21 décembre 2022

« Nous ne l’oublierons pas » : à Saint-Ceneri, un spectacle de Noël en hommage à Christiane Tatham

En mars 2021, le décès brutal de Christiane Tatham, animatrice inlassable de la vie giroise, avait plongé ses nombreux amis dans le désarroi. Les villageois de Saint-Ceneri-le-Gérei (Orne) se sont mobilisés pour lui rendre hommage, avec un désopilant spectacle de Noël. Tout le village s’est mobilisé pour rendre hommage à Christiane Tatham. Ici, l’Arsène chorale giroise
Samedi 17 décembre, dans l’après-midi, dans la salle de la base de loisirs mise à disposition par le foyer rural de Moulins-le-Carbonnel (Sarthe), régnait un mélange d’émotion et d’excitation pour la première des deux représentations du spectacle de Noël en hommage à Christiane Tatham, disparue le 6 mars 2021. Son décès laisse « un profond désarroi » « Son décès brutal nous a laissés dans un profond désarroi. Pendant de longues années, avec sa gentillesse, son humour, sa tendresse, elle a participé à toutes les manifestations giroises. En particulier, le spectacle de Noël, où elle mettait en scène de belles histoires qui enchantaient le public. Nous avons voulu pour lui rendre hommage en ressuscitant ce spectacle », a expliqué Richard Marquet, maire de Saint-Céneri-le-Gérei, et Bertrand Forêt, maître de cérémonie. Dans une salle de 80 places, une centaine de participants, tour à tour acteurs et spectateurs, ont donné, pendant deux heures, un spectacle familial réjouissant. <
L’hommage de Ken Tatham Quand le rideau rouge s’est levé, un moment d’intense émotion quand l’ancien maire Ken Tatham, gorge nouée, a égrené les souvenirs de son épouse : la rencontre en Espagne, le mariage en 1967, la naissance de deux fils, Christopher et Julien, l’amour des arts, la boutique d’Alençon Touche à tout, la galerie d’art, son amour de l’histoire giroise et son investissement dans la vie locale et pour une ONG au Mali… Un bel hommage partagé par une salle silencieuse et unanime : « C’était une bien belle personne, nous ne l’oublierons pas. » Trente-cinq acteurs de 6 à 97 ans vont se produire sur scène. La doyenne de 97 ans, Colette Berthommier, avait le trac d’une débutante. Les plus jeunes, Apolline, Capucine, Lucien, Marius, Simon, allaient interpréter La Belle au bois ronflant. Une dizaine de saynètes en deux parties, se sont succédé, teintées de tendresse, d’amour de la vie simple d’un village solidaire. « Si Christiane, là-haut sur son petit nuage, nous voit, elle a dû s’amuser autant que nous, avec ce spectacle familial sans prétention, mais tellement chargé d’amour », a conclu une amie, qui espère que désormais, chaque année, le village fêtera Noël en se souvenant de Christiane Tatham.

25 octobre 2022

Saint-Céneri-le-Gérei. Belle affluence pour le marché des petits paniers

Avant que le beau village s’endorme dans le silence hivernal, les bénévoles de l’association de fleurissement et d’Échanges de savoirs proposaient une animation, le marché des petits paniers, qui a connu, dimanche, une belle affluence. L’association Échanges de savoirs, animée par Marie Agnès Watteau proposait aux visiteurs une dizaine de stands tenus par des Girois et des producteurs locaux qui offraient leurs récoltes d’automne, potimarrons, courges, noix, pommes, poires et des gourmandises, fromages, miels, vinaigres… Les jeunes Girois préparaient dans la gaieté, des marrons chauds. Les bénévoles du fleurissement de la commune, autour de Virginie Le Bossé, Annick Malézieux, Fiona Forêt, avaient installé un stand pour échanger des plants, des vivaces, des fleurs et de bons conseils pour réussir les plantations d’automne.

