9 décembre 2006

- Un label pour les peintres de Saint-Cénéri

Une maison des peintres à Saint-Céneri-le-Gérei et une voie verte de 64 km entre Alençon et Condé-sur-Huisne : ces deux projets ont reçu le label de pôle d'excellence rurale.

Deux cents projets ont reçu le label « Pôle d'excellence rurale », jeudi à Paris. Parmi eux, deux dossiers ornais ont été retenus. Le premier porte sur la création d'une Maison des peintres à Saint-Céneri-le-Gérei. « L'objectif est de faire revivre l'école des peintres de Saint-Cénéri à partir de l'auberge de l'Auberge des soeurs Moisy », explique-t-on au parc naturel Normandie-Maine, porteur du projet. A partir de 1875, cette auberge était devenue le lieu de rassemblement d'un certain nombre de peintres de renom : Camille Corot, Gustave Courbet, Oudinet, Paul Saïn...

Ces peintres avaient pris l'habitude de payer leur souper avec un pinceau pour seule monnaie. La salle du premier étage témoigne encore de cette activité artistique. Une série de portraits, représentant les profils des clients reproduits à la lueur des bougies, décorent les murs de cette pièce, dite « salle des décapités ». Ces peintures sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Mais des travaux de conservation sont nécessaires. Plus généralement, c'est l'ensemble du bâtiment qui doit être rénové. « Sa configuration actuelle ne permet pas d'accueillir du public. Il est fermé, mais ouvert exceptionnellement pour les journées du patrimoine. »

L'auberge des soeurs Moisy a fait l'objet de location à long terme. C'est le parc naturel qui s'en est porté locataire pour une durée de 50 ans. Le label décroché jeudi à Paris, source de financements d'Etat, permet aujourd'hui d'envisager la rénovation des peintures et la création d'un musée dédié à l'école de Saint-Cénéri. Objectifs : « Créer des expositions et des ateliers d'artistes. » Coût de l'opération : 520 000 €.

Reste à financer la restauration des bâtiments. Un appel à souscription pour le financement de ces travaux a été lancé par l'association des Amis de Saint-Cénéri. Une convention a également été établie avec la Fondation du Patrimoine pour « enclencher les premières mesures de protection et de rénovation ». Ces travaux devraient démarrer dans le courant de l'année 2007.

4 décembre 2006

- Les fresques de l'église inaugurées

« C'est un extraordinaire travail de restauration qui restitue un joyau dans ce site déjà exceptionnel. » C'est par ces mots que Gérard Grundberg, directeur régional des affaires culturelles, a commenté l'achèvement de la restauration des fresques intérieures de l'église samedi matin. Un travail qui aura duré un peu plus de six mois. « Il a d'abord fallu procéder à un nettoyage général des peintures à l'aide d'une gomme de latex spécial », a décrit Bernard Leroyer de l'association des amis de Saint-Céneri. Ensuite, il y a eu un gros travail de consolidation avec la pose de solins et de facings pour éviter la perte de gros fragments de peinture, un bouchage des trous et des fissures, une injection de coulis de chaux additionné d'un support qui a permis la réadhérence des enduits décollés. « Après, c'est la couche picturale elle-même qui a été consolidée suivie d'un travail de relevés permettant de garder la trace exacte du dessin puis un gros travail de retouche avec les techniques de l'aquarelle et de petits badigeons. »

Ce travail permet de remettre en valeur les fresques découvertes seulement au milieu du XIXe siècle (alors que l'église a été construite au XIe et XIIe et que ces fresques ont sans doute été réalisées dans la seconde moitié du XIVe). Gérard Burel, président du conseil général propriétaire de l'église depuis 1999, a annoncé d'autres travaux pour l'église. « L'horloge, les vitraux et la porte d'entrée l'an prochain. Les peintures, le sas d'entrée et l'autel en 2008. » Des décisions qui ont réjoui le maire Ken Tatham. « C'est bien de penser à notre patrimoine, on en a d'autres ici. »

