
« Cet effort financier est conditionné à la signature d'un protocole avec engagement à mettre en oeuvre les préconisations du cabinet KPMG », précise Dominique Artois. Objectif fixé à l'association : « Aboutir impérativement à l'équilibre des comptes en 2015 ». Le cabinet KPMG, qui a déjà fait des préconisations de nature « à générer 40 000 € d'économie », est désigné « superviseur » pour le compte des financeurs.
« Le président de l'association, que j'ai rencontré, s'est engagé à faire des économies, assure Joaquim Pueyo. La communauté urbaine a quasiment multiplié par deux sa subvention à la Luciole entre 2008 et 2012. Les collectivités ont fait leur travail. » Chaque trimestre, un point sera fait sur les comptes de l'association.
Message de confiance
L'association est-elle la seule solution ? C'est ce que se demande le conseiller municipal de l'opposition alençonnaise, Patrick Lindet. Soucieux d'afficher sa « volonté de soutenir la Luciole », il s'interroge sur la capacité d'Eurêka à « répondre désormais aux contraintes posées par la gestion de ce nouvel équipement ? Ne devrait-on pas envisager qu'une autre structure soit créée pour gérer un tel établissement ? » Bertrand Deniaud, également conseiller de l'opposition alençonnaise, estime qu'il serait « peut-être bon de scinder la gestion et la programmation culturelle. L'artiste ne fait pas le gestionnaire et inversement ».
Mettre en place une délégation de service public, « la question s'est déjà posée, répond Joaquim Pueyo. Mais je fais confiance à l'association. » A elle de faire en sorte que la Luciole brille longtemps encore.
(1) Quatre voix contre (Saint-Nicolas-des-Bois, Héloup, Saint-Paterne et Le Chevain) et cinq abstentions (Lonrai, Saint-Céneri-le-Gérei , Cerisé, Pacé et Mieuxcé).

L'église à l'heure japonaise avec Akitoshi Yamada

Depuis samedi à 17 h 30, si vous pénétrez dans l'église giroise, vous serez frappé par un spectacle somptueux et une atmosphère de paix et de sérénité. Au milieu du chemin de croix, vous découvrirez accrochés dans la nef, de multiples origamis, des pliages en papier de toutes tailles, suspendus en mobiles. Sur les murs, les oeuvres du peintre Akitoshi Yamada, empreintes d'une grande sérénité avec des lignes et couleurs épurées. Près du choeur, trois ikebanas, des compositions florales d'inspiration japonaise proposées par la Société d'Horticulture de l'Orne. Enfin, accrochée aux cimaises, une Sembatsuru, la guirlande aux mille tsurus, un pliage représentant la grue sacrée symbole de paix.
L'occasion lors du vernissage pour Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri, de rappeler l'objectif : « en épilogue de la saison culturelle, appeler le public à participer en apportant un tsuru avec un message de paix, un nom. Ces messages du sembatsuru seront remis en novembre au Mémorial d'Hiroshima en hommage à la jeune Sadako, une écolière de 12 ans morte de leucémie après Hiroshima. C'est un message de paix que nous voulons transmettre à nos amis japonais. »
Les élèves de l'IME la Ribambelle ont beaucoup travaillé sur les origamis et pour l'exposition. Christian Garreau, à l'origine de l'initiative, évoquait ses voyages au Japon et au Mémorial d'Hiroshima: « on repart différent de cette visite, c'est un lieu chargé d'une intense émotion, un peu comme l'atmosphère de notre exposition dans cette belle église giroise. »

Le Scot exposé dans 19 mairies

Exposition itinérante du 1^er au 12 octobre à Saint-Nicolas-des-Bois, Mieuxcé, Arçonnay et Le Chevain ; du 15 au 26 octobre de Saint-Germain-du-Corbéis, Champfleur, La Ferrière-Bochard, Cuissai et Lonrai ; du 29 octobre au 9 novembre à Damigny, Cerisé, Hesloup et Pacé ; du 31 octobre au 15 novembre, à la halle au blé d'Alençon ; du 12 au 23 novembre, à Condé-sur-Sarthe, Colombiers, Saint-Paterne et 
Saint-Céneri--le-Gerei ; du 19 au 30 novembre à Valframbert.

Une Eglise Shinto à St. Ceneri..

Créez un tsuru pour envoyer une guirlande de la paix à Hiroshima

Chaque samedi de septembre, à 14 h, vous pouvez vous retrouver chez Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri, pour un atelier de tsuru qui vous fera découvrir l'origami, l'art du pliage de papier japonais.

Christian Garreau, ancien cadre d'Air France, qui a beaucoup séjourné au Japon est l'animateur de ces ateliers. Il explique les objectifs : « sans rien connaître de l'art du pliage, vous pourrez réaliser un tsuru, un origami en forme de grue, un oiseau sacré, symbole de paix. Tous ces tsurus, de tailles diverses, peuvent porter un message, un poème, votre nom en hommage à la petite Sadako, une petite japonaise de 12 ans, victime de la leucémie provoquée par l'explosion de la bombe d'Hiroshima. Il faudrait d'ici novembre, réaliser 1 000 tsurus, réunis en guirlande, qu'un représentant de l'association ira porter à Hiroshima en novembre où il sera exposé dans les vitrines du Mémorial de la Paix. Saint-Céneri, village d'artistes, a voulu s'associer à cette oeuvre de paix et d'amitié. » Il est possible d'apporter à Christian Garreau, les pliages réalisés chez soi.
L'association met le village à l'heure japonaise en accueillant les oeuvres d'un artiste connu des Girois, Akistoshi Yamada qui a déjà exposé lors des Rencontres des Peintres de la Pentecôte. Ces très belles oeuvres épurées et graphiques méritent une visite dans le cadre paisible de l'église. L'exposition, du 6 octobre au 4 novembre, à l'église, sera complétée par l'art du bouquet, les ikebanas, proposée par la SHO, la société d'Horticulture de l'Orne.
Accueil du village. Tél. 02 33 27 84 47 ou 06 29 45 85 12.

