Les sites à visiter aux Journées du patrimoine

Samedi 20 et dimanche 21 septembre, de 14 h à 18 h, la salle des Décapités de l'Auberge Moisy et la chapelle seront exceptionnellement ouverts au public. L'Association des Amis de Saint-Céneri précise le programme.

La chapelle du pré de la Sarthe. Cette belle chapelle du XVe siècle située dans le pré communal, près de la Sarthe qui entaille le coteau, renferme la statue de Saint-Céneri, l'ermite, et le lit de pierre sur lequel il dormait. Selon la légende, les jeunes filles souhaitant se marier dans l'année doivent planter une aiguille dans le bas de la statue et s'allonger sur son lit de pierre pour avoir un enfant.

La salle des décapités de l'Auberge Moisy. Au XIXe siècle, la beauté de la vallée, la qualité de la lumière ont inspiré de nombreux artistes dont certains de grande renommée. La plupart se retrouvaient à l'Auberge Moisy, aujourd'hui Auberge des Peintres. Ce lieu emblématique pour les artistes garde des traces de leurs séjours. La salle des Décapités est une salle où figurent en ombre chinoise, les portraits des artistes, de villageois et autres personnalités hautes en couleurs. Des travaux de restauration sont prévus par l'association.

Amélie Romet,

Amélie Romet, restauratrice de tableaux et bois dorés à Saint-Céneri-le-Gérei. « Je sais faire mes devis, mes factures, composer mes supports papiers et je connais déjà internet que j'utilise entre autres pour voir les tableaux. Mais ce n'est pas suffisant, j'ai besoin de mieux maîtriser les logiciels, notamment Photoshop. Je veux perdre moins de temps et être performante. Sans oublier toutes les utilisations pour la vie privée. Je pense à Internet en particulier. »

La Mansonière cultive sa communication

Samedi soir, pour le dernier concert de la saison des Jardins de la Mansonière, avec Samuel Boré au clavecin, Michèle et Philippe Manson avaient l'heureuse surprise d'accueillir une dizaine de journalistes de la presse nationale spécialisée dans le tourisme, Jardins de France, Elle, Gala, Demeures historiques... Jennifer Jean, responsable du groupe, expliquait « les médias sont intrigués par la réputation grandissante de ces Jardins de la Mansonière et nous venons vérifier si la magie des lieux opère lors d'un concert. » Par chance, la soirée était douce, la lumière tamisée par la brume, le public nombreux, une centaine de mélomanes, et le musicien, Samuel Boré, claveciniste exigeant et inspiré. Pour ajouter à l'atmosphère mélancolique, après un minutieux travail pour accorder le superbe clavecin rouge sang de Martine Argelies, le musicien va présenter une blonde jeune fille romantique qui tournera les pages de ses partitions. Quand les premières notes des pièces de Claude Bénigme Balastre, puis de Johann Sebastian Bach, Louis Couperin... vont résonner sous les frondaisons, le charme avait visiblement opéré pour offrir aux mélomanes et journalistes, un magnifique dernier concert.