23 septembre 2006

- Souscription pour l'auberge Moisy à Saint-Céneri

Pour réhabiliter l'auberge des Soeurs Moisy, située au coeur de Saint-Céneri-le-Gérei, le parc naturel régional Normandie-Maine et l'association des amis de Saint-Céneri et de ses environs ont décidé de lancer une campagne de souscription en faveur de ce patrimoine, témoignage du riche passé artistique de la commune. Lieu de rassemblement des peintres du XIXe siècle et au début du XXe siècle, aujourd'hui inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, le bâtiment comporte des portraits peints à la lueur d'une bougie. Mais l'ensemble nécessite des mesures d'urgence de consolidation. Aussi pour soutenir sa valorisation, les jardins de la Mansonière organisent le dimanche 24 septembre une journée de visite spéciale avec une exposition exceptionnelle des peintures de Catherine Baugé-Desca.

20 septembre 2006

- A. Lambert retrouve la Communauté urbaine


Elu délégué de Saint-Céneri en remplacement de Ken Tatham, le nouveau conseiller municipal s'est aussi plongé dans les dossiers de la commune.

Le conseil municipal de Saint-Céneri-le-Gérei s'est réuni hier soir. La première séance depuis l'élection d'Alain Lambert et de trois autres conseillers municipaux il y a dix jours. Sans surprise, le maire Ken Tatham a fait part de sa démission de son poste de délégué à la Communauté urbaine d'Alençon. « Je propose qu'Alain Lambert prenne ma place dans cette instance qu'il a créée », a lancé le maire. Une proposition adoptée sans problème par les conseillers municipaux et qui a ravi le sénateur de l'Orne. « Je suis sensible à la confiance que vous me portez en me permettant de rejoindre la Communauté urbaine. » En attendant mieux le 28 septembre prochain où le conseil communautaire devrait le porter à nouveau à la présidence.

La désignation faite, les projets communaux ont rapidement repris le dessus. Et les conseillers municipaux entendent bien tirer profit de la présence de l'ex futur président de la CUA pour faire avancer les choses. Dans l'inventaire des travaux à réaliser dans l'église, deux listes : « une qu'on peut faire nous-mêmes et l'autre qui nécessite des grands moyens », adressée directement au nouveau conseiller municipal. Idem pour un atelier municipal que les conseillers souhaiteraient aménager à côté de la station d'épuration. « Le terrain appartient à la Communauté urbaine qui nous a dit non une première fois, vous pouvez redemander ? » interrogent les conseillers girois. Le budget prévisionnel du projet de coeur de bourg a été adopté. Sur les 393 000 € hors taxes, la part communale s'élève à 116 500 €. Un emprunt de 60 000 € sur 15 ans, le reste en fonds propres. « Est ce qu'on a les moyens de payer ça ? », demande un conseiller au spécialiste des finances publiques. Le projet est adopté, il permet déjà de lancer la machine et de toucher une première subvention régionale de 80 000€. « Je sens que je vais apprendre beaucoup sur ce que font les conseillers municipaux dans les petites communes », commente Alain Lambert en apprenant que les conseillers vont réaliser eux-mêmes le bitume pour remettre un chemin en état. Les élus de Saint-Céneri attendent désormais qu'il mette aussi la main à la pâte.

Jean-Luc LOURY.

11 septembre 2006

- Alain Lambert nouvel élu de Saint-Céneri

L'ancien ministre du Budget et ancien maire d'Alençon, sénateur et vice-président du conseil général, est depuis hier conseiller municipal de Saint-Céneri-le-Gérei.

Dès 10 h, dimanche matin, Alain Lambert confessait sur son blog attendre « avec respect et humilité » la réponse des électeurs de Saint-Céneri-le-Gérei. Tout en leur donnant rendez-vous à 18 h 30 pour le résultat. À l'heure dite, l'élu UMP se fendait d'un court billet où il annonçait son impatience de se met-tre au travail. Voila une première promesse tenue.