À l'heure japonaise avec tsurus et origamis

L'association des Amis de Saint-Céneri , la municipalité, le comité des fêtes, la Butte aux Lilas, multiplient les animations avant la fin de la saison toSaint-Céneri uristique. Après la très surprenante intervention de soeurs-clowns à l'Auberge des soeurs Moisy, autre animation étonnante, Saint-Céneri se met à l'heure japonaise avec deux temps forts.
Le tsuru. Ismerie Werquin, l'animatrice du Patrimoine, explique, « tous les samedis après-mdi de septembre, se dérouleront de 14 h à 17 h, des ateliers de tsurus, des pliages en papier en forme de la grue sacrée japonaise. Ces ateliers complètent le travail effectué par l'IME la Ribambelle de l'Adapei de l'Orne. »
Une guirlande. Après les démonstrations de tsurus, vous pourrez participer à la confection d'une guirlande de 1 000 origamis, l'art du pliage. C'est un geste de paix et d'amitié, initié par l'association des plus beaux villages de France, dans le cadre de son 30^e aniversaire. La guirlande sera remise après l'exposition à l'église, en novembre.
Akistoshi Yamada. Village d'art,  Saint-Céneri propose toutes les formes d'expression artistique. Les origamis, la guirlande de tsurus, voisineront à l'église, avec les oeuvres d'un artiste au graphisme épuré et contemporain, Akistoshi Yamada. Exposition du 6 octobre au 4 novembre.

Un beau 30e anniversaire des Plus beaux villages de France

Samedi à 18 h, sous un chaud soleil, le maire-adjoint, Bernard Leroyer, organisateur de l'assemblée générale et le maire, Ken Tatham, avaient le plaisir d'accueillir un nombreux public à la base de loisirs en bords de Sarthe.
De nombreuses personnalités s'étaient déplacées dans le cadre champêtre du village, Alain Lambert, le président du conseil général, le tout nouveau lieutenant-colonel Christophe Urien commandant de la compagnie de gendarmerie de l'Orne, Dominique Artois représentant Joachim Pueyo et Gilles Berland, membre du conseil d'administration des PBVF et commissaire qualité du label des Plus Beaux Villages de France, maire de Vouvant en Vendée, « une petite cité de caractère. »
Bernard Leroyer guidait les personnalités pour une visite commentée et érudite, de l'exposition de la centaine d'affiches et posters envoyés par la plupart des 157 PBVF de France.
Dans son intervention, Gilles Berland rappelait « les conditions d'attribution de ce label PBVF très sélectif, avec une centaine de critères, histoire, patrimoine, sites remarquables... Cette année, une vingtaine de demandes, un seul village labellisé. Nous revisitons les villages, tous les six ans. Notre prochaine réunion de la commission se déroulera à Oingt en Beaujolais. »
Dans un long exposé, émaillé d'anecdotes, Bernard Leroyer racontait l'historique du label à  Saint-Céneri,
« débutée en 1977, avec le livre du Readers Digest qui recensait 101 villages remarquables et la création de l'association par François Ceyrac, le maire de Collonges la Rouge. En 1993, nous avons accueilli l'assemblée générale qui s'est déroulée sous la pluie pendant trois jours. Aujourd'hui, c'est un soleil magnifique qui met en valeur notre patrimoine. »
Il complétait son propos en présentant le nouveau logo des PBVF, en annonçant un partenariat avec le village voisin de Sainte-Suzanne et en invitant l'assemblée à visiter l'exposition des peintres locaux dans la belle église giroise.
Alain Lambert rappelait son attachement au beau village girois qu'il connaît bien et apprécie et dont il est conseiller. Un pot amical servi en bord de Sarthe concluait une belle journée.

Alain Lambert à St-Ceneri : « De mesquines critiques »

Le président du conseil général, Alain Lambert, vient de s'adresser aux habitants de Saint-Céneri-le-Gerei, à l'occasion des 30 ans des plus beaux villages de France.
Sur son blog, il reprend les propos qu'il a adressés aux Girois : « J'ai dit combien cette union sacrée pour le village était indestructible, et que les mesquines critiques qui nous jalousent n'auraient jamais raison ni de notre volonté de continuer ensemble, ni raison de notre amitié. J'ai assuré les Girois que les critiques qu'on lisait parfois dans la presse sur ma présence à Saint-Céneri ne devaient pas les atteindre car leurs auteurs faisaient bien peu de cas de leur pouvoir souverain de choisir librement leurs élus. » Alain Lambert en a profité pour rappeler que « plus d'un million d'euros ont été consacrés à l'assainissement, l'aménagement du bourg, les équipements municipaux, l'église, l'auberge des Soeurs Moisy, pour la mise en beauté de ce site merveilleux ».

St-Cénéri, célèbre pour sa beauté depuis 30 ans

La commune à cheval sur Orne et Sarthe fête l'anniversaire de son label des Plus beaux villages de France, ce week-end. Plusieurs expositions sont proposées.

Bernard le Royer, 72 ans, adjoint au maire de  Saint-Céneri-le-Gérei, membre de la commission développement du label des Plus beaux villages de France.
Saint-Céneri-le-Gérei fête ses trente ans sous le label des plus beaux villages de France. Comment a commencé cette aventure ?
Par un livre. Une sélection des plus beaux villages, publiée par le Reader's Digest. Nous nous y sommes retrouvés, comme une centaine d'autres, sans avoir rien fait pour ça ! Puis nous avons décidé, entre les communes citées dans le livre, de nous associer, pour donner un cadre plus précis à ce que devaient être ces villages, présentés comme les plus beaux du pays. Ainsi est né le label.
A part la beauté, quels critères faut-il réunir pour prétendre à ce label ?
La commune candidate doit compter moins de deux mille habitants. À   Saint-Céneri, pas de problème, nous sommes 140 ! Tous les réseaux doivent être enterrés.
Au moins deux bâtiments doivent être classés ou inscrits aux Monuments historiques. La construction est obligatoirement uniforme : pierre et tuile ou pierre et ardoise, par exemple. Le village doit aussi avoir une vie commerciale et artisanale. Son environnement naturel est quant à lui classé et protégé.
Le label est-il acquis une fois pour toutes ?
Non. On repasse à la moulinette tous les six ans.
Qu'apporte le label ?
Des visiteurs, donc du chiffre d'affaires pour les commerçants ! Tous les mois par exemple, des Japonais arrivent en bus pour faire de la peinture. Nous figurons dans un guide, qui sort tous les ans et se vend comme des petits pains !
Le label procure la reconnaissance du conseil général, qui apporte son aide. Pour installer le tout-à-l'égout ou restaurer l'église. Nous ne pourrions pas y arriver seuls. Le label sert encore à créer des liens avec d'autres villages. Et nous incite à nous pencher sur notre histoire locale.
Quant aux contraintes ?
Elles portent surtout sur l'entretien et les nouvelles constructions. On ne pourra jamais construire de lotissement, même excentré. Ce qui veut dire moins de rentrées d'argent pour la commune.
Quel bilan tirez-vous de la saison estivale ?
Le mauvais temps ne nous a pas épargnés en juin et juillet. Mais ça repart bien depuis le mois d'août. Comme 2012 est une année électorale, souvent mauvaise pour le commerce, nous avons anticipé et créé cette animation, nous les trente ans du label. Et voyez, il y a du monde. Surtout avec ce soleil !