5 octobre 2022

Saint-Céneri-le-Gérei. Une hémérocalle, du jardin de la Mansonière, plantée au centre du village

Samedi 1er octobre, Michèle et Philippe Manson offraient à la municipalité de Saint-Céneri-le-Gérei, une hémérocalle, une belle-d’un-jour, créée pour eux par le pépiniériste Guénolé Savina. En plein centre bourg, Michèle et Philippe Manson ont offert un spécimen rare d’hémérocalle, créé par un pépiniériste et planté par Virginie Lebossé, responsable du fleurissement du village.
Joyeuse animation, samedi 1er octobre après-midi, en centre bourg, le maire, Richard Marquet ; son adjoint, Arsène Guilmeau ; Virginie Lebossé et Monique Le Royer, du groupe de fleurissement du village, qui attendaient Michèle et Philippe Manson, qui apportaient, avec précaution, une plante rare, une hémérocalle, la belle-de-jour, spécialement créée pour eux par Guénolé Savina, un pépiniériste du Finistère. Une belle histoire Guénolé Savina est un pépiniériste réputé, créateur d’une cinquantaine de variétés nouvelles. « Il marie avec passion pollen et étamines, pour créer de nouvelles fleurs aux couleurs ravissantes. Il participe régulièrement à la journée Matières et parterres, en juillet. En 2019, il a créé pour nous, une superbe hémérocalle, blanche au cœur violet, baptisée les Jardins de la Mansonière, un superbe cadeau. Il a fallu trois ans pour que les bulbes soient prêts et aujourd’hui, nous offrons cette fleur unique pour qu’elle vienne trôner au cœur du village » , explique Michèle Manson. Qu’est-ce qu’une hémérocalle ? « Son nom vient du grec « Hemera », qui signifie beauté et de « Kalos », le jour. Car la fleur de cette beauté ne dure qu’un jour. En contrepartie, le bulbe produit de nombreuses fleurs tout au long de l’été. La plante originale, originaire d’Asie, de couleur jaune ou rouge, se trouve à l’état naturel dans de nombreux jardins. Très résistante, c’est un bel atout pour un jardin » , complète Philippe Manson.

2 octobre 2022

La retraite approche pour le patron de l'Auberge de la Vallée qui ouvre le livre de son histoire

