25 décembre 2018

Le Père Noël


En poste dans un grand magasin, l'artiste Christian Poincheval incarne l'icône des enfants depuis 40 ans. Nous avons recueilli ses incroyables confidences.
Au dernier étage de ce grand magasin parisien, où des acheteurs frénétiques font leurs dernières emplettes de Noël, il trône dans un grand fauteuil de velours vert, encadré de sapins clignotants. Avec sa grande barbe blanche, son costume rouge et ses bottes impeccablement cirées, il ne passe pas inaperçu. Des centaines d'enfants font la queue pour le serrer dans leurs bras. Christian Poincheval, 69 ans, est le Père Noël de leur rêve ! Cet artiste, par ailleurs inventeur à ses heures, enfile le costume de Saint Nicolas depuis plus de quarante ans. « J'ai commencé, lorsque j'avais 25 ans, le jour où le Père Noël que j'avais embauché pour venir au centre culturel de Perseigne (Orne), que je dirigeais alors, m'a fait faux bond. L'expérience a été si plaisante que je n'ai jamais cessé depuis », confie-t-il
Hier éducateur spécialisé, puis directeur de centre culturel, créateur du groupe de musique Les Poinchevaux (sa femme Évelyne et lui ont sorti quatre 33 tours), Christian est, chaque année, très demandé à l'approche du mois de décembre. «  C'est un job saisonnier », relève-t-il comme une évidence. En 2017, il avait enchaîné 44 jours aux Galeries Lafayette et effectué plusieurs vacations dans des centres commerciaux de province. En 2018, il aura dû jongler avec un agenda encore plus surchargé : une vingtaine de jours, boulevard Hausmann, dans le rayon « jouets » du même grand magasin et des dizaines de dates à travers la France pour une chaîne de chocolateries. Il a aussi servi de modèle pour les affiches d'un grand parc d'attractions et fait l'acteur dans plusieurs vidéo-clips musicaux.
Désireux d'en savoir plus sur son parcours, on décide de l'inviter à déjeuner. Curieuse expérience que de se retrouver dans un restaurant bondé, en compagnie d'une telle célébrité. Les bambins éberlués tournent autour de la table sans oser l'approcher. Des parents, moins timides, les poussent à grimper sur les genoux du barbu pour une photo. Christian, bonhomme, se prête au jeu des selfies. À l'entendre dérouler sa vie entre deux clichés, on comprend mieux le parcours de son fils, le plasticien Abraham Poincheval, qui s'apprête à réaliser, début 2019, un « happening » en marchant dans les nuages (sur une passerelle accrochée à deux ballons dirigeables). Christian, par ailleurs père d'une musicienne à l'orchestre de Monaco, prénommée Pénélope, a vécu en communauté dans un petit village de Normandie (Saint-Céneri-le-Gérei) de 1976 à 1983. « C'était une autre époque. Un maire nous avait donné gratuitement les clefs d'une ferme abandonnée. Il nous avait fait promettre de ne pas mettre le boxon dans le village. Nous y avons emménagé avec des amis », sourit-il
Est-ce son profil de fils de gendarme qui rassure l'édile ? Ou celui de responsable de structure culturelle municipale ? « À un moment, on en a eu assez d'être sédentaire et nous sommes partis sur les routes avec une troupe itinérante, celle de l'acrobate Didier Palaget et de Pierrot Bidon [co-fondateur du cirque Arkhaos]. La compagnie s'appelait Bidon. Normal ! Ils faisaient des numéros bidon », plaisante Poincheval. Il effectuera deux tournées en roulotte, avec femme et enfants, avant d'être embauché dans une radio-libre, Alençon FM, puis de lancer un journal satirique : L'Agressif. «  Un titre, tiré entre 35 000 et 40 000 exemplaires qui a cessé de paraître en 1990 », déclare-t-il.
Pendant toute cette période, Christian Poincheval continue de faire le Père Noël. «  Quand on est roux et qu'on a une belle barbe, c'est un job facile à décrocher », estime-t-il. En parallèle, Santa Claus développe des projets farfelus. « Je me suis mis à inventer des produits », résume-t-il. Au début des années 90, il met au point un système d'impression de papier-toilette. « J'ai dû aller en Hollande pour trouver les machines idoines », glisse-t-il. Récompensé par un prix au concours Lépine, il commercialisera pendant plusieurs années des rouleaux de papier hygiénique aux motifs étonnants. « J'ai fini par m'en lasser. J'ai alors lancé une marque de café en brique, avec moins de succès. » Sa plus grande invention restera cependant la pilule-pet, commercialisée sous la marque Lutin Malin. « Une gélule, parfumée, qui odore les flatulences », émet-il avec fierté, effarouchant un peu nos voisins de restaurant. « J'ai mis deux ans à mettre au point les parfums : rose, violette et chocolat. Cette pilule se vend très, très bien en Asie. J'ai encore fait une télévision en Corée du Sud il y a quelques mois. C'est fou ce qu'ils aiment ça », glisse-t-il, vite pris par un fou rire.