Les Plus beaux villages de France fêtent leur 30e anniversaire

Samedi 8 septembre à 18 h, à la base de pleine nature de  Saint-Céneri, se déroulera le vernissage des expositions qui vont marquer le 30e anniversaire des PBVF, les Plus beaux villages de France. Les visiteurs pourront découvrir jusqu'au dimanche 16 septembre, l'exposition de 120 posters envoyés par les 156 villages labellisés PBVF.
La commune de Saint-Céneri, à laquelle se sont joints les associations, les commerçants, les artisans et artistes du village, a voulu marquer ce 30e anniversaire de l'association des PBVF, créée en 1982 à Collonges-la-Rouge en Corrèze, à l'initiative de Charles Ceyrac. Depuis une commission déontologique décerne ou retire le label très recherché à partir de multiples critères d'évaluation.
Des expositions
En plus de l'exposition des posters des PBVF à la base de pleine nature, autre exposition « au fil de la Sarthe artistique et pittoresque » initiée par les Archives de l'Orne qui vient compléter ce voyage à travers la France. Enfin, en l'église romane du village, les artistes girois d'aujourd'hui, associés à ceux de Sainte-Suzanne, village mayennais entré depuis peu dans l'association, exposeront leurs oeuvres.
Bernard Leroyer, maire adjoint, explique : « Nous sommes conscients que la saison touristique ne sera pas très bonne avec ces caprices climatiques. C'est une façon de donner un coup de projecteur sur le village et le commerce local. L'Office de tourisme des Alpes mancelles avait lancé l'opération dès le mois de février. 10 000 dépliants mentionnant cet événement coïncidant avec les Journées du patrimoine ont été distribués. »
Expositions libres du 8 au 16 septembre, de 11 h à 18 h à la Base de pleine nature au pont de  Saint-Céneri et à l'église. Sur place, les visiteurs pourront se procurer le Guide des PBVF, la carte Michelin et la dernière édition du livre du Readers Digest.

Les artistes girois à la rencontre du public

Jusqu'à samedi, l'association des Amis de Saint-Céneri présente une exposition d'oeuvres réalisées par les artistes de Saint-Céneri -le-Gérei. Une quarantaine de tableaux portant les signatures de peintres professionnels et amateurs de renom sont exposés dans la galerie du centre commercial Leclerc d'Arçonnay. C'est une opportunité pour rappeler les manifestations programmées à l'occasion du 30e anniversaire des Plus beaux villages de France (lire ci dessus).
Jusqu'au samedi 8 septembre, au centre Leclerc.
Saint-Céneri

Les Soeurs clowns ont mis le feu

Dimanche après-midi, dans le village girois envahi par de nombreux touristes, les deux soeurs et clowns, Viviane et Barbara, venues de l'école Samovar de Bagnolet ont vraiment mis le feu à l'Auberge des Soeurs Moisy. « Elles sont complètement déjantées, loufoques, imprévisibles, un régal de burlesque ! » témoigne Ismérie Werquin, chargée de l'animation du Patrimoine.
Effectivement, les spectateurs vont aller de surprises en surprises, irruptions des deux clowns aux portes, aux fenêtres de l'Auberge, randonnée à vélo au milieu des badauds ébahis, Barbara perdant même sa robe pour poursuivre en collant rose, fouilles au corps pour les spectateurs candidats à la leçon de cuisine... Délire encore pour une parodie de la recette de la célèbre omelette baveuse des vraies Soeurs Moisy, aucun de la quinzaine de spectateurs sélectionnés pour chaque représentation, ne s'est risqué à goûter le mélange farfelu proposé par les deux soeurs. Festival de rires encore pour la dégustation à l'étage dans la célèbre salle des Décapités, avec deux clowns qui ont vraiment mis le feu dans tous les sens du terme.
Un régal pour tous ceux qui aiment l'absurde et le burlesque. Pas sûr que la vérité historique ait été respectée et que les Soeurs Moisy ne se soient pas retournées en riant dans leur tombe mais un spectacle complètement délirant qui a ravi les chanceux qui ont participé à ces trois représentations de folie.

Des toiles d'Auguste Jean Claire données à la commune

Mercredi, Ken Tatham, le maire et Christiane Tatham, l'érudite de l'histoire locale, avaient le grand plaisir de faire découvrir ce qui est la bonne surprise de l'été: la donation d'une dizaine de tableaux accrochés désormais en salle du conseil municipal.
Ken Tatham explique: « Pierre Georges René Lerebours vient en vacances depuis 1960 à Saint Léonard et Saint Céneri . Résidant à Sceaux et Saint Malo, il a amassé une belle collection de tableaux dont ceux d'Auguste Jean Claire. C'est un peintre reconnu qui a été maire de Saint Céneri de 1945 à 1953. Résidant dans une belle maison au-dessus du village, il a peint toute une série de tableaux du beau village et de la vallée de la Sarthe. »
Christiane Tatham ajoute une anecdote peu connue: « Quand les médias rencontraient Charles de Gaulle à Colombey les Deux Eglises, on pouvait remarquer dans son bureau, une oeuvre d'Auguste Jean Claire, les Pommiers en fleurs, une belle reconnaissance du talent du peintre. » Le maire raconte encore l'histoire de cette donation: « Pierre Lerebours, âgé de 90 ans, veuf et malade, a voulu faire don à la municipalité d'oeuvres de son ancien maire. Nous avons rapidement entrepris les démarches réglementaires d'une donation à une collectivité par l'intermédiaire d'un notaire, avec une condition impérative, une exposition permanente dans la mairie. Les dix tableaux sont maintenant inscrits au patrimoine communal, c'est un beau cadeau. »
Les dix tableaux sont regroupés par thèmes et pourront être admirés aux horaires d'ouverture de la mairie.

Ateliers et exposition de TSURUS

Dans le cadre de la préparation de l'exposition " Saint Céneri le Gérei à l'heure japonaise" qui aura lieu du 6 octobre au 4 novembre prochain, nous invitons les enfants et leurs familles à participer aux ateliers qui se tiendront tous les samedis de septembre dans le village. Après les démonstrations d'origamis,pliages de papier japonais, vous pourrez participer à la réalisation d'une guirlande de 1000 origamis en forme de tsurus, grue japonaise. Cette guirlande sera offerte à l'issue de l'exposition au Mémorial de la Paix d'Hiroshima en novembre.
Un geste de Paix et d'amitié d'un des"Plus beaux villages de France" envers Hiroshima à l'occasion des 30 ans de l'association des PBVF que nous souhaitons partager avec toute la communauté du Pays d'Alençon... et tous les amoureux de Saint Céneri.
Le peintre japonais Akitoshi YAMADA exposera ses œuvres en l'église de Saint Céneri simultanément avec les tsurus réalisés pendant les ateliers.