Décidé à prendre sa retraite, Philippe Lecareux, patron de L'Auberge de la Vallée à Saint-Céneri-le-Gérei, évoque l'époque où ses grands-parents ont repris l'établissement en 1943.
Une page va se tourner au restaurant L’Auberge de la Vallée, dans le petit bourg de Saint-Céneri-le-Gérei près d’Alençon (Orne). Philippe Lecareux est bien décidé à prendre sa retraite d’ici la fin de l’année. A transmettre son héritage, l’établissement tenu par ses grands-parents dès 1943. Décor rustique et chaleureux Dans la grande salle, des poutres au plafond, du carrelage et du parquet au sol, de grandes baies vitrées laissant entrevoir au loin serpenter la Sarthe. Deux motos attirent immédiatement le regard. Ci et là un casier rempli de bouteilles de vin, des tables en bois, des bûches pour la cheminée et du grill s’échappe une délicieuse odeur qui attrape le visiteur à peine la porte franchie. À lire aussi Orne. Grève nationale du 29 septembre : 500 manifestants dans les rues d’Alençon Un décor rustique, chaleureux. À l’image du patron. Derrière les cheveux grisonnants demeure le petit gars qui venait passer ses étés chez ses grands-parents, à traîner dans les ruelles de Saint-Céneri, loin du bitume de sa cité parisienne. Pénurie de salariés Philippe Lecareux veut donc passer la main. Et vendre. À 67 ans, « il est temps », s’esclaffe-t-il. Il s’est aussi lassé d’être confronté à un recrutement de plus en plus difficile. Un manque de personnel qui l’a contraint à renouer le tablier à temps plein et sa femme à se saisir du grill. « On a fait toute la saison à seulement 40 % de notre activité. » Feuilletant un album-photos, il dévoile quelques pans de son histoire familiale liée à cet établissement. Une histoire qui débute alors que se dessine la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ses grands-parents ont fui les Allemands auberge de la vallée Une ancienne carte postale représentant l'établissement à l'époque des grands-parents de Philippe Lecareux. ©L'Orne hebdo Mon grand-père Charles, mais tout le monde l’appelait Charlot, était membre de la Résistance. Il a fui Paris en 1943, avec son épouse Yvonne. Il tenait alors un garage à Ménilmontant. Faute de nourriture, les cinq enfants du couple avaient été placés à la campagne. « Mon père, le plus jeune, était dans une ferme à Saint-Pierre-des-Nids. Mes grands-parents ont donc choisi Saint-Céneri pour se rapprocher et le récupérer. Les autres étaient déjà plus grands. » Vidéos : en ce moment sur Actu Deux jours après leur arrivée, le couple prenait possession d’un petit commerce, L’Auberge de la Vallée. Ce commerce avait été créé dans les années 1920. C’était un charron, un fabricant de roues pour les charrues, qui avait ouvert un petit bar, puis une salle pour manger. Philippe Lecareux « Charlot » ouvre une petite épicerie, un espace avec des jouets, des articles de pêche et quelques souvenirs. Ainsi qu’une petite salle de restauration. « À l’époque, il y avait dans la commune deux cafés, deux restaurants et un maréchal-ferrant. C’était déjà une commune très touristique. » Ayant choisi de rejoindre la capitale, le père de Philippe ne souhaite pas reprendre l’affaire après le décès de Charles Lecareux, en 1965. Yvonne tient l’établissement pendant trois ans, mais finit par vendre à Bernard et Monique Leroyer. Qui vont agrandir et modifier les lieux. De l’informatique à la restauration Auberge de la vallée Philippe et Corinne Lecareux dans la salle du restaurant. ©L'Orne hebdo Philippe Lecareux ne pensait pas un jour passer de nouveau la porte de cette maison. « Je travaillais sur Paris, comme responsable informaticien. Mais j’avais envie de prendre du recul par rapport à ma vie parisienne, faire autre chose ». Avec son épouse Corinne, dans les années 1990, il a acheté le Moulin du Désert à Moulins-le-Carbonnel, « qui était abandonné et squatté. On a tout refait ! » Du côté de Saint-Céneri, le couple Leroyer cherchait à vendre. Décision est vite prise de céder le gîte de Moulins-le-Carbonnel pour reprendre L’Auberge de la Vallée. Mais passer la porte et voir tous les changements réalisés au fil des ans ne fut pas facile ! », reconnaît le petit-fils. « Ce n’était plus la maison de mes grands-parents. Elle est pourtant devenue la sienne. Il y a inscrit sa propre histoire, y façonnant de nouveaux souvenirs. 