25 octobre 2022

Saint-Céneri-le-Gérei. Belle affluence pour le marché des petits paniers

Avant que le beau village s’endorme dans le silence hivernal, les bénévoles de l’association de fleurissement et d’Échanges de savoirs proposaient une animation, le marché des petits paniers, qui a connu, dimanche, une belle affluence. L’association Échanges de savoirs, animée par Marie Agnès Watteau proposait aux visiteurs une dizaine de stands tenus par des Girois et des producteurs locaux qui offraient leurs récoltes d’automne, potimarrons, courges, noix, pommes, poires et des gourmandises, fromages, miels, vinaigres… Les jeunes Girois préparaient dans la gaieté, des marrons chauds. Les bénévoles du fleurissement de la commune, autour de Virginie Le Bossé, Annick Malézieux, Fiona Forêt, avaient installé un stand pour échanger des plants, des vivaces, des fleurs et de bons conseils pour réussir les plantations d’automne.

5 octobre 2022

Saint-Céneri-le-Gérei. Une hémérocalle, du jardin de la Mansonière, plantée au centre du village

Samedi 1er octobre, Michèle et Philippe Manson offraient à la municipalité de Saint-Céneri-le-Gérei, une hémérocalle, une belle-d’un-jour, créée pour eux par le pépiniériste Guénolé Savina. En plein centre bourg, Michèle et Philippe Manson ont offert un spécimen rare d’hémérocalle, créé par un pépiniériste et planté par Virginie Lebossé, responsable du fleurissement du village.
Joyeuse animation, samedi 1er octobre après-midi, en centre bourg, le maire, Richard Marquet ; son adjoint, Arsène Guilmeau ; Virginie Lebossé et Monique Le Royer, du groupe de fleurissement du village, qui attendaient Michèle et Philippe Manson, qui apportaient, avec précaution, une plante rare, une hémérocalle, la belle-de-jour, spécialement créée pour eux par Guénolé Savina, un pépiniériste du Finistère. Une belle histoire Guénolé Savina est un pépiniériste réputé, créateur d’une cinquantaine de variétés nouvelles. « Il marie avec passion pollen et étamines, pour créer de nouvelles fleurs aux couleurs ravissantes. Il participe régulièrement à la journée Matières et parterres, en juillet. En 2019, il a créé pour nous, une superbe hémérocalle, blanche au cœur violet, baptisée les Jardins de la Mansonière, un superbe cadeau. Il a fallu trois ans pour que les bulbes soient prêts et aujourd’hui, nous offrons cette fleur unique pour qu’elle vienne trôner au cœur du village » , explique Michèle Manson. Qu’est-ce qu’une hémérocalle ? « Son nom vient du grec « Hemera », qui signifie beauté et de « Kalos », le jour. Car la fleur de cette beauté ne dure qu’un jour. En contrepartie, le bulbe produit de nombreuses fleurs tout au long de l’été. La plante originale, originaire d’Asie, de couleur jaune ou rouge, se trouve à l’état naturel dans de nombreux jardins. Très résistante, c’est un bel atout pour un jardin » , complète Philippe Manson.

2 octobre 2022

La retraite approche pour le patron de l'Auberge de la Vallée qui ouvre le livre de son histoire