À Saint-Céneri, Alain Lambert s'est présenté à la mairie à l'heure du dépouillement. En veste bleue et chemise blanche, il s'est discrètement mêlé à la trentaine de personnes présentes. Sans surprise, les trois conseillers qui avaient démissionné pour provoquer ces élections complémentaires, et permettre ainsi à l'ancien maire d'Alençon de se faire élire à Saint-Céneri, ont été réélus. Sur 116 votants (162 inscrits), Arsène Guilmeau a obtenu 102 voix, Monique Le Royer, 105 et Dominique Hébert, 104. Alain Lambert a été élu avec 92 voix.

« Je remercie le bon sens des électeurs de Saint-Céneri qui ont su faire la différence avec les polémiques faites à l'extérieur du pays et qui ont compris le sens de cette élection » a déclaré le maire, Ken Tatham, en proclamant les résultats.

Annoncée en plein coeur de l'été, la candidature d'Alain Lambert avait en effet déclenché de nombreuses réactions. Si beaucoup voient d'un bon oeil l'arrivée de l'ancien ministre pour contribuer à la remise en valeur de ce bourg déjà plein de caractère, d'autres dénoncent une manoeuvre politicienne. La loi sur le cumul des mandats interdit en effet à Alain Lambert, sénateur et vice-président du conseil général, d'être élu dans une ville de la taille d'Alençon. Et en étant élu à Saint-Céneri, il pourrait être désigné pour siéger à la communauté urbaine. Il en a été le président jusqu'en octobre 2004. L'intéressé s'interdit pour le moment d'en parler tout en admettant que cette hypothèse lui ferait plaisir. « J'arrive avec le souci de servir » a-t-il dit hier. La date du prochain conseil municipal n'est pas encore fixée.

Arnaud TOUCHARD.

8 septembre 2006

- Saint-Céneri se prépare un nouveau coeur de bourg

Si Alain Lambert a été sollicité pour être candidat aux élections municipales partielles, c'est pour venir en aide au projet de réaménagement du centre bourg. Un projet que la commune (144 habitants) porte depuis longtemps. « Avant d'être élu il y a onze ans, c'est mon épouse qui siégeait au conseil municipal et je lui disais tout le temps, il faudrait que, raconte Ken Tatham. Une fois maire, j'ai vu que ce n'est pas si simple. » Pas facile en effet quand le budget de la commune n'excède pas 135 000 €, que la section d'investissement s'élève à 25 000 € et que la dotation de l'État est du même ordre. « En 1995, il n'y avait pas de trottoirs. Avec les conseillers municipaux, nous les avons fait nous-mêmes. Quand il a fallu enterrer la ligne électrique et téléphonique et poser quatre lampadaires, nous avons dû faire un prêt de 20 000 € », poursuit le maire.

Le projet a été confié à l'architecte Michel-Antoine Boyer, celui qui a refait la Grande-Rue à Alençon, s'étend sur plusieurs années. « Nous voulons redonner à la commune son visage d'antan. Mais pas en faire une commune musée comme peut l'être Locronan (dans le Finistère). » La première tranche portera sur l'aménagement du parking en bord de Sarthe. 15 places de stationnement quotidien sur du sable compacté. Le reste de cet espace sera aménagé sur un macadam enherbé qui permettra d'aménager 210 places pour la saison touristique. « La rangée de peupliers a été abattue, de nombreux arbres seront plantés un peu partout. » Tout cela devrait réduire le stationnement sauvage dans le coeur même du bourg. « C'est dangereux autant pour les riverains que pour les touristes. » La voie centrale qui part du bas de l'église jusqu'à l'entrée du parking sera refaite. « On va remonter les murs, installer un nouveau pavé, de nouvelles couleurs qui entraîneront des limitations de vitesse. » Puis viendront un trottoir suspendu en bois sur le Sarthon, une voie enherbée du bas de l'église jusqu'à la chapelle et bien d'autres encore. « Mais avant il va falloir soumettre ce projet à la population, et surtout trouver les financements. » La première tranche s'élève à 390 000 €, presque trois fois le budget annuel de la commune.
Jean-Luc LOURY.