22 ans plus tard, le livre s’apprête à se refermer. Une page va se tourner au restaurant L’Auberge de la Vallée, dans le petit bourg de Saint-Céneri-le-Gérei près d’Alençon (Orne). Philippe Lecareux est bien décidé à prendre sa retraite d’ici la fin de l’année. A transmettre son héritage, l’établissement tenu par ses grands-parents dès 1943. Décor rustique et chaleureux Dans la grande salle, des poutres au plafond, du carrelage et du parquet au sol, de grandes baies vitrées laissant entrevoir au loin serpenter la Sarthe. Deux motos attirent immédiatement le regard. Ci et là un casier rempli de bouteilles de vin, des tables en bois, des bûches pour la cheminée et du grill s’échappe une délicieuse odeur qui attrape le visiteur à peine la porte franchie.
Un décor rustique, chaleureux. À l’image du patron. Derrière les cheveux grisonnants demeure le petit gars qui venait passer ses étés chez ses grands-parents, à traîner dans les ruelles de Saint-Céneri, loin du bitume de sa cité parisienne. Pénurie de salariés Philippe Lecareux veut donc passer la main. Et vendre. À 67 ans, « il est temps », s’esclaffe-t-il. Il s’est aussi lassé d’être confronté à un recrutement de plus en plus difficile. Un manque de personnel qui l’a contraint à renouer le tablier à temps plein et sa femme à se saisir du grill. « On a fait toute la saison à seulement 40 % de notre activité. » Feuilletant un album-photos, il dévoile quelques pans de son histoire familiale liée à cet établissement. Une histoire qui débute alors que se dessine la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ses grands-parents ont fui les Allemands auberge de la vallée Une ancienne carte postale représentant l'établissement à l'époque des grands-parents de Philippe Lecareux. ©L'Orne hebdo Mon grand-père Charles, mais tout le monde l’appelait Charlot, était membre de la Résistance. Il a fui Paris en 1943, avec son épouse Yvonne. Il tenait alors un garage à Ménilmontant. Philippe Lecareux Faute de nourriture, les cinq enfants du couple avaient été placés à la campagne. « Mon père, le plus jeune, était dans une ferme à Saint-Pierre-des-Nids. Mes grands-parents ont donc choisi Saint-Céneri pour se rapprocher et le récupérer. Les autres étaient déjà plus grands. » Vidéos : en ce moment sur Actu Deux jours après leur arrivée, le couple prenait possession d’un petit commerce, L’Auberge de la Vallée. Ce commerce avait été créé dans les années 1920. C’était un charron, un fabricant de roues pour les charrues, qui avait ouvert un petit bar, puis une salle pour manger. Philippe Lecareux « Charlot » ouvre une petite épicerie, un espace avec des jouets, des articles de pêche et quelques souvenirs. Ainsi qu’une petite salle de restauration. « À l’époque, il y avait dans la commune deux cafés, deux restaurants et un maréchal-ferrant. C’était déjà une commune très touristique. » Ayant choisi de rejoindre la capitale, le père de Philippe ne souhaite pas reprendre l’affaire après le décès de Charles Lecareux, en 1965. Yvonne tient l’établissement pendant trois ans, mais finit par vendre à Bernard et Monique Leroyer. Qui vont agrandir et modifier les lieux. De l’informatique à la restauration Auberge de la vallée Philippe et Corinne Lecareux dans la salle du restaurant. ©L'Orne hebdo Philippe Lecareux ne pensait pas un jour passer de nouveau la porte de cette maison. « Je travaillais sur Paris, comme responsable informaticien. Mais j’avais envie de prendre du recul par rapport à ma vie parisienne, faire autre chose ». Avec son épouse Corinne, dans les années 1990, il a acheté le Moulin du Désert à Moulins-le-Carbonnel, « qui était abandonné et squatté. On a tout refait ! » Du côté de Saint-Céneri, le couple Leroyer cherchait à vendre. Décision est vite prise de céder le gîte de Moulins-le-Carbonnel pour reprendre L’Auberge de la Vallée. Mais passer la porte et voir tous les changements réalisés au fil des ans ne fut pas facile ! », reconnaît le petit-fils. « Ce n’était plus la maison de mes grands-parents. Philippe Lecareux Elle est pourtant devenue la sienne. Il y a inscrit sa propre histoire, y façonnant de nouveaux souvenirs. 22 ans plus tard, le livre s’apprête à se refermer.