Renseignements sur www.lesamisdesaintceneri

JOURNEES DU PATRIMOINE

Samedi 15 et Dimanche 16 septembre

- Eglise et Chapelle ouvertes en visites libres.
- Auberge des soeurs Moisy : visites accompagnées (nombre limité à 15 personnes par groupe)
- A la tombée de la nuit,
° Mise en lumière de l'église, de la chapelle, de la fontaine et de la colline boisée
° Les rochers du Pont, le monument de la Guerre de Cent Ans avec le pan de mur de l'ancien château, ainsi que la stèle Ambroise de Loré sont également mis en valeur par des éclairages adaptés
° A partir de l'église, un balisage discret permet de cheminer vers la chapelle et de longer la rivière pour regagner le coeur de bourg.

Et si l'Auberge des Soeurs Moisy rallumait ses fourneaux ?

Par la magie du théâtre et de deux soeurs, artistes-clowns, l'Auberge des Soeurs Moisy va retrouver la vie, dimanche 2 septembre. Viviane et Barbara, de la Compagnie « Ces Dames Disent », les deux artistes en résidence, sollicitées par les Amis de Saint-Céneri et le Parc Normandie Maine, vont ouvrir les volets, la porte, allumer le feu et la cuisinière et évoquer l'âge d'or de Saint-Céneri de 1870 à 1908, où les soeurs Moisy tenaient l'auberge.
Rendez-vous incontournable des peintres de l'école giroise, de Paul Saïn à Mary Renard, où après la journée de peinture au bord de la Sarthe, ils dégustaient dans la salle du premier étage, la matelote d'anguilles, les écrevisses, la friture ou l'omelette baveuse, menu arrosé d'un pichet de cidre ou de piquette. Là où par plaisir, par jeu ou pour payer la note, ils dessinaient à la lanterne, au fusain, les profils de clients, de fournisseurs ou de Girois, projetés sur le mur par la lumière d'une bougie. 66 portraits en buste dont une trentaine a été identifiée, ornent cette salle maintenant appelée la salle des « décapités ».
Dimanche 2 septembre, deux clowns prendront possession de l'auberge pour un remue-manège baroque, insolite, impromptu pour une approche vivante et décalée des lieux et d'une époque de légende. Un spectacle excentrique et festif à ne pas manquer !
Dimanche 2 septembre, avec trois prestations à 15 h, 16 h 30 et 18 h. Tarif, 1,50 €. Réservation possible au Point Info, annexe de l'Auberge. Contact, Association des Amis de Saint-Céneri . Ismerie Werquin, tél. 06 80 05 02 47 ou 06 80 05 02 47.

Une plaque pour le centenaire d'Henri Pastoureau

Beaucoup d'émotion dimanche après-midi, dans le jardin de l'Auberge des Soeurs Moisy, pour la commémoration du centenaire de la naissance d'Henri Pastoureau, poète surréaliste et historien du village de Saint-Céneri -le-Gérei.
En présence d'Isabelle Ailloud et Michel Pastoureau, les enfants de l'historien, Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri , évoquait ses souvenirs, « adolescents, le président de l'association, Philippe Ravaz, nous avait demandé avec Christopher Tatham, d'écrire un résumé de l'histoire du village. Nous avons rencontré Henri Pastoureau qui a été une source intarissable d'informations et d'anecdotes. L'écrivain-poète tombé amoureux du village, a eu le grand mérite de revisiter l'histoire de Saint-Céneri , de la débarrasser des erreurs, inexactitudes, fausses légendes.. pour des ouvrages édités par l'association qui font référence. Un grand merci à Henri Pastoureau qui nous a permis de restaurer le riche patrimoine. Merci aussi à ses enfants d'être présents pour dévoiler cette plaque commémorative dans un jardin qui devient un lieu de mémoire. »
Les enfants Pastoureau feront sourire les nombreux Girois présents en évoquant quelques anecdotes savoureuses témoignant de l'attachement de leur père pour le village, « nous sommes émus et fiers de voir le souvenir de notre père fixé sur les murs du village. » La plaque en plexiglas en bleu et blanc, aux couleurs giroises, retrace l'histoire d'Henri Pastoureau.

Beau succès pour la dernière nocturne

Dernier concert nocturne de la saison avec le duo Cordes Accords composé d'Estelle Imbert, violon et Anthony Chudeau, guitare. « Nous enchaînons sur ce concert avec des oeuvres colorées de Paganini, Massenet, Granados et une promenade festive dans le tango et la musique sud-américaine. » Réunis sous un barnum protecteur installé sous les grands chênes séculaires, 80 mélomanes ont été ravis. Un vrai bonheur apprécié de tous. Seul bémol, le millier de bougies régulièrement éteintes par le vent et les averses. Le concert s'est prolongé par des échanges avec les musiciens dans la salle où étaient exposées les tentures en lin d'Ann Masseaut Franchet.

30e Anniversaire des Plus Beaux Villages de France

Centenaire d'Henri Pastoureau, dimanche 26 août

Dimanche après-midi, à 16 h, la famille et l'association des Amis de Saint-Céneri  célébreront l'anniversaire de l'écrivain surréaliste et historien, Henri Pastoureau, né à Alençon, le 26 août 1912. Une plaque commémorative sera apposée sur le mur du jardin de l'Auberge des Soeurs Moisy
Pendant la première guerre mondiale, Henri Pastoureau s'installe chez ses grands-parents à Saint-Céner et se lie d'amitié avec Louis Ripault, arrière-neveu de Léonie et Adelaïde Moisy. Pendant ses études à Paris, il rencontre Louis Aragon et rejoint les surréalistes où il fréquente André Breton, Paul Eluard, Benjamin Peret et devient ami avec Yves Tanguy.
En 1936, il édite son premier recueil de poèmes Le corps trop grand pour un cercueil, oeuvre préfacée par André Breton. Le 17 juin 1947, c'est la naissance de son fils, Michel et le 30 mai 1953, celle de sa fille, Isabelle. À partir de 1957, il loue à chaque période de vacances, une maison aux Mézazelières qu'il achète en 1963. S'intéressant à l'histoire locale, il fait des recherches et écrit l'histoire de Saint-Céneri , de l'arrivée du Saint à l'époque contemporaine. Il se lie d'amitié avec le colonel Gosse, fondateur de l'association des Amis de Saint-Céneri et rédige le texte du monument au pied des remparts.
Cinq de ses ouvrages sur le village sont illustrés et édités par l'association. Il décède à Saint-Pierre-des-Nids à 83 ans, le 17 avril 1996, et est enterré auprès de sa femme dans le cimetière de Saint-Céneri -le-Gérei

