28 octobre 2010

Le nouveau relais culturel à St-Céneri-le-Gérei accueille ses premiers artistes en résidence



Les premiers artistes à Saint-Céneri-le-Gérei, où un Relais Culturel Régional était officiellement né au début du mois de septembre ; il accueille ses premiers hôtes en résidence : de jeunes comédiens de l’Actéa, de Caen, qui préparent des visites théâtralisées du village : l’un des plus beaux de France.
…quant à Elsa Tomkowiak, artiste plasticienne en résidence : elle joue avec les couleurs pour faire chanter les vieux rochers du bourg.
La semaine inaugurale de ce Relais Culturel ce sera du 18 au 22 décembre prochain.

26 octobre 2010

Un guide pour visiter le village pendant les vacances


Il est des lieux qui bénéficient d'un supplément d'âme quand la foule des touristes ne masque pas l'essentiel. C'est le cas de Saint-Céneri-le-Gérei, à visiter en automne quand la lumière et le brouillard adoucissent les formes. Un amoureux des lieux, Jean-Marie Foubert, journaliste et écrivain, a publié aux éditions Orep, un petit livre de 32 pages, qui est une mine d'informations pour le visiteur.

Paradoxalement, il y a peu de livres grand public sur le village. Jean-Marie Foubert explique: « J'ai voulu écrire un ouvrage simple, accessible à tous avec l'histoire, le patrimoine, les sites remarquables et des informations pratiques. »

L'auteur reste « fasciné par le pré de la Chapelle, le méandre de la Sarthe où les sons sont vivifiés et les concerts magiques. Moins connu, j'apprécie les Forges de la Bataille, haut lieu de la Guerre de Cent Ans. »

22 octobre 2010

Les Plus Beaux Villages de France vont sortir un DVD


Découvrez 20 des Plus Beaux Villages de France dont St Céneri. Pour réservation dès sa distribution contacter la Mairie au : mairie.saintceneri@wanadoo.fr

15 octobre 2010

7 octobre 2010

A l'Hôtel des Ventes : « L'école de Saint-Céneri »


Dimanche, Me Blouet mettra aux enchères plusieurs tableaux faisant partie de « l'École de Saint Céneri Saint Céneri ». Au XIXe siècle, Boudin et Corot découvrent les paysages et la qualité de la lumière de cette région. Ils y séjournent et attirent d'autres peintres qui vont se retrouver à l'auberge Moisy ou à l'auberge La bonne carpe (actuellement l'auberge des Peintres). Plusieurs artistes s'établissent dans le village et forment ce qu'on appelle « L'École de Saint Céneri

Cette tradition s'est perpétuée de nos jours car de nombreux peintres et sculpteurs y résident encore. Lors de cette vente seront présentées des aquarelles et des huiles de Mary Renard, une de ses figures emblématiques de cette école, ainsi que des oeuvres de Paul Saïn : des portraits, mais surtout des paysages de la région.

Les estimations sont basses. Elles tournent autour de 100 à 150 € pour les aquarelles et 500 € pour les huiles. Aux enchères également, des oeuvres d'artistes contemporains, habitants toujours Saint Céneri , tel Koura, Christian Malézieux . En dehors de ces lots, la vente portera sur du mobilier, livres, des boîtes et objets Art déco de Cartier.

Exposition samedi 9 octobre de 10 heures à 12 h et 14 h à 18 h. Dimanche 10 octobre de 10 h à 12 h. Vente dimanche 10 octobre à 14 h.

3 octobre 2010

Des espèces rares découvertes à notre porte


Plantes carnivores, loutres, écrevisses à pieds blancs... Nous ne sommes pas en Amazonie ou dans les Everglades. Mais dans le parc naturel régional Normandie-Maine.



Son p'tit nom c'est drosera. L'adorable végétal découvert récemment dans l'Orne est... carnivore. Qu'on se rassure : elle se contente de moucherons ! Elle cohabite avec une rarissime écrevisse à pieds blancs, en voie de disparition depuis trente ans : un tout récent recensement réalisé avec les fédérations de pêche montre que la « bébête » est présente dans vingt-sept sites du territoire du parc régional Normandie-Maine.

Comment peut-on encore, en 2010, découvrir de telles espèces ? Le territoire du parc naturel régional Normandie-Maine est en train de dévoiler aux chercheurs d'incroyables surprises. Oublié, enclavé, pris en sandwich entre le littoral et les agglomérations du Mans, Caen ou Laval, il est resté méconnu et peu étudié. Pour le bonheur des professionnels du parc qui vont de découverte en découverte.

Petite mygale

Eugène-Loïc Ermessent, président du parc, raconte qu'« il y a encore quelques semaines, près de Bagnoles-de-l'Orne, nous avons découvert un nouvel insecte : la barbitisse des bois », sorte de petite sauterelle. Plus étonnant encore, d'apprendre que quelques loutres viennent d'être aperçues en frontière nord de parc. Ou qu'il existe dans la vallée de Villiers une petite araignée de la famille des mygales.

« Le parc a déjà recensé 87 espèces végétales rares ou menacées », ajoute François Benech, directeur du parc. Il existe précisément quinze espèces différentes de chauve-souris, entre la vallée du Rutin et le coteau de Caumiton. On vous fait grâce des tritons crêtés, des utriculaires et autres orthoptères.

« Désir de vivre autrement »

Ce parc surfe aujourd'hui sur le rêve « d'utopie verte ». Et est devenu une entité économique, viable, en train d'attirer de plus en plus de visiteurs : 15 000 visiteurs à la Maison du parc de Carrouges (Orne), 4 000 à la Maison de la pomme et de la poire de Barenton (Manche), tout autant autour du pôle culturel de Saint-Ceneri-le Gerei (Sarthe). « Il y a un désir de vivre autrement manifesté par nos concitoyens. Nous leur répondons en faisant connaître un territoire d'exception », explique François Benech. Pas une réserve d'Indiens protégés, mais un territoire qui prend en compte les hommes, l'activité économique et la culture de tout un bassin de vie. Les espèces rares n'ont que faire des frontières administratives.