Mais l'heure tourne. Et le Père Noël doit bientôt reprendre du service. Il y a trois ans, Christian Poincheval se glissait dans un programme de télé-réalité sur NRJ12 : « Une expérience vraiment amusante qui m'a poussé à vivre plusieurs mois à Las Vegas », s'enchante-t-il. « Mon rôle préféré reste néanmoins celui de Père Noël », jure-t-il. « Maintenant que je suis un peu identifié, une agence de mannequins s'occupe de mes contrats. Je me contente de venir sur place à l'heure dite. Mon costume est prêt. Mes bottes bien cirées. Certains jours, jusqu'à 400 enfants m'attendent », émet-il, soudain attendri en se souvenant de ce jeune Russe qui s'est mis à hurler de joie « pendant de longues minutes » en le voyant.

«  Parfois, ce sont des adultes qui me confient des secrets. Vous ne devineriez jamais à quel point les gens se livrent au Père Noël. » La semaine dernière, c'était un groupe de moines bouddhistes qui se lovait dans ses bras. Dans quelques jours, les fêtes passées, Christian Poincheval reprendra le fil de sa vie. « Je me consacre désormais à la sculpture de bouteilles plastique pour sensibiliser le grand public au problème de la pollution. Mais je travaille aussi le bronze. Il est possible que je rejoigne aussi un barrage de Gilets jaunes car je trouve leur lutte digne d'intérêt. En clair, je n'ai pas le temps de m'ennuyer », insiste-t-il. Son œuvre préférée restera néanmoins liée à son travail de Santa Claus. « Je collecte depuis des années tous les mots, toutes les photos et tous les dessins que l'on m'a transmis. Je les ai compilés dans une installation, intitulée Dans la peau du Père Noël. Je compte l'exposer prochainement », conclut-il.

Le Point Pop Lifestyle

29 novembre 2018

21 octobre 2018

Marché du terroir des Girois

Dimanche 17 octobre,  toute la journée les girois ont animé leur marché dans le bourg de  St Céneri



20 septembre 2018

La chapelle du Pré ouvrira fin octobre 2018

Fermée depuis un an, elle a manqué, cet été, au niveau touristique.
Maire du village, Richard Marquet en convient.
Entamé en septembre 2017, le chantier de la « chapelle du pré » a traîné.
Mais son achèvement est en vue : « les enduits extérieurs ont été refaits ». Il faut le savoir car aucune trace de chantier n’est visible.
De la belle ouvrage exécutée par une entreprise spécialisée, Pavy, de La Chapelle-Saint-Aubin (Sarthe).
Et à l’intérieur, « il y avait de l’humidité, les murs devenaient verdâtres ».
La moitié inférieure des murs est restaurée, la moitié supérieure n’a pas été touchée, l’ensemble recevra un badigeon dont la couleur reste à déterminer : coquille d’œuf ou jaune clair.
Coût : 42 000 € TTC, financés par l’État (20 300 €), le Département (8 000 €) et la commune qui a emprunté 13 000 €.
Réouverture prévue « fin octobre ».
Avec la remise en place des deux statues, dont celle du saint au pied de laquelle les jeunes filles désireuses de se marier plantent une aiguille, selon la légende.