Bientôt, le 30e anniversaire des Plus beaux villages de France

Du 8 au 16 septembre, la commune va accueillir le 30^e anniversaire de l'association des plus beaux villages de France actuellement présidée par Maurice Chabert, maire du célèbre village de Gordes dans le Vaucluse.
La salle du Parc Normandie Maine, en bords de Sarthe, va accueillir une expo d'une centaine de posters envoyés par les plus beaux villages. De son côté Saint-Céneri, « présentera quatre posters dont le plus ancien remonte à 1920», confie Bernard Leroyer, maire adjoit et cheville ouvrière du rendez-vous.
Autre volet, en l'église, exposition de peintres locaux. Pour l'occasion encore, un nouveau logo de l'association invitée sera présenté. L'office de tourisme des Alpes mancelles consacre dans son dépliant une page entière à l'événement. Enfin, le Readers Digest a publié une édition actualisée des plus beaux villages de France. Pendant cette période, s'intégreront les journées du Patrimoine et des visites commentées des site comme l'auberge des Soeurs Moisy, la chapelle, église... Les visiteurs pourront également parcourir les cinq circuits de promenades inaugurées le 17 août.

 Un centaine de critères pour obtenir le label

 Bernard Leroyer, adjoint au maire est au coeur de l'organisation du 30^e anniversaire des Plus beaux villages de France. Avant de réunir en soirée les bénévoles, les responsables d'associations, les commerçants, les artistes girois, l'élu raconte l'étonnante histoire de cette association.

Tout est parti en 1977 avec la publication par la sélection du Readers Digest, d'un livre recensant 101 beaux villages Saint-Céneri  y figure page 57. Par al suite, le maire de Collonges la Rouge, François Ceyrac, émettra l'idée de réunir les maires de ces villages dans une association. Une cinquantaine de villages se regrouperont au départ.
Devant le succès et le nombre de demandes, l'association va structurer les conditions d'accès au label avec une centaine de critères. Tous les villages inscrits doivent repasser tous les six ans devant la commission d'attribution du label.158 villages sont inscrits en 2012. En Basse Normandie, on compte seulement trois villages Barfleur, Beuvron-en-Auge et Saint-Céneri .

Duo « Cordes Accords » pour le concert aux chandelles

Pour clore la saison 2012, les Jardins de la Mansonière recevront le duo « Cordes Accords » composé de Estelle Imbert au violon et Anthony Chudeau à la guitare. Ils interpréteront les grandes oeuvres du répertoire pour violon et guitare comme Niccolo Paganini ( avec Centone di Sonate opus 64, Sonate n° 1 en la mineur et introduction-Allegro maestoso-Rondoncino ), Jules Massenet ( Méditation de Thaïs ), Enrique Granados ( Danses espagnoles n° 2 « Oriental » et n° 5 Andaluza ). Les jardins seront ouverts à 20 h. Le concert commencera vers 21 h. Puis les spectateurs sont invités à une promenade nocturne à travers les jardins illuminés par plus de mille bougies jusqu'à minuit. Ils pourront également rencontrer l'artiste qui expose en ce moment dans la salle d'accueil où sont exposées les tentures de lin d'Ann Masseaut-Franchet.Entrée : 10 € pour adultes et enfants de plus de 12 ans. 5 € pour les moins de 12 ans. Les places réservées seront numérotées. Le concert est abrité en cas de mauvais temps.

Inauguration de cinq balades autour de la commune

Guillaume Le Royer, président des Amis de Saint-Céneri , a invité Pierre Gautier, président de l'office de tourisme d'Alençon, et une trentaine de volontaires, à découvrir le guide qui propose cinq balades-promenades-randonnées. Il a insisté sur « la qualité du travail effectué par Ismérie Werquin, chargée de l'animation du patrimoine, qui a parcouru pendant plusieurs mois les itinéraires, recensé les points remarquables, fléché les parcours, rédigé le texte et les photos des itinéraires et des informations affichées sur le parcours, un travail remarquable en collaboration avec Frédéric Renouf de l'office de tourisme d'Alençon et les communes voisines comme la Ferrière Bochard, Saint Pierre des Nids, Moulins le Carbonnel. Les promenades n'empruntent que des chemins publics. » Pierre Gautier se réjouit « d'un partenariat exemplaire entre l'office alençonnais et les Amis de Saint-Céneri . L'investissement était important avec 5 000 tirages mais le succès nous rassure. 

 Un circuit numéro 1 et intitulé « Trotté par la corniche »

 Départ de l'Auberge des Soeurs Moisy, direction le vieux pont sur la Sarthe. Après le pont, le groupe emprunte le chemin des Gaulois en longeant la Sarthe. Première difficulté en suivant le GR 36 avec un sentier étroit, pente raide avec de gros cailloux pour arriver à l'altitude 119 et dominer la vallée. Direction ensuite le lieu-dit la Touzelière et la D146 jusqu'au hameau de la Saussaie. Normalement, le circuit va vers le hameau La Paire pour rejoindre le GR 36. En raison de la chaleur, Ismerie coupe vers le point 4, altitude 175 m avec un superbe point de vue sur la vallée et le clocher de l'église. Ensuite direction le Moulin de Trotté. Endroit remarquable, le pont de bois qui enjambe la Sarthe et marque la limite entre les départements de la Sarthe et de la Mayenne. Traversez, vous êtes en Mayenne, commune de Saint Pierre des Nids. Le Moulin de Trotté avec sa roue à aubes était la minoterie de Joseph Burgeot jusqu'en 1930. Ce sont aujourd'hui « quatre gîtes ruraux et d'étapes. » Ensuite traversée de la route D 144 en passant devant l'ancien camping, direction le Sarthon aux eaux limpides et fraîches, franchi par une passerelle en bois, en passant devant de belles maisons hantées par le souvenir des peintres de l'école de Saint-Céneri . Il vous faut ensuite revenir tranquillement vers le centre du village pour un rafraîchissement bien mérité.
Le circuit est balisé en vert. Longueur 5,1 km, 24 % de voies bitumées, durée deux heures. Dénivelé 160 m. Une seule difficulté avec le chemin caillouteux de la corniche.

 Le président des Amis de Saint-Céneri , Guillaume le Royer, a chaleureusement remercié Ismérie Werquin et Pierre Gauthier, le président de l'Office de Tourisme d'Alençon pour la réalisation d'un beau livret de promotion du village.