- La ruée vers l'air de FR3 dans les Alpes mancelles

Le samedi 9 septembre, une émission consacrée aux Alpes mancelles sera diffusée sur FR3, à partir de 10 h 30, dans l'émission réalisée par Gilles Cousin, La ruée vers l'air dans les Alpes mancelles, reportages Nathalie Mercault.

Rendez-vous à Fyé en compagnie des étonnants personnages de Fernand Chatelain, un des maîtres de l'art brut ; au domaine du Gasseau à Saint-Léonard-des-Bois, à Fresnay-sur-Sarthe, rencontre avec André Vorose, créateur d'une voiture unique au monde, à Saint-Paul-le-Gaultier, à la « Grande savane », les poupées des dames Philipart, chez Christiane et Evelyne Poincheval, l'école de cirque Mimulus, rencontre avec Laurence Leboucher, triple championne du monde, chez Christiane Tatham, le Barbizon des Alpes mancelles ; le Moyen-Age avec Laurent Gandon et sa compagne.

9 août 2006

- Démissions pour l'amour de Saint-Céneri

Trois élus de Saint-Céneri-le-Gérei ont démissionné pour permettre à Alain Lambert de rejoindre le conseil municipal. Ils attendent beaucoup de l'ancien ministre.

Un après-midi d'été retrouvé à Saint-Céneri-le-Gérei. La commune s'apprête à vivre des élections partielles en septembre, à la suite de la démission d'un élu. Une opportunité que le maire, Ken Tatham, a saisie pour solliciter Alain Lambert, sénateur et vice-président du conseil général, et l'inviter à se porter candidat aux élections. Pour organiser des élections partielles, il fallait juste que trois conseillers démissionnent. Monique Le Royer, Dominique Hébert et Arsène Guilmeau n'ont pas hésité. « A la dernière réunion de conseil municipal, quand Ken Tatham nous a exposé le projet, nous avons levé la main en même temps et sans nous concerter. » Que ne feraient-ils pas pour leur commune...

Ce village classé parmi les 150 plus beaux de France mérite bien quelque « sacrifice », même si le terme lâché par un proche se trouve aussitôt balayé d'un revers de main. « C'est l'amour pour notre commune qui nous a fait agir ainsi, relève Monique Le Royer, élue depuis deux mandats. Alain Lambert peut nous aider à obtenir des fonds qu'on ne pourra jamais obtenir. Son portefeuille, ce sont ses entrées... » Ou le bras long, ou encore son passé, voire son avenir de ministre si Nicolas Sarkozy venait à gagner 2007. La conseillère rectifie : « Nous ne faisons pas de politique, il n'y a pas d'étiquette dans un petit village comme le nôtre ! »

Ce qui compte, c'est la tranchée à faire de la mairie à la route de Saint-Céneri. Montant du devis : 10 000 €. « Nous n'avons pas les moyens, nous la ferons nous-mêmes. » Dominique Hébert et Arsène Guilmeau mettront les mains dans le cambouis pour tracer la tranchée. Tandis que Monique Le Royer, dont l'époux Bernard est premier adjoint, arrose quotidiennement les fleurs, nettoie l'église classée à l'inventaire des Monuments historiques. Et la chapelle, inscrite, il faudra bien en changer les vitraux. Sans compter les trottoirs de la commune, de même que le parking à refaire. L'un des plus beaux villages de France se doit d'accueillir correctement les touristes. Alors, il vaut bien une démission de conseil municipal. D'autant plus que ces élus espèrent bien retrouver leurs sièges en septembre. De plus, à Saint-Céneri, on n'oublie pas. « C'est grâce à Alain Lambert que notre commune a rejoint la communauté urbaine d'Alençon. Elle était la dernière, en 2000. Saint-Denis-sur-Sarthon aurait bien aimé récupérer Saint-Céneri pour créer la vallée du Sarthon. »

Au bord de la Sarthe, les trois élus montrent les murets de pierre, les marches qu'ils ont montés eux-mêmes. Et la rivière, tellement plus propre depuis la nouvelle station d'épuration. De la communauté urbaine. En partant, rencontre avec Alain Lambert. En veste bleue, pantalon noir et chemisette claire, le vice-président du conseil général accompagné de Ken Tatham frappe aux portes des habitants et des commerçants. La campagne a commencé...