15 septembre 2018


13 septembre 2018

Ken TATHAM Maire honoraire de Saint-Cénéri-Le-Gérei nous présente son village. Episode 4






Saint-Cénéri-Le-Gérei
Saint-Cénéri-Le-Gérei - Ken TATHAM

Ken TATHAM Maire honoraire de Saint-Cénéri-Le-Gérei nous présente son village. Episode 4

Aujourd’hui écoutez Ken TATHAM nous parler du château et de son histoire.

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Du lundi au vendredi à 12h39

Ken TATHAM Maire honoraire de Saint-Cénéri-Le-Gérei nous présente son village. Episode 3







La chapelle de Saint-Cénéri-Le-Gérei

Ken TATHAM Maire honoraire de Saint-Cénéri-Le-Gérei nous présente son village. Episode 3


Diffusion du mercredi 12 septembre 2018 Durée : 2min 
 
Aujourd’hui écoutez Ken TATHAM nous parler de la chapelle et de ses légendes.

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Du lundi au vendredi à 12h39

Ken TATHAM Maire honoraire de Saint-Cénéri-Le-Gérei nous présente son village. Episode 2



 L'église de Saint-Cénéri-Le-Gérei

Ken TATHAM Maire honoraire de Saint-Cénéri-Le-Gérei nous présente son village. Episode 2

Aujourd’hui écoutez Ken TATHAM nous parler de l’église et de ses légendes.

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Du lundi au vendredi à 12h39

Ken TATHAM Maire honoraire de Saint-Cénéri-Le-Gérei nous présente son village. Episode 1



 Saint-Cénéri-Le-Gérei

Ken TATHAM Maire honoraire de Saint-Cénéri-Le-Gérei nous présente son village. Episode 1

Aujourd’hui écoutez Ken TATHAM nous faire la présentation générale de sa commune. 

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Du lundi au vendredi à 12h39

Jardins de la Mansonière


26 août 2018

A St Céneri tout le monde est le bienvenu

Même nos amis équins ont parfois soif !!


24 août 2018

Saint-Céneri-le-Gérei : un récital pour deux violons Les jardins de la Mansonière, à Saint-Céneri-le-Gérei (Orne),

Concert de violon, samedi 25 août.


Pour ce deuxième concert de l’été, les Jardins de la Mansonière, à Saint-Céneri-le-Gérei, recevront deux violonistes, Isabelle Flory et Régis Ytier, issus du célèbre « Quatuor Arpegionne ».
À la lumière de plus de 1 000 bougies ce sera une soirée consacrée à Vivaldi, Bach, Bartok… et quelques airs de musiques populaires d’Irlande et d’Amérique du Nord.
Les jardins seront ouverts à 20 h, ce qui permet aux spectateurs de visiter les jardins de jour. Le concert commencera vers 21 h et durera environ 1 h 15. Ensuite les spectateurs sont invités à découvrir les jardins de nuit, illuminés.

10 août 2018

Les Toits de Saint Céneri

Regardons une vue insolite et inhabituelle de notre belle église qui émerge parmi des toitures de St Céneri par une belle journée d'été




23 juillet 2018

Comme une naissance !!



Nous ne voyons que rarement un tel merveil!!

16 juin 2018

Les Russes débarquent à St Céneri

Le 16 juin 2018, le premier adjoint Arsène Guilmeau a reçu le directeur de Gazprom 2 arrivé en hélicoptère  en provenance des 24 heures du Mans a fait un petit tour à St Céneri  avant de s'envoler pour Deauville



22 mai 2018

Trois jours de Rencontres artistiques à Saint-Céneri-le-Gérei !