À la table des peintres, chez les soeurs Moisy

On venait s'y restaurer, après une journée à peindre la campagne giroise. L'auberge des soeurs Moisy, à    Saint-Céneri-le-Gérei, recèle pourtant de drôles de pensionnaires : les « décapités »

« Les soeurs Moisy n'étaient pas bien riches », mais elles ont accueilli du beau monde. L'auberge de Léonie et Adélaïde Moisy, au coeur du bourg de Saint-Céneri, est ouverte au public depuis deux ans. Ismérie Werquin, responsable de l'animation, désigne ça et là quelques images dans la pièce qui faisait office de cuisine. Le regard s'arrête sur une photo de deux vieilles femmes, souriantes. Elles portent la coiffe, comme pour souligner leur condition modeste.« Elles ont tenu l'auberge de leur père Jacques, explique Ismérie Werquin, et l'ont conservé de 1870 à 1908 ». Soit un âge d'or pour le village, qui accueillait en son sein l'école de peinture formée à la fin du XIXe siècle. On y trouvait Paul Saïn ou encore Mary Renard, qui venaient peindre le cadre girois les beaux jours. « Cela s'explique par l'invention du tube de peinture, au milieu du siècle. Plus besoin de faire le croquis et de le ramener en atelier pour peindre, on pouvait le faire directement en extérieur ». Ils venaient prolonger leurs soirées chez les deux soeurs.
L'ombromanie
Matelotes d'anguilles, omelettes et mets aux écrevisses blanches étaient au menu de l'auberge. Que l'on dégustait dans la salle du premier étage, là où se trouvent aujourd'hui « les décapités ». Des criminelles, Adélaïde et Léonie ? Non, ce sont plutôt les victimes du coup de crayon de ces artistes facétieux. Ils utilisaient la bougie pour projeter leur ombre contre le mur. Le contour des bustes était dessiné au fusain, puis rempli de peinture noire. D'où le nom de ces portraits-silhouettes qui trônent dans la salle. « On en compte 66. On pense en avoir identifié 30, des peintres et leurs amis mais aussi des gens du village, révèle la responsable. Certains profils montrent qu'il s'agit de meuniers. Ils devaient apporter la farine à l'auberge et en profiter pour boire un verre... ». Tout en se faisant tirer le portrait.
Il est possible de reproduire cette technique de l'ombromanie dans les salles suivantes, grâce à une installation ludique. Une salle des biographies informe sur les artistes du passé et d'aujourd'hui qui ont marqué le village. Enfin, la salle des vis-à-vis permet une expérience originale : en faisant face à une peinture, un rétroviseur permet de regarder en même temps son modèle réel dans un autre écran.
La restauration de l'édifice et son ouverture au public ont été rendues possible grâce au parc Normandie-Maine. Jusqu'à l'année dernière, les travaux étaient en cours, notamment dans la salle des décapités. « Les quatre mois de fermeture ont influé sur la fréquentation. 900 personnes sont venues en 2011, j'en attends 1 500 d'ici la fin de l'année » espère Ismérie Werquin. L'auberge est ouverte du mercredi au dimanche, à raison de deux visites par jour à 15 h 30 et 17 h.

FR 3 Au Bonheur des Peintres

Heure d'été : St Céneri le Gérei, au bonheur des... par france3bassenormandie_845

FR 3 Mythes et Légendes

Heure d'été, St Céneri le Gérei, mythe et légendes par france3bassenormandie_845

Tous ensemble pour dégager le chemin des Mézazelières

Des membres de l'Association des Amis de St Céneri avec l'employé municiipal , le maire et des conseillers municipaux ont débroussaillé le chemin des Mézazelières afin que les randonneurs utilisant la nouvelle guide pédestre puissent profiter pleinement du parcours;

Une équipe de journalistes de FR3 en reportage a rejoint le groupe pour "immortaliser" cette débroussaillage hors du commun.

Après l'effort, le réconfort!!

 

CONCERT DU 28 JUILLET 2012

 LES JARDINS DE LAMANSONIERE
61250 SAINT CENERI LEGEREI

CONCERT DU 28JUILLET 2012 :


LES NOCTURNES DE LA MANSONIERE :

BACH, MOZART, BEETHOVEN

Pour ce second concert dela saison « Les Jardins de la Mansonière » recevront le Trio « NotusEnsemble » composé de :

Muriel Rhimbault   (clarinette)
Luc Orsini             (hautbois)

Henri Roman       (basson)

 

Bach, Mozart et Beethoven ! Ces trois compositeurs serontà l’honneur pour cette soirée avec la sonate numéro 3 de JS Bach, lescélèbres variations de Mozart sur l’air de « Ah ! Vousdirais-je maman », celles de Beethoven sur l’air « La ci diremla mano » de Don Giovani de Mozart, et le fameux trio opus 87 de Beethovenpour instruments à vent.

Les jardins seront ouvertsà 20h30, ce qui permet aux spectateurs de visiter les jardins de jour. Leconcert commencera vers 21h30, et durera environ 1h15. Ensuite les spectateurssont invités à découvrir les jardins de nuit, illuminés par toutes les bougies.

PRATIQUE :

LES JARDINS DE LA MANSONIERE
Mr et Mme Manson
61250 Saint Céneri le Gérei
Tel :  02 33 26 73 24 
Mail : mansoniere@wanadoo.fr
Site Web : www.mansoniere.fr

Entrée: 10 euros pour adultes et enfants de plus de 12ans
5 euros pour les moins de 12 ans (peu adapté auxjeunes enfants).
Les places réservées seront numérotées.
Les chiens ne sont pas admis
Possibilité de repli en cas de mauvais temps.

Ouverture des jardins à 20h30
Début du concert à 21h30
Fin du concert vers 23h
Jardins ouverts à la promenade aux bougiesjusqu’à minuit.

Un guide de balades

Nouveau ! Un guide de balades autour de Saint-Céneri-le-Gérei est disponible.

L'Office de Tourisme vient de publier un petit guide de balades pour découvrir les multiples facettes de l'un des plus beaux villages de France.

Les vacances sont généralement l'occasion pour toute la famille de partager des activités communes et quoi de mieux qu'une journée à Saint-Céneri-le-Gérei, à 12 kilomètres d'Alençon, pour passer un bon moment dans un cadre paisible ? Afin de satisfaire les demandes toujours plus nombreuses des touristes et habitants en quête de sentiers pédestres dans et autour du village, l'Association des Amis de Saint-Céneri et l'Office de Tourisme du Pays d'Alençon viennent d'éditer et de publier un petit guide de balades.