8 août 2006

- Alain Lambert, candidat à Saint-Céneri


Le sénateur a accepté d'être candidat à des élections municipales complémentaires à Saint-Céneri-le-Gérei.

C'est la surprise du jour. Un fax en provenance de la mairie de Saint-Céneri tombé hier en milieu d'après-midi, annonce que la municipalité a proposé à Alain Lambert d'être candidat aux municipales partielles pour suppléer Luc Velter, conseiller municipal qui a démissionné au début de l'été. « C'est l'affectif qui parle, confie le maire Ken Tatham qui connaît Alain Lambert depuis trente-cinq ans. Nous avons un important projet de rénovation du bourg et il peut nous apporter beaucoup pour le réaliser. Je l'avais déjà contacté pour qu'il nous aide il y a quelques années mais ses fonctions ne le lui permettaient pas. Aujourd'hui, nous saisissons l'opportunité et tout le conseil a été unanime dans cette proposition. »

Une version que confirme l'ancien maire d'Alençon qui avait dû démissionner de toute fonction municipale en octobre 2004 pour cause de cumul de mandats. « C'est un simple ajustement technique. C'est un honneur pour moi d'être sollicité pour être candidat dans cette commune qui est à part. » Le bourg de 125 habitants figure en effet parmi les 100 plus beaux villages de France. « Il y a le projet de mise en valeur de ce village. Les chantiers, les plantations, les constructions, l'amour du patrimoine ont toujours été très chers à mes yeux et je pense l'avoir prouvé à Alençon, poursuit l'actuel premier vice président du conseil général. Je connais un architecte de renommée internationale et si je peux apporter ma pierre à ce projet, j'en serais très heureux. »

La loi ne lui permettait plus d'être élu à Alençon mais n'interdit pas de se présenter dans une commune de moins de 3 500 habitants, n'importe laquelle en vertu de son statut de parlementaire. Lors de son départ d'Alençon, il avait évoqué cette hypothèse mais pas avant les prochaines élections municipales. « Mais elles n'auront lieu qu'en 2008. Pendant quinze ans, j'ai travaillé sur des dossiers concrets et j'avoue que ça me manquait un peu. L'opportunité est là aujourd'hui et je la saisis. » Candidat ne veut pas dire élu et l'homme veut attendre le scrutin avant d'envisager la suite. « Dans toute élection, il y a le risque, que je connais, de ne pas être élu. Mais derrière l'élection, il y a avant tout le projet et le travail à faire. » Toutes les pièces de cette élection partielle sans doute très suivie ont été transmises à la préfecture. C'est au préfet maintenant de fixer la date. Sans doute en septembre.

Jean-Luc LOURY.

7 juin 2006

- 12 000 visiteurs à la rencontre des peintres


Pour la 20e édition de la rencontre des peintres, l'association des Amis de Saint Céneri avait invité quarante artistes à exposer dans le cadre du petit village de caractère. De nombreuses toiles, quelques sculptures et montages artistiques présentés sur tout le site. « Le but de cette rencontre est que l'artiste puisse s'exprimer de toutes les façons. Le maître mot: éclectisme », déclare Christiane Tatham, présidente de l'association.

Il y en avait effectivement pour tous les goûts. Près de douze mille visiteurs ont répondu au rendez-vous organisé sur trois jours. Amateurs de tous âges et professionnels ont rencontré des artistes, pour la plupart des habitués. Un moyen de se faire connaître et de vendre quelques oeuvres. Une balade colorée pour les autres. Le tout dans une ambiance décontractée et festive.

4 juin 2006

- Les artistes prennent place au village

Peinture. Des dizaines d'artistes investissent les rues de la Perrière et de Saint-Céneri-le-Gerei. L'occasion de découvrir deux jolis villages ornais.