Le village de Saint-Céneri attend dix mille visiteurs pendant ce week-end de la Pentecôte. Les Rencontres artistiques attirent un large public dans ce lieu propice à la balade dominicale.
Dix mille visiteurs. « C’est la fréquentation attendue sur trois jours en cas de beau temps », rappelle Marc Chatain, le président de l’association des Amis de Saint-Céneri. Association organisatrice de ces "Rencontres" pendant lesquelles vingt-deux artistes sont accueillis chez les habitants du village.
« Les artistes doivent exposer dans de bonnes conditions. Cette capacité d’accueil dans de belles demeures giroises limite le nombre d’artistes sélectionnés par le comité », explique Marc Chatain. Peintres, sculpteurs, plasticiens... vingt des vingt-deux artistes exposent pour la première fois dans le village.
Les ateliers sont ouverts ce dimanche 20 mai, de 10 h 30 à 19 h, et lundi 21, de 10 h 30 à 17 h 30. Le public est invité à voter pour décerner un prix. Le comité de sélection en décernera un autre. Le palmarès sera dévoilé lundi 21, à 17 h 30, près de l’Auberge des Soeurs Moisy que l'on peut visiter avec les animatrices de l’office de tourisme d’Alençon.
Des ateliers de création animés par des professionnels et bénévoles sont proposés l'après-midi, de 14 h à 18 h, près du Point infos. Un pique-nique est prévu ce dimanche 20 mai, à partir de 20 h, sur le pré municipal, avec les artistes et bénévoles des Amis de Saint-Céneri. Chacun amène son pique-nique, un plat ou un dessert pour le buffet.
Durant les 3 jours le village était fermé à la circulation de 10 h 30 à 19 h. Des parkings étaient

prévus, route d’Alençon, et un grand parking en venant de Saint-Pierre-des-Nids.

14 mai 2018

Alain Lambert candidat au Sénat

 Alain Lambert candidat au Sénat

« Faire entendre la parole de l’Orne »


« Comme j’en ai pris l’engagement, je me suis appliqué à bien réfléchir à la meilleure solution, pour que le scrutin de septembre dernier ne soit pas souillé par une action regrettable de M. Vercruysse. Après mûre réflexion, et lecture attentive de sa dernière correspondance, j’en conclus qu’il est plus conforme à l’idée que je me fais de l’honneur et de la probité, d’aller faire trancher le débat par les Grands Électeurs eux-mêmes.
Je serai donc candidat aux élections sénatoriales du 1er juillet.

« Je ne me déroberai pas »

Soyons conscients que c’est, dès les prochains mois, que l’avenir de nos collectivités territoriales va se jouer. L’idée de suppression des départements persiste, un nouvel élargissement des CDC est en germe, l’atteinte à la libre administration de nos communes et intercommunalités s’amplifie, et voilà maintenant que le Sénat lui-même est menacé. Dans ce contexte, une voix forte, expérimentée, crédible à Paris doit pouvoir faire entendre la parole de l’Orne. Nous sommes trop peu nombreux à être en situation de le faire aujourd’hui avec autorité.
C’est pourquoi je ne me déroberai pas, j’estime de mon devoir d’assumer cette mission. Après une maladie qui a failli m’emporter, j’ai transmis la lourde charge de la Présidence du Conseil Départemental, de sorte que je me sens aujourd’hui non seulement guéri, mais totalement reposé, en pleine forme, et en capacité d’être au meilleur niveau pour défendre l’Orne à Paris, aux côtés des autres parlementaires.

Les Rencontres de Saint-Céneri à la Pentecôte, du 19 au 21 mai

Marc Chatain, président des Amis de Saint Céneri.
Pourquoi « Rencontres de Saint Céneri. » et plus « Rencontres des peintres » ?