26 septembre 2022

Une balade au gré des ateliers de vingt-deux artistes

« Nous proposons une balade artistique, chaque année en fin de saison, où les artistes girois et leurs amis peuvent faire découvrir leurs œuvres et leurs démarches artistiques », expliquent Marc Chatain et Patrick Bouleau, des Amis de Saint-Céneri. Samedi matin, avec café et viennoiseries, ils ont accueilli 22 artistes volontaires, pour cette exposition de fin de saison. Munis d’un panneau de signalétique, les artistes se sont dirigés vers leurs ateliers ou lieux d’exposition, pour accueillir les visiteurs, échanger sur leur travail et leur parcours. Mélanie Casano, plasticienne, exposait à la chapelle, grâce à un partenariat avec Art en cité. Dans la belle église romane, trois artistes, dont un petit nouveau, l’Alençonnais Florent Cordier qui proposait d’étonnantes sculptures en dentelle de métal. « Deux belles journées festives et amicales pour clore la saison », a conclu hier soir Marc Chatain.

23 septembre 2022

Les rencontres des peintres à Saint-Céneri-le-Gérei samedi 24 et dimanche 25 septembre

À partir de 10 h 30, samedi 24 septembre, les artistes de Saint-Céneri-le-Gérei (Orne) ouvrent leurs portes pour rencontrer les habitants et présenter leur travail. Marc Chatain, Patrick Bouleau, Mélanie Casano et Olivier de Rivaz De gauche à droite : Marc Chatain (président des Amis de Saint-Céneri), Patrick Bouleau (vice-président), Mélanie Casano (artiste) et Olivier de Rivaz (artiste). ©L'Orne Hebdo
L’association Les Amis de Saint-Céneri propose aux habitants de rencontrer les artistes de Saint-Céneri-le-Gérei (Orne), samedi 24 et dimanche 25 septembre. Vingt-trois artistes ouvriront les portes de leur maison et ateliers pour exposer leurs œuvres de 10 h 30 à 18 h 30 tout au long du week-end. À lire aussi Orne. Un nouveau garage à Alençon : Jordan Leprince a accompli son rêve Parler de leur parcours « Depuis 35 ans, nous organisons les rencontres des peintres à la Pentecôte », rappelle Marc Chatain, président de l’association des Amis de Saint-Céneri. En plus de cet événement, nous voulions organiser une présentation différenciée dans le temps et l’espace pour présenter les peintres girois, avant qu’ils partent hiberner. Marc Chatain, Les amis de Saint-Céneri Un week-end pour mettre en avant ces artistes locaux, leur permettre de parler de leur parcours et de leur travail, comme Mélanie Casano plasticienne et « Giroise de cœur », qui exposera à la chapelle. Je travaille avec des teintes naturelles, sur tout type de support, autour de l’ambivalence des choses comme la présence et l’absence… » Cette exposition autour de l’abstrait est rendue possible grâce à Art en Cité. « La mairie, la CUA et le Département de l’Orne sont, eux aussi, des partenaires essentiels à cette manifestation », précise, reconnaissant, Patrick Bouleau, artiste peintre et vice-président des Amis de Saint-Céneri. À lire aussi Alençon. Une cinquantaine d’artisans attendus au salon des métiers d’art Les artistes présents Les visiteurs pourront découvrir des artistes amateurs comme professionnels dont Joël Lorand, Dominique Coutrot, Elisabeth Fillet, Christian Lenhard, Bob Moulin, Robabée Moinfar, Serge Tourneur, Marc Chatain, Marie Agnes Watteau, Florent Cordier, Yves Barré, Jacques Thion, Christine Tabourin, Marie Ange Garcia, Juliette Papiernik, Pierre Patry, Christian Malezieux, Charles Ruel, Alexandre Gosse, Amélie Romet, Patrick Bouleau, Anne Geaix et Mélanie Casano.

14 septembre 2022

Des Rencontres pour découvrir les artistes locauxDes Rencontres pour découvrir les artistes locaux