La Perrière dans l'Orne accueille, toute la journée, et aussi lundi, son 10e marché d'art. Une centaine d'artistes plasticiens y participent. Rues, ruelles, vieilles demeures, jardins, granges et caves voûtées sont transformés en galeries d'art. Les artistes ne présentent que des oeuvres originales et uniques. Un jury doit attribuer le « coup de coeur du marché d'art. » Chaque année, des milliers de visiteurs investissent le village. En plus de découvrir des peintures et sculptures, ils ont le plaisir d'arpenter un très vieux village percheron niché sur un éperon. Perrière a su préserver un charme ancien que l'on découvre au hasard de ses ruelles : l'ancienne prison, le logis de l'évêque, la maison du rosaire, le presbytère, le relais de la poste... La Perrière ressemble aussi à sa manière à une oeuvre d'art.

De l'autre côté d'Alençon, Saint-Céneri-le-Gerei, l'un des plus beaux villages de France, organise sa 20e Rencontre des Peintres, sur le même principe. Trente-six points d'exposition jalonnent dans le bourg. Un hommage particulier est rendu à Christian Malezieux. Cet artiste, parisien d'origine, s'exprime à Saint-Céneri depuis quarante ans. Au début il n'y venait que pendant l'été. Depuis 1983, il y travaille de façon permanente. Il a installé son atelier au bord du pont qui enjambe la Sarthe où il expose ses oeuvres. Les plus récentes sont accrochées dans l'église en complément du chemin de croix qu'il réalisa en 2001. Une quarantaine d'autres artistes exposent. Parmi eux, Jacques Bardinet, Jean-Luc Chabaud et Claude Lefebvre respectivement à la mairie, à l'auberge des peintres et à l'auberge de la vallée. Julien Tatham présente à la chapelle, « Interférence », un regard particulier sur la naissance, l'essence, l'absence, l'errance, la partance, la démence et la transe par le biais d'oeuvres plastiques incluant peinture, jeu d'éclairage, film et vidéo art.

Saint-Céneri laisse aussi ses portes ouvertes aux peintres débutants et à d'autres formes d'art que la peinture. L'objectif des organisateurs est de faire émerger de nouveaux talents. Là encore pour le promeneur, la balade est sympa dans un village lové dans le site agréable des Alpes Mancelles.

3 juin 2006

- Quarante peintres et sculpteurs à Saint-Céneri


Ce week-end, la 20e édition de la rencontre des peintres met en lumière Christian Malézieux, artiste du pays. Christiane Tatham, elle, quitte l'association.

Il y a vingt ans, le peintre Casatti est le premier à lancer la rencontre des peintres. « Il y a deux ans, souligne Christiane Tatham, j'avais annoncé que j'arrêterai d'organiser les rencontres des peintres pour sa 20e édition... » L'échéance est arrivée. Après 16 ans de présence dans l'association des Amis de Saint-Céneri et de ses environs, Christiane Tatham, vice-présidente, passe le flambeau. Non seulement Christiane a donné beaucoup de son temps et son énergie aux Rencontres des peintres mais elle y a également glissé un certain professionnalisme. « Pour ma part, je me sens davantage dessinatrice que peintre. Nous sommes une équipe de huit personnes à nous occuper des rencontres des peintres. Il y a des jeunes prêts à foncer. Je trouve que nous avons bien fonctionné ensemble jusque-là. On a réussi à faire collaborer les habitants pour cette manifestation et c'est formidable. » D'autant que l'histoire continue. Une fois de plus, les habitants du village de Saint-Céneri-le-Gérei prêtent un champ, un garage ou un autre local pour permettre aux peintres d'exposer leurs oeuvres, le temps du week-end. Cette année, 37 points d'expositions pour 40 artistes, avec Christian Malézieux pour invité d'honneur. Né à Paris il y a soixante-quinze ans, sculpteur à l'origine, le peintre s'est installé dans la commune en 1983.