En 2016, pour le 30e anniversaire, malgré le succès avec une dizaine de milliers de visiteurs, les bénévoles s'interrogeaient sur les risques de tomber dans la routine et le conformisme, sur la lassitude des habitants qui ouvraient aux artistes leurs maisons, leurs garages, leurs ateliers. Nous avons cherché à élargir et à diversifier l'offre culturelle, avec des expositions à l'auberge, en juin Joël Lorand, en septembre les photos de Jean-Luc Chabaud, des conférences, des recherches historiques. Les partenariats se multiplient avec l'équipe municipale de Richard Marquet, avec Marc Puech, l'organisateur du Festival de jazz St'Scène, les 7 et 8 juillet. Une offre élargie, une dynamique où les Rencontres de la Pentecôte restent un temps fort mais plus unique.
Quelles sont les spécificités de ces Rencontres ?
Nous avons limité le nombre d'artistes retenus, 22 sur une centaine de dossiers reçus par la commission de sélection, une inflation de demandes dues sans doute à l'arrêt de manifestations comme à La Perrière. Les artistes sont accueillis chez l'habitant, dans de bonnes conditions pour eux et pour les visiteurs. Nous proposons aux artistes locaux de s'associer à cette galerie à ciel ouvert. Nous présentons des plasticiens qui s'inscrivent dans un parcours cohérent et visible, nous montrons des expressions moins connues, plus contemporaines, figurations, abstractions, installations.... tout en gardant la peinture comme médiation dominante. Que les Rencontres soient une source de plaisirs, de flânerie, d'invitations à toutes les découverte

5 mai 2018

La randonnée à trottinette électrique




Trois jeunes entrepreneurs viennent de lancer Trotti Woods, un concept de tourisme vert et innovant. Des balades en dehors des sentiers battus.




Quand on pense trottinette, au premier abord, on pense à ces petites patinettes en aluminium chevauchées par les enfants sur le trajet entre leur maison et l'école. Marrant quand on a 8 ans. Trotti Woods va vous faire oublier vos a priori sur ce moyen de locomotion en vous proposant des randonnées sur des bolides tout-terrain pour les grands.
Ils sont trois associés à l'origine de Trotti Woods : Natacha, Alexandre et Benjamin. Ensemble, ils ont décidé de lancer la trottinette électrique tout terrain dans l'Orne et ont investi plus de 15 000 € pour acquérir une flotte de ces engins atypiques.
La trottinette version tout terrain
« Produites et conçues en France, elles valent plus de 3 500 € », précise Alexandre. Leur formule est innovante. Sur réservation, l'équipe de Trotti Woods livre ses engins sur trois itinéraires aux choix entre Saint-Céneri, Radon et Valframbert. Pour chacun de ces sites, les riders amateurs se voient alors confier un GPS leur indiquant l'itinéraire à suivre. « Mais on peut aussi aller partout où les clients souhaitent s'amuser, précise Natacha. Il suffit de demander. »
La première rencontre avec l'engin est impressionnante. Ce monstre vert d'une vingtaine de kilos affiche le programme, cadre renforcé et fourche suspendue pour résister aux aléas du terrain et pneus XXL pour être aussi à l'aise sur les chemins forestiers que dans la boue. On est plus proche du VTT professionnel que du jouet pour les tout-petits.
Pour propulser cet engin, un ou deux moteurs électriques placés dans les roues et un sac à dos contenant les batteries. Les trottinettes électriques sont des véhicules motorisés mais très silencieux. Le léger bourdonnement du moteur n'est pas plus bruyant qu'un dérailleur de vélo et bien entendu, il n'y a aucune émission de CO2.
Coté équipement, il vous suffit d'emporter une bonne paire de chaussure, Trotti Woods vous fournit, le casque, les lunettes, les gants et s'il pleut, une tenue imperméable.
Rouler debout
On allume les moteurs, pas un bruit. Pour le reste, il n'y a que deux choses à comprendre : l'accélérateur sert à accélérer, les freins à freiner. C'est on ne peut plus simple, l'équilibre se trouve très vite. Avec l'assurance, on se prend au jeu de rouler dans les ornières, foncer dans les flaques et déraper dans l'herbe. La vitesse, bien que bridée à 25 km/h, est grisante.
Mais le plus agréable, c'est cette position debout propre à la trottinette. « Eh oui, on n'a pas la tête dans le guidon », valide Alexandre. Droit sur nos bicycles, on peut vraiment admirer le paysage et se rendre compte, malgré la pluie ce jour-là, de la beauté de la campagne ornaise.
Un autre point fort de ces randonnées à trottinettes électriques, c'est qu'elles sont accessibles à tous les niveaux. Les plus casse-cou iront titiller les talus et les bosses pour tenter leurs premiers sauts alors que les moins physiques peuvent profiter de la nature tout en s'aidant de la propulsion électrique. Même avec un groupe hétérogène, tout le monde s'y retrouve et s'amuse à sa façon.