Les Amis de Saint-Céneri proposent des Rencontres, les 24 et 25 septembre, pour présenter les artistes locaux et leurs amis qui ont beaucoup œuvré pour l’animation du village.
Vingt-deux artistes exposeront leurs œuvres dans le cœur du village. « La Rencontre des Girois et amis de l’association permet de montrer au public les créations des artistes du village et amis proches de l’association », explique Marc Chatain, le président. L’exposition est ouverte de 10 h 30 à 18 h. Les visiteurs pourront découvrir Joël Lorand, Dominique Coutrot, Elisabeth Fillet, Christian Lenhard, Bob Moulin, Robabée Moinfar, Serge Tourneur, Marc Chatain, Marie Agnes Watteau, Florent Cordier, Jacques Thion, Christine Tabourin, Marie Ange Garcia, Juliette Papiernik, Pierre Patry, Christian Malezieux, Charles Ruel-Alexandre Gosse, Amélie Romet, Patrick Bouleau, Anne Geaix et Mélanie Casano.Les Amis de Saint-Céneri proposent des Rencontres, les 24 et 25 septembre, pour présenter les artistes locaux et leurs amis qui ont beaucoup œuvré pour l’animation du village. Vingt-deux artistes exposeront leurs œuvres dans le cœur du village. « La Rencontre des Girois et amis de l’association permet de montrer au public les créations des artistes du village et amis proches de l’association », explique Marc Chatain, le président. L’exposition est ouverte de 10 h 30 à 18 h. Les visiteurs pourront découvrir Joël Lorand, Dominique Coutrot, Elisabeth Fillet, Christian Lenhard, Bob Moulin, Robabée Moinfar, Serge Tourneur, Marc Chatain, Marie Agnes Watteau, Florent Cordier, Jacques Thion, Christine Tabourin, Marie Ange Garcia, Juliette Papiernik, Pierre Patry, Christian Malezieux, Charles Ruel-Alexandre Gosse, Amélie Romet, Patrick Bouleau, Anne Geaix et Mélanie Casano.

3 septembre 2022

26 août 2022

Sérénade joue aux jardins de La Mansonière

Pour le deuxième concert de la saison, Philippe et Michèle Manson accueillent demain, dans leurs jardins, le trio Sérénade. Composé de Julie Laillet à la flûte, Séverine Joly à l’alto et Nicolas Courtin à la guitare, les musiciens interpréteront des œuvres de Diabelli, Brouwer, et Mozart, avec des extraits de La Flûte enchantée. La Mansonière ouvre ses portes à 20 h, pour une promenade dans les différents jardins ou une visite dans l’espace d’accueil, qui abrite des aquarelles d’Isabelle Nicolas-Maignan. Le concert commencera à 21 h. Pour des raisons de sécurité en raison de la sécheresse, les jardins ne pourront pas être illuminés d’un millier de bougies.

Olivier de Rivaz, « peintre témoin de la société », expose à l’Auberge des Sœurs Moisy

Les Amis de Saint-Céneri (Orne) ont invité Olivier de Rivaz, un artiste atypique, pour la deuxième exposition permanente jusqu’au 17 septembre 2022, à l’Auberge des Sœurs Moisy.
Pour élargir l’offre artistique et culturelle dans leur commune, les Amis de Saint-Céneri (Orne), en partenariat avec la Communauté urbaine d’Alençon (CUA), proposent des expositions permanentes à l’Auberge des Sœurs Moisy. Un peintre figuratif Vendredi 19 août au soir, joyeuse ambiance dans l’Auberge des Sœurs Moisy, où les bénévoles de l’association, autour de Marc Chatain, son président, aidaient l’artiste Olivier de Rivaz à accrocher aux murs une trentaine de toiles, pour le vernissage du lendemain. « Nous avons invité un artiste que nous avions repéré lors des Rencontres des peintres de 2007. Il avait reçu le prix du Public. Nous avions apprécié la diversité de ses techniques et suivi son parcours artistique enrichi de nombreux salons et expositions, confirmant sa notoriété. C’était le bon moment pour mettre en lumière une démarche innovante », assure Marc Chatain. [L’artiste devant une de ses toiles, « Vacances en Normandie ».] L’artiste devant une de ses toiles, « Vacances en Normandie ». | OUEST-FRANCE L’Aiglon Olivier de Rivaz, 62 ans, évoque avec humour son parcours : « Après des études en arts plastiques au Lycée Jeanne-d’Arc-de-Rouen, j’ai multiplié les expériences : peintre amoureux du dessin, des techniques classiques à l’huile, du glacis, du figuratif, j’ai privilégié l’observation de notre société. » Un « témoin de la société » Quand on lui demande de définir son œuvre, l’artiste renvoie vers ses tableaux : « Je suis un peintre témoin de la société. Chaque tableau doit interpeller, interroger, intriguer le spectateur. Je peins selon l’humeur, l’occasion, la vie quotidienne, l’actualité. Je m’inspire aussi du polar, des films noirs, des affiches de cinéma, des couvertures de magazines, j’y intègre des visages qui m’inspirent, des copains, des portraits ». « Souvent, je me tourne vers des scènes oniriques, des souvenirs de lecture, du fantastique, de la science-fiction. Difficile de trouver un fil conducteur, ma peinture est figurative, réaliste. Elle s’inspire aussi bien de la bande dessinée que de la peinture classique de Brueghel. Je suis effrayé par la folie de l’humanité, ma peinture est un bouclier contre l’angoisse que je combats par l’ironie, par l’humour. » Olivier de Rivaz présente une trentaine de ses œuvres les plus récentes. Chaque toile interpelle, oblige à entrer dans son univers, à découvrir le message ironique, souriant ou dramatique délivré par l’artiste.