Se présentant sous la forme d'un livret de 16 pages, le guide propose 5 promenades balisées longues de 3 à 10 kilomètres au départ de Saint-Céneri. Il propose également une découverte de Saint-Céneri-le-Gérei avec un plan touristique du village. Vendu au prix de 3€ et édité à 5 000 exemplaires, le guide est disponible dès maintenant à l'Office de Tourisme du Pays d'Alençon et dès demain au Point Infos de Saint-Céneri-le-Gérei.

La Cassine, un bijou de « gîte cosy »

Situé juste après le vieux pont sur la Sarthe, à la limite de Saint-Céneri-le-Gérei  et Moulins-le-Carbonnel, le gîte de la Cassine vient d'être inauguré. Une famille de vacanciers qui termine son séjour livre ses impressions et échange avec les propriétaires.
Une vielle maison à vendre
La famille Wojewoda, les parents Pascal et Guislaine, la soeur Dominique, les enfants Alexis et Lisa, ont été surpris par la chaleur de l'accueil. Le profil des propriétaires est atypique, deux personnalités connues, Blandine Affagard, directrice d'une entreprise de formation, candidate aux élections cantonales, ancienne présidente des Amis de Saint Céneri et Jean-Claude Collot, ancien directeur de la Scène Nationale 61 qui expliquent leur projet: « A l'origine il ya une opportunité avec une vieille maison à vendre, juste à côté de notre maison. Nous avons tout refait de la cave à la toiture, un an de gros travaux, avec une piscine privative enchâssée dans la cour entourée de hauts murs, des équipements de qualité en cuisine, la connexion WiFi... Nous avons visé le haut de gamme avec les 4 Epis des Gîtes de France, pour six personnes maximum. »

Un séjour réussi

La famille exprime sa satisfaction, « huit jours de bonheur, de calme, de nature, la Sarthe au pied du gîte, la piscine... Nous séjournons dans d'autres gîtes, ici c'est exceptionnel malgré un temps capricieux. »

Julien Tatham, lance un projet artistique de « crowdfunding »

Julien Tatham, un nom bien connu des Girois et Mathieu Mirol, deux Normands installés à Bruxelles, lancent un projet artistique « because we don't know this place », un spectacle où Julien est metteur en scène et vidéaste, Mathieu compositeur et musicien, en s'appuyant sur le crowdfunding, un financement participatif très utilisé dans les pays anglophones mais rare en France.
Qu'est-ce que le crowdfunding ?
Vous avez un projet, les banquiers sont frileux, utilisez le « financement participatif ». En clair, vous présentez votre projet sur un site, l'internaute qui trouve l'idée intéressante peut investir sur votre idée. Vous levez des fonds pour démarrer le projet, les investisseurs, particuliers, sociétés, entreprises... reçoivent des contreparties de toute nature en échange. Le système très utilisé aux USA, réglementé par une loi JOBS, démarre doucement en France mais il a permis de créer une brasserie à la Goutte d'Or à Paris, le lancement d'une montre à encre électronique Pebble... KissKissBank, Ulule, Friendsclear, Wiseed en France servent d'intermédiaires pour lancer les projets.
Le projet des deux Normands
Julien précise, « nous avons un court délai pour récolter les fonds d'investisseurs pour produire notre spectacle. Si nous atteignons le niveau souhaité, un coproducteur investira la même somme. Plusieurs sociétés de production sont intéressées, nous avons des contacts avec deux centres culturels pour une programmation de notre spectacle à Bruxelles. Chaque contribution individuelle, même modeste, est importante et sera rétribuée sur les revenus des spectacles. Nous avons besoin d'entreprises et de sociétés pour établir un partenariat durable. Nous avons des contacts dans plusieurs pays d'Europe pour diffuser le spectacle. Notre partenaire est Ulule. » Une démarche innovante de deux jeunes qui croient en leur projet et méritent d'être aidés.
Informations et contacts
Site www.ulule.com/because/. Page officielle : reflecting story.com/because/. Facebook : facebook.com/because.performance. Films-rencontres sur le projet artistique : http://bit.ly/Ol55dr ou http://bit.ly/LhjQyC.

Amélie Romet expose en juillet au Saint-Léo

Restauratrice de tableaux installée à Saint-Céneri-le-Gerei elle est accueillie par les nouveaux propriétaires.

Amélie Romet, l'artiste giroise, expose ses peintures au bar-restaurant le Saint-Léo. Restauratrice de tableaux bien connue dans la région, Amélie souhaite « donner une nouvelle orientation » à sa carrière artistique, « donner plus de place à la création en particulier vers la peinture. » Elle expose une douzaine d'oeuvres, paysages de nuit, animaux familiers dans l'arrière-salle du bar-restaurant qui vient de changer de propriétaires.

La Mansonière accueille la pépinière des Korrigans

Dans le cadre des rencontres avec une pépinière, les Jardins de la Mansonière, recevront Thomas Douib et Séverine Petit-Stolar, créateurs de la Pépinière des Korrigans, située dans les Côtes d'Armor, à Loc-Envel.
« Depuis 2006, sur une ancienne lande, nous produisons des plantes vivaces rustiques botaniques ainsi que des graminées ornementales, racontent les deux passionnés. Nous sommes en mesure de vous proposer des plantes que nous connaissons bien et pouvons vous conseiller sur celles qui sont adaptées à votre jardin, respectueuses de l'environnement avec notre mention Nature et Progrès. »
Samedi 7 et dimanche 8 juillet, de 10 h 30 à 18 h 30,

Expo de bas-reliefs, les Chinoiseries de Barbara Orosz

Les Jardins de la Mansonière proposent une exposition de bas-reliefs, les Chinoiseries de Barbara Orosz. « De mes voyages et séjours en Orient, j'ai ramené des sources d'inspiration, le goût de la sérénité, de la beauté de la faune et de la nature, explique l'artiste, installée à La Perrière. Les quatorze bas-reliefs exposés sont inspirés d'oeuvres du V^e siècle de fleurs, d'animaux sacrés comme le paon, le coq, les carpes. Je combine une sculpture à plat et des techniques de peinture pour un rendu vivant, en relief. » Très zen, marquée par l'Extrême Orient, Barbara Orosz parle avec passion de son travail sur le religieux avec un tableau, « les Vierges » destiné au château de la Pellonnière et exposera de nouveau en août au Pin La Garenne.

Jusqu'au 16 juillet, aux Jardins de la Mansonière,

Somptueux concert du Quatuor Arpeggione à la Mansonière

Samedi soir, pour le premier concert nocturne de la saison, Michèle et Philippe Manson accueillaient le quatuor Arpeggione, qui se produit lors de festivals prestigieux comme Salzbourg, Linz, Los Angeles, Genève... 80 mélomanes ont bravé un temps incertain et frais.