30 avril 2018

Saint Céneri avait déjà de l'avance- vu dans l'Obs

L'appel au financement participatif, ou crowdfunding, remonte loin dans l'histoire d'Internet, remarquions-nous cet été en consultant les archives du "Nouvel Observateur" :
"Le 7 mai 1997, l'hebdo expose comment un village de l'Orne, Saint-Cénéri-Le-Gérei (150 habitants), a sauvé son église romane du XIe siècle, à rénover moyennant 750.000 francs [147.000 euros de 2016] de participation de la commune : un site web a été ouvert, et 'déjà des passionnés du monde entier envoient des chèques, et l'opération a éveillé l'intérêt des médias... Internet va permettre de restaurer l'église et de redonner au village une foi dans l'avenir.'"

14 avril 2018

Les Jardins de la Mansonière ouvrent leurs portes

L'équipe des Jardins, composée de Michèle et Philippe Manson, Patrice Amiot et Mona Falquerho, travaille avec acharnement pour l'accueil des visiteurs, samedi 14 avril.
Un défi car l'ouverture d'un nouvel espace de 4 500 m², les intempéries, un premier aménagement de nouveaux espaces et cheminements, ont bouleversé le programme habituel des saisons touristiques.
« Nous serons prêts à accueillir nos fidèles amateurs de nature, jardins, manifestations, expositions, ateliers et concerts en nocturne. Même si tout n'est pas finalisé, l'échange avec les visiteurs sera enrichissant », explique Michèle Manson.
« J'ai visité les Jardins en septembre. Le cadre m'a donné envie de proposer mon exposition, Mes fleurs, des gouaches sur Canson, kraft, toile de lin », explique l'artiste Marie Leddet en accrochant ses oeuvres aux murs de l'espace d'accueil.
« Je me sens en parfaite harmonie avec l'ambiance feutrée et chaleureuse des jardins. De mon enfance dans un joli jardin tourangeau, de mon parcours avec ma formation en création textile aux métiers d'arts d'Olivier de Serres à Paris, puis les maquettes de tissus, foulards à l'Atelier Calisti pour Yves Saint Laurent, Dior à Paris, ma rencontre avec Mme Calisti élève de Dufy, tout m'a incité à peindre les fleurs, les jardins, les paysages », ajoute l'artiste qui espère dialoguer avec les visiteurs. L'exposition sera visible du 14 avril au 27 mai.
Ouverture en avril et en mai, les vendredis, samedis, dimanches et jours fériés de 14 h 30 à 18 h 30. Entrée : 6 €. Dans l'espace d'accueil, un salon de thé, une boutique de décoration et les expositions. Accès fléché aux Jardins. Michèle et Philippe Manson proposent à la vente, le fruit de leurs quêtes hivernales, arbustes, hostas, pivoines, heuchères, vivaces...
Le programme complet des manifestations, expositions, ateliers d'écriture, journée des aquarellistes, concerts en nocturne, est disponible sur le site www.mansoniere.fr.

13 avril 2018

Budget prévisionnel 2018

Le maire, Richard Marquet, a présenté, samedi, son premier budget. Avec des ambitions malgré les ressources limitées d'une commune de 134 habitants.