7 août 2022

La beauté médiévale et bohème de Saint-Céneri-le-Gérei en été

​Niché au cœur des Alpes mancelles, le village de Saint-Céneri-le-Gérei (Orne) est un lieu à la fois historique et artistique. Les touristes français et étrangers y passent tout l’été pour se balader entre nature, patrimoine et peinture. L’église de Saint-Céneri-le-Gérei a été classée monument historique en 1886.
Un pont aux allures médiévales, une église romane et des maisons basses en pierre au beau milieu d’une vallée luxuriante… Le village de Saint-Céneri-le-Gérei (Orne) mérite son classement parmi les plus beaux villages de France, tant il semble taillé dans la roche des Alpes mancelles. À une dizaine de kilomètres d’Alençon, la commune ornaise est une presqu’île, formée par le tracé sinueux du courant de la Sarthe au sud. Elle offre des vues imprenables sur la végétation dense et luxuriante du parc Normandie-Maine. Saint-Céneri-le-Gérei se prête volontiers à la promenade, entre son patrimoine historique, ses bâtisses de charme, et ses paysages naturels.
L’église et la chapelle Le village a une histoire teintée de légende. Son origine remonterait au VIIe siècle lorsque Céneri, cardinal de Rome, quitte l’Italie pour évangéliser le nord de la Gaule. Séduit par le relief vallonné des Alpes mancelles, il décide de s’y établir à la suite de plusieurs miracles. Les vestiges de ce passé religieux imprègnent toujours Saint-Céneri-le-Gérei à travers son nom, mais aussi les fresques de l’église romane construite à partir du XIe siècle qui se dresse, majestueuse, sur un promontoire rocheux en surplomb du pont de pierre. [La chapelle du « petit Saint-Céneri » a été construite à la fin du XIVe siècle et abrite une pierre de granit qui aurait servi de lit au cardinal Céneri.] La chapelle du « petit Saint-Céneri » a été construite à la fin du XIVe siècle et abrite une pierre de granit qui aurait servi de lit au cardinal Céneri. Quelques centaines de mètres plus loin, tout au bout de la presqu’île, une chapelle est édifiée à l’emplacement où Céneri aurait bâti son abri d’ermite. Seul au fond d’une clairière, le bâtiment a des airs de véritable petite maison dans la prairie et fait face à la « fontaine miraculeuse », supposément née de la prière de Céneri pour boire après son long périple vers le nord. Grès et nature domestiquée La balade continue en remontant vers le centre du village sur une allée ponctuée de petits sentiers qui descendent jusqu’au bord de la rivière. À droite apparaît une jolie maison en grès roussard, roche couleur de rouille typique de la région sarthoise, construite par un maire du village. La maison construite en grès de roussard par Jean Jacquemot, ancien