La commune rendra un hommage discret à Catherine Beaugé-Desca qui, après une longue et douloureuse maladie, vient de disparaître. Son atelier se situe au coeur du village, tout près du pont. Il sera exceptionnellement ouvert et les membres de sa famille accueilleront le public au cours du week-end. Pas de vente d'oeuvres de l'artiste.

9 mai 2006

- Le village séduit toujours autant les visiteurs aux beaux jours



Avec l'arrivée des beaux jours, l'affluence est chaque week-end un peu plus forte à Saint-Céneri-le-Gérei. Nichée au coeur des Alpes Mancelles, la commune dispose d'un cadre naturel exceptionnel et d'un patrimoine d'une grande richesse. Différentes manifestations y sont organisées jusqu'à l'été.

Blottie dans un méandre de la Sarthe, Saint-Céneri semble sorti de nulle part. Situé à la frontière de l'Orne, de la Sarthe et de la Mayenne, ce petit village médiéval de 150 habitants attire des milliers de touristes chaque année. En plein coeur des Alpes Mancelles, il séduit d'abord par son charme. Puis au cours d'une promenade, on découvre un à un les atouts qui font de ce village l'un des plus beaux de France. Ainsi Saint-Céneri est devenu un lieu de pèlerinage incontournable pour de nombreux artistes, peintres et sculpteurs notamment, depuis le XIXe siècle.

Entre autres découvertes, on peut d'abord y admirer l'église romane, qui surplombe le site depuis son piton rocheux. Celle-ci fut construite à partir de 1086 et jusqu'au XIIe siècle. D'authentiques fresques ornent ses murs depuis le XIVe siècles. Leur restauration, en cours, sera terminée en juillet.

Selon Bernard Le Royer, responsable du comité des fêtes, la commune traverse une année de « transition «. « Nous avons entrepris de nombreuses rénovations, notamment celles de l'église et de la chapelle, entre autres monuments, indique-t-il. Les murs du village et le pont ont également été restaurés. »

En contrebas de l'église, on rejoint le fameux « pré de la chapelle », en bas duquel trône la charmante bâtisse, érigée au XVe siècle. Au fond, la Sarthe dessine son méandre paisiblement. Les promenades ne manquent pas à Saint-Céneri et ses alentours. Lorsqu'on a sillonné les ruelles pleines de charme du bourg, on peut s'aventurer vers le moulin de Trotté, en aval de la Sarthe. On peut aussi remonter la vallée du Sarthon en direction de Saint-Pierre-des-Nids. Différents circuits balisés sont proposés aux randonneurs.

Comme chaque année, Saint-Céneri sera animé par différentes manifestations, et ce jusqu'en juillet. Entre autres événements, il y aura la fête des fleurs, organisée dimanche 14 mai. Un marché aux fleurs sera dressé sur le parking du village, au bord de la Sarthe. Une bourse-échange de fleurs et de plantes aura lieu, organisée par la Société horticole de l'Orne, ainsi qu'une exposition sur le thème de la faune et de la flore, entre autres animations.

17 janvier 2006

Les peintures murales de l'église en restauration

A l'occasion des voeux présentés vendredi soir à la mairie, Ken Tatham, maire, a souligné et remercié les responsables des différentes actions menées tout au long de l'année 2005.

Au titre des chantiers à venir en 2006, Ken Tatham a parlé des travaux de l'église avec la restauration des peintures murales qui ont repris depuis un mois. Le conseil général a finalement accepté de financer les travaux et devient propriétaire de l'édifice. Une balustrade de sécurité extérieure en bois autour de l'église va être installée, les projecteurs remplaçant ceux volés il y a quelques années seront financés par les Amis de Saint-Céneri.


Ken Tatham a expliqué que « le dynamisme et l'investissement de la commune ne seraient pas possible sans le volontariat désintéressé, l'implication intense de chacun. C'est pourquoi j'ai souhaité remercier à ce titre, Dominique Hébert, un homme amoureux de son village qui a prouvé son dévouement chaque jour ».

Une médaille sculptée par Christian Malézieux a donc été remise en reconnaissance. La rencontre s'est terminée par le pot de l'amitié et de la galette