Un budget de fonctionnement de 144 613 €Reconnu comme un site touristique remarquable, labellisé comme Plus Beaux Villages de France (PBVF) et Petite cité de caractère, le village ne dispose que de faibles moyens financiers. Les contributions directes et impôts apportent 25 650 €, les dotations et participations de l'Etat 24 573 €, le fonds de compensation de la Communauté urbaine d'Alençon (CUA), 35 843 €.
Le conseil a décidé de ne pas augmenter les taux et taxes pour 2018. Pour répondre aux attentes des Girois et des visiteurs, les élus s'investissent dans les travaux autour d'Arsène Guilmeau, les associations comme les Amis de Saint Céneri et de nombreux bénévoles, participent aux animations. Le partenariat avec l'office de tourisme d'Alençon qui va gérer le Point infos et l'Auberge des Seours Moisy sera une aide salutaire. Avec tous ces efforts, en 2017, la commune a dégagé un excédent de fonctionnement de 47 562 € qui iront abonder les investissements.
343 974 € d'investissements en 2018
Un chiffre impressionnant par rapport au budget de fonctionnement, « un effort significatif, il faut faire avancer les projets, » explique Richard Marquet, maire. Pour arriver à ce chiffre, l'Etat apporte 71 289 €, la CUA 75 000 €, la commune va souscrire un emprunt de 130 000 € et complète avec l'excédent de fonctionnement.
L'investissement structurant concerne la création d'un gîte d'étape et salle culturelle dans l'ancienne mairie, un budget estimé à 253 165 € et 35 738 € de maîtrise d'oeuvre.
Autre projet important, les travaux de la chapelle du pré, pour un budget estimé de 42 917 € plus 6 000 € de maîtrise d'oeuvre. Autre chantier, la création d'un jardin du souvenir avec stèle, recueil des cendres et cavurnes.
Arsène Guilmeau, adjoint aux travaux, raconte : « qu'un devis de 7 780 € avait était fait par une entreprise spécialisée. Avec Denis Manson, l'employé communal, nous avons dessiné et réalisé un projet en granite et marbre. Au final il en coûte 1 000 € de matériels, une économie substantielle».
Parmi les autres projets, Frédérique Friot espère créer un ponton de pêche pour personnes à mobilité réduite sur la Sarthe. Christian Garreau et Richard Marquet finalisent la plaquette d'information des Petites cités de caractère. Toute l'équipe municipale s'investira dans les projets culturels comme les Rencontres de Saint Céneri, le Festival de jazz Saint-Scène, les expositions et manifestations en apportant une aide logistique.

Un programme ambitieux de manifestations


« Nous avons deux Points d'infos, un à Alençon, l'autre au centre du village girois. Nous ajoutons des animations et expositions à l'Auberge des Soeurs Moisy », annonçait Pierre Bouton, le directeur de l'office de tourisme d'Alençon, dans le jardin de l'Auberge, vendredi soir
L'occasion de présenter une équipe renforcée d'animatrices « pour l'accueil au Point infos, la visite guidée de l'Auberge, une visite théâtralisée le premier dimanche du mois, l'organisation des expositions permanentes, la coordination avec les Amis de Saint Céneri et la municipalité. »
Les projets
« C'est une grande satisfaction de voir se concrétiser ce que nous souhaitions depuis des années. Pendant longtemps nous avons assuré l'information touristique au Point infos, l'animation artistique du village. Avec ce partenariat, nous allons nous concentrer sur notre projet diversifié des Rencontres de Saint Cénerii avec la 32e édition des Rencontres des peintres, les 19, 20, 21 mai, un format autour de 23 exposants chez les habitants et une deuxième exposition artistique lors des Journées du Patrimoine. Nous aiderons à la mise en oeuvre des expositions permanentes à l'Auberge. L'ambition aussi d'élargir l'offre culturelle, conférences, reconstitutions historiques comme la vie au Moyen-Âge », complète Marc Chatain, le président des Amis de Saint Céneri
L'occasion de saluer Marc Puech, l'organisateur du festival de jazz, St Scène, les 7 et 8 juillet, dans le pré de la chapelle, les représentants d'associations comme le comité des fêtes, pour arriver à l'objectif « d'une animation chaque semaine ».
Une équipe municipale motivée
« Malgré les moyens budgétaires limités d'une petite commune, toute l'équipe municipale motivée soutiendra les projets de manifestations. Nous avons à justifier nos labels de PBVF, Plus beaux villages de France et Petite cité de caractère », assure Richard Marquet, le maire élu en décembre qui s'appuie sur une solide équipe municipale.
Deux expositions à l'Auberge des Soeurs-Moisy
En juin, une exposition d'un peintre alençonnais, ancien Girois, Joël Lorand. En septembre, une exposition des photographies de Jean-Luc Chabaud. Programme complet des manifestations à finaliser.