29 septembre 2007

- Le buste du peintre Paul Saïn a retrouvé sa place au centre bourg

Vendredi matin, l'équipe des « amoureux de Saint-Cénéri » se retrouvait au centre bourg, à l'entrée de la rue de l'Eglise qui descend vers la Sarthe, pour replacer la statue de Paul Saïn, peintre portraitiste, là où elle était installée en 2003, avant d'être retirée pour les travaux de rénovation de la voirie. Christophe Romet, Dominique Hébert, Bernard Leroyer de l'Association des Amis de Saint-Céneri, racontent l'histoire peu banale de ce buste.

Qui était Paul Saïn ? En 1875, Mary Renard, peintre originaire du Perche, invite à Saint-Céneri son ami Paul Saïn, grand portraitiste des personnalités de la IIIe République. Pendant 25 ans, ils viendront, chaque été, séjourner dans la maison de La Mère Henriette, à l'Auberge Moissy, au Lion d'Or. Ils regroupent autour d'eux des peintres dans « l'Ecole de Saint-Céneri » et sont à l'origine de cet engouement pour un village qui conserve cette image « d'une nature inspiratrice avec une vigueur et une délicatesse de tons incroyables. »

L'histoire de la sculpture. En 1908, le buste en bronze de Paul Saïn est installé au centre bourg et coulera des jours paisibles jusqu'à la Seconde Guerre mondiale où les Allemands l'abattent pour en faire des munitions. Le moule original de la sculpture est encore visible actuellement, au Palais des Papes à Avignon. A l'occasion du cinquantenaire de l'Association des Amis de Saint-Cénéri et du 150e anniversaire de son installation dans le bourg, l'association lance une souscription. Plus d'une centaine de donateurs dont les noms figurent sur une plaque à l'arrière du socle en granit, répondent à l'appel.

Le buste contemporain de Paul Saïn.

L'association a confié la création du nouveau buste à Christian Malézieux, un sculpteur dont l'atelier est à Saint-Céneri. La volonté était de « créer un lien entre le passé symbolisé par Paul Saïn et son groupe de peintres, et un présent vivant, marqué par la présence de nombreux artistes dans un village, source permanente d'inspiration. » Le buste mêle le contemporain par les formes découpées et le passé avec un visage à barbe et moustaches napoléoniennes, qui se détachent sur un fond de mur en granit, couvert de vigne vierge. L'image étonnante attire l'oeil.

Le choix de l'emplacement. Situé en plein centre bourg, le socle et le buste dominent la rue de l'Eglise qui descend vers le pont sur la Sarthe. L'installation du socle, pilotée par Arsène Guilmeau, conseiller municipal, a nécessité du soin et de la précision en raison du poids. Le résultat superbe ajoute une touche artistique à la beauté de ce centre bourg, maintenant rénové et accessible aux touristes et amateurs d'art.

22 septembre 2007

- Saint Céneri en image (par Alain Lambert)

L'émission Grand-angle excellemment réalisée par la Rédaction de France 3 Normandie a consacré son édition du 17 septembre 2007 au merveilleux village de Saint-Céneri-le-Gérei. Il me tient à coeur comme vous le savez, puisque j'ai eu l'honneur d'en être élu conseiller municipal, l'an dernier. Mon ami Ken Tatham, le Maire, son épouse, et mes collègues Bernard et Dominique en parlent superbement. La grande qualité de l'émission permet précisément de découvrir la richesse patrimoniale de l'un nos plus beaux villages de France. Visionnez la vidéo ci dessous ! Puis venez nombreux lui rendre visite, c'est l'été indien en ce moment !
Alain Lambert.

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14 septembre 2007

- A Saint-Céneri, les vitraux sont posés



La petite chapelle de Saint-Céneri-le-Gérei ouvre ses portes ce week-end. L'occasion de découvrir les vitraux qui viennent tout juste d'être posés.
« En bas, en bleu, il y a la rivière. Autour, le cirque de verdure qui borde la chapelle, décrit Cathy Van Hollebeke, l'artiste qui a créé les vitraux de la petite chapelle de Saint-Céneri-le-Gérei. La géométrie amène vers le haut, comme ce lieu d'élévation. Dans le quadrilobe (le motif composé de quatre arcs de cercle), j'ai symbolisé la naissance. » Au fond de la chapelle, elle a travaillé sur la maturité, « la mi-temps » ; le cycle se termine avec une lune.
Les vitraux sont traversés par une même ligne ondoyante, « le fil de vie ». La quatrième verrière, en façade, invite à entrer dans la chapelle. Les couleurs sont déclinées selon les points cardinaux, « plus on va vers le sud, plus les tons sont froids ».
Il a fallu deux semaines à Cathy et Denis, l'employé communal, pour monter les quatre vitraux que l'artiste a réalisés à la demande de l'association des amis de la commune. Le montage (sans les finitions) sera terminé pour les journées du Patrimoine. Les vitraux seront inaugurés à la fin du mois. Le terme pour Cathy d'un projet sur lequel elle travaille depuis deux ans, qu'elle a fait évoluer au fil des mois vers des choses « plus traditionnelles, moins colorées, plus en harmonie avec le lieu. Tous les habitants de la commune entretiennent une grande intimité avec cette chapelle. Ils aiment son côté sobre. Il fallait que les vitraux soient très humbles eux aussi. »
Cela faisait quarante ans, à Saint-Céneri, qu'on parlait de doter de vitraux la petite chapelle nichée au fond d'une prairie.