Tourisme : les lieux les plus visités

Les lieux touristiques les plus fréquentées en 2011 sur le territoire de la communauté urbaine d'Alençon sont, dans l'ordre, la maison natale de sainte Thérèse de Lisieux (19 660 entrées), le musée des Beaux-Arts et de la dentelle (13 488) et les jardins de la Mansonière à Saint-Céneri-le-Gerei (4 458).

Des projets à foison pour les Amis de Saint-Céneri

« Plus de 15 000 visiteurs, des rues animées, des terrasses bondées, des artistes souriants, des Girois aux petits soins pour les artistes... » Le président des Amis de Saint-Céneri , Guillaume Le Royer, a réuni les bénévoles et amis de l'association pour les remercier de la réussite de la 26^e Rencontre des peintres. « Résultat : des retours du monde artistique, le bouche-à-oreille qui fait de Saint-Céneri an lieu d'accueil enchanté. Et déjà des candidatures d'artistes connus pour la prochaine édition. Merci aux 60 bénévoles ». Seul bémol, l'ampleur de la manifestation qui pose le problème du nombre de volontaires, « nous sommes à la limite. Il faut trouver de nouveaux amis ».
L'association a déjà mis en place son calendrier pour 2012-2013. Le premier rendez-vous aura lieu dimanche 26 août, pour le centenaire de Henri Pastoureau, historien et chantre de l'histoire du village. Son nom sera donné au jardin de l'auberge des Soeurs Moisy.
Le 2 septembre, un événement étonnant : le retour des Soeurs Moisy avec des comédiennes en résidence. Des artistes en costumes d'époque qui feront revivre la célèbre auberge et l'ambiance de ce haut lieu de la création artistique.
Du 8 au 16 septembre, Saint-Cénerii participera à la semaine nationale de l'Association des plus beaux villages de France. Dans la continuité, il participera aux journées du Patrimoine, les 18 et 19 septembre.
Les samedi 18, dimanche 19 et lundi 20 mai 2013, 30^e anniversaire des Rencontres des peintres.

Chemins de randonnée et de promenade autour du village

Autres axes de réflexion menés par les Amis de Saint-Céneri : améliorer encore l'accueil et l'information des visiteurs, développer la communication sur le village, son histoire, son patrimoine, diversifier l'offre d'activités. La création de chemins de randonnée est une première étape. Ismérie Werquin, chargée d'animation du patrimoine, a présenté la maquette du livret qui proposera six circuits autour du village girois, en partenariat avec La Ferrière-Bochard. Un gros travail de recherches, de repérages, d'illustrations photographiques, historiques, cartographiques. Des promenades très variées, pour tous les goûts et intérêts, histoire, patrimoine, nature, faune, flore, rivières et ruisseaux qui seront balisées dans les prochaines semaines.

Ismérie Werquin a suscité un vif intérêt avec la
présentation en avant-première, de la maquette
du livret qui détaille les six chemins de randonnée
 autour du village girois.

Saint-Cénéri ne veut pas de la polémique Lambert

La commune de Saint-Céneri-le-Gerei ne veut pas que la fronde des vingt conseillers généraux contre le président du département Alain Lambert s'invite chez elle. Le conseil municipal a exprimé ce souhait jeudi dans un communiqué. « Dans les débats politiques concernant Alain Lambert et auxquels nous nous refusons de prendre part, notre joli village est souvent cité. Comme nous souhaitons lever toute ambiguïté, nous voulons qu'il soit clair qu'Alain Lambert a été élu et réélu à  Saint-Céneri, comme conseiller municipal, qu'il y a apporté exactement ce que nous attendions de lui et nous n'avons, pour notre part, qu'à nous louer de l'avoir comme collègue. Nous ne souhaitons donc pas être considérés comme partie prenante de ce débat politique qui ne nous concerne pas. »

Le Quatuor Arpeggione aux jardins de la Mansonière, samedi

Pour le premier concert de la saison, samedi 30 juin, Michèle et Philippe Manson ont frappé fort en ouvrant les jardins au Quatuor Arpeggione, un groupe à cordes d'une grande renommée. Sous l'ombre protectrice des chênes séculaires, les mélomanes retiendront leur souffle quand le quatuor attaquera Beethoven, Mozart, Schubert.
Constitué en 1988, ce quatuor se distingue dès 1990 par une première apparition au célèbre festival de Salzbourg. En 1996, ils seront choisis par Yehudi Menuhin pour fêter son 80e anniversaire. « Je voudrais dire l'admiration profonde que je porte au Quatuor Arpeggione que j'ai entendu à Paris avec un immense plaisir » a commenté le célèbre violoniste. Cet ensemble participe à de nombreux festivals en Europe.
La météo s'annonce favorable pour bénéficier, dès 20 h 30, d'une promenade romantique dans les différents domaines des jardins. Le concert débutera à 21 h 30 pour une durée d'une heure et demie. Les mélomanes pourront ensuite se promener dans le parc illuminé par plus de 1 000 bougies jusqu'à minuit.

LES JARDINS DE LA MANSONIERE

Pour clore la saison musicale, les Jardins de la Mansonière recevront le célèbre Quatuor Arpeggione composé de :

Isabelle Flory                         (violon)
Nicolas Risler                         (violon)

Artchyl Kharadze                   (alto)

Alexandre Tchidjavadze        (violoncelle)

 

                                                                                 

 A la lumière de plus de 1000 bougies les jardins retiendront leur souffle pour laisser place à Beethoven (Quatuor numéro 2 en sol majeur opus 18), Mozart (Quatuor en si bémol majeur K.458, dit « De la Chasse ») et Schubert (Quatuor numéro 13 en la mineur, D.804 opus 29, dit « Rosamonde »).

Les jardins seront ouverts à 20h30, ce qui permet aux spectateurs de visiter les jardins de jour. Le concert commencera vers 21h30, et durera environ 1h30. Ensuite les spectateurs sont invités à découvrir les jardins de nuit, illuminés par toutes les bougies.

PRATIQUE :

LES JARDINS DE LA MANSONIERE
Mr et Mme Manson
61250                  Saint Céneri le Gérei
Tel : 02 33 26 73 24
Mail : mansoniere@wanadoo.fr
Site Web : www.mansoniere.fr

Entrée: 10 euros pour adultes et enfants de plus de 12 ans
5 euros pour les moins de 12 ans (peu adapté aux jeunes enfants).
Les chiens ne sont pas admis
Possibilité de repli en cas de mauvais temps (il est conseillé de réserver dans ce cas)

Ouverture des jardins à 20h30
Début du concert à 21h30
Fin du concert vers 23h
Jardins ouverts à la promenade aux bougies jusqu’à minuit.