Décidé à prendre sa retraite, Philippe Lecareux, patron de L'Auberge de la Vallée à Saint-Céneri-le-Gérei, évoque l'époque où ses grands-parents ont repris l'établissement en 1943.
Une page va se tourner au restaurant L’Auberge de la Vallée, dans le petit bourg de Saint-Céneri-le-Gérei près d’Alençon (Orne). Philippe Lecareux est bien décidé à prendre sa retraite d’ici la fin de l’année. A transmettre son héritage, l’établissement tenu par ses grands-parents dès 1943. Décor rustique et chaleureux Dans la grande salle, des poutres au plafond, du carrelage et du parquet au sol, de grandes baies vitrées laissant entrevoir au loin serpenter la Sarthe. Deux motos attirent immédiatement le regard. Ci et là un casier rempli de bouteilles de vin, des tables en bois, des bûches pour la cheminée et du grill s’échappe une délicieuse odeur qui attrape le visiteur à peine la porte franchie. À lire aussi Orne. Grève nationale du 29 septembre : 500 manifestants dans les rues d’Alençon Un décor rustique, chaleureux. À l’image du patron. Derrière les cheveux grisonnants demeure le petit gars qui venait passer ses étés chez ses grands-parents, à traîner dans les ruelles de Saint-Céneri, loin du bitume de sa cité parisienne. Pénurie de salariés Philippe Lecareux veut donc passer la main. Et vendre. À 67 ans, « il est temps », s’esclaffe-t-il. Il s’est aussi lassé d’être confronté à un recrutement de plus en plus difficile. Un manque de personnel qui l’a contraint à renouer le tablier à temps plein et sa femme à se saisir du grill. « On a fait toute la saison à seulement 40 % de notre activité. » Feuilletant un album-photos, il dévoile quelques pans de son histoire familiale liée à cet établissement. Une histoire qui débute alors que se dessine la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ses grands-parents ont fui les Allemands auberge de la vallée Une ancienne carte postale représentant l'établissement à l'époque des grands-parents de Philippe Lecareux. ©L'Orne hebdo Mon grand-père Charles, mais tout le monde l’appelait Charlot, était membre de la Résistance. Il a fui Paris en 1943, avec son épouse Yvonne. Il tenait alors un garage à Ménilmontant. Faute de nourriture, les cinq enfants du couple avaient été placés à la campagne. « Mon père, le plus jeune, était dans une ferme à Saint-Pierre-des-Nids. Mes grands-parents ont donc choisi Saint-Céneri pour se rapprocher et le récupérer. Les autres étaient déjà plus grands. » Vidéos : en ce moment sur Actu Deux jours après leur arrivée, le couple prenait possession d’un petit commerce, L’Auberge de la Vallée. Ce commerce avait été créé dans les années 1920. C’était un charron, un fabricant de roues pour les charrues, qui avait ouvert un petit bar, puis une salle pour manger. Philippe Lecareux « Charlot » ouvre une petite épicerie, un espace avec des jouets, des articles de pêche et quelques souvenirs. Ainsi qu’une petite salle de restauration. « À l’époque, il y avait dans la commune deux cafés, deux restaurants et un maréchal-ferrant. C’était déjà une commune très touristique. » Ayant choisi de rejoindre la capitale, le père de Philippe ne souhaite pas reprendre l’affaire après le décès de Charles Lecareux, en 1965. Yvonne tient l’établissement pendant trois ans, mais finit par vendre à Bernard et Monique Leroyer. Qui vont agrandir et modifier les lieux. De l’informatique à la restauration Auberge de la vallée Philippe et Corinne Lecareux dans la salle du restaurant. ©L'Orne hebdo Philippe Lecareux ne pensait pas un jour passer de nouveau la porte de cette maison. « Je travaillais sur Paris, comme responsable informaticien. Mais j’avais envie de prendre du recul par rapport à ma vie parisienne, faire autre chose ». Avec son épouse Corinne, dans les années 1990, il a acheté le Moulin du Désert à Moulins-le-Carbonnel, « qui était abandonné et squatté. On a tout refait ! » Du côté de Saint-Céneri, le couple Leroyer cherchait à vendre. Décision est vite prise de céder le gîte de Moulins-le-Carbonnel pour reprendre L’Auberge de la Vallée. Mais passer la porte et voir tous les changements réalisés au fil des ans ne fut pas facile ! », reconnaît le petit-fils. « Ce n’était plus la maison de mes grands-parents. Elle est pourtant devenue la sienne. Il y a inscrit sa propre histoire, y façonnant de nouveaux souvenirs. 22 ans plus tard, le livre s’apprête à se refermer. Une page va se tourner au restaurant L’Auberge de la Vallée, dans le petit bourg de Saint-Céneri-le-Gérei près d’Alençon (Orne). Philippe Lecareux est bien décidé à prendre sa retraite d’ici la fin de l’année. A transmettre son héritage, l’établissement tenu par ses grands-parents dès 1943. Décor rustique et chaleureux Dans la grande salle, des poutres au plafond, du carrelage et du parquet au sol, de grandes baies vitrées laissant entrevoir au loin serpenter la Sarthe. Deux motos attirent immédiatement le regard. Ci et là un casier rempli de bouteilles de vin, des tables en bois, des bûches pour la cheminée et du grill s’échappe une délicieuse odeur qui attrape le visiteur à peine la porte franchie.
Un décor rustique, chaleureux. À l’image du patron. Derrière les cheveux grisonnants demeure le petit gars qui venait passer ses étés chez ses grands-parents, à traîner dans les ruelles de Saint-Céneri, loin du bitume de sa cité parisienne. Pénurie de salariés Philippe Lecareux veut donc passer la main. Et vendre. À 67 ans, « il est temps », s’esclaffe-t-il. Il s’est aussi lassé d’être confronté à un recrutement de plus en plus difficile. Un manque de personnel qui l’a contraint à renouer le tablier à temps plein et sa femme à se saisir du grill. « On a fait toute la saison à seulement 40 % de notre activité. » Feuilletant un album-photos, il dévoile quelques pans de son histoire familiale liée à cet établissement. Une histoire qui débute alors que se dessine la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ses grands-parents ont fui les Allemands auberge de la vallée Une ancienne carte postale représentant l'établissement à l'époque des grands-parents de Philippe Lecareux. ©L'Orne hebdo Mon grand-père Charles, mais tout le monde l’appelait Charlot, était membre de la Résistance. Il a fui Paris en 1943, avec son épouse Yvonne. Il tenait alors un garage à Ménilmontant. Philippe Lecareux Faute de nourriture, les cinq enfants du couple avaient été placés à la campagne. « Mon père, le plus jeune, était dans une ferme à Saint-Pierre-des-Nids. Mes grands-parents ont donc choisi Saint-Céneri pour se rapprocher et le récupérer. Les autres étaient déjà plus grands. » Vidéos : en ce moment sur Actu Deux jours après leur arrivée, le couple prenait possession d’un petit commerce, L’Auberge de la Vallée. Ce commerce avait été créé dans les années 1920. C’était un charron, un fabricant de roues pour les charrues, qui avait ouvert un petit bar, puis une salle pour manger. Philippe Lecareux « Charlot » ouvre une petite épicerie, un espace avec des jouets, des articles de pêche et quelques souvenirs. Ainsi qu’une petite salle de restauration. « À l’époque, il y avait dans la commune deux cafés, deux restaurants et un maréchal-ferrant. C’était déjà une commune très touristique. » Ayant choisi de rejoindre la capitale, le père de Philippe ne souhaite pas reprendre l’affaire après le décès de Charles Lecareux, en 1965. Yvonne tient l’établissement pendant trois ans, mais finit par vendre à Bernard et Monique Leroyer. Qui vont agrandir et modifier les lieux. De l’informatique à la restauration Auberge de la vallée Philippe et Corinne Lecareux dans la salle du restaurant. ©L'Orne hebdo Philippe Lecareux ne pensait pas un jour passer de nouveau la porte de cette maison. « Je travaillais sur Paris, comme responsable informaticien. Mais j’avais envie de prendre du recul par rapport à ma vie parisienne, faire autre chose ». Avec son épouse Corinne, dans les années 1990, il a acheté le Moulin du Désert à Moulins-le-Carbonnel, « qui était abandonné et squatté. On a tout refait ! » Du côté de Saint-Céneri, le couple Leroyer cherchait à vendre. Décision est vite prise de céder le gîte de Moulins-le-Carbonnel pour reprendre L’Auberge de la Vallée. Mais passer la porte et voir tous les changements réalisés au fil des ans ne fut pas facile ! », reconnaît le petit-fils. « Ce n’était plus la maison de mes grands-parents. Philippe Lecareux Elle est pourtant devenue la sienne. Il y a inscrit sa propre histoire, y façonnant de nouveaux souvenirs. 22 ans plus tard, le livre s’apprête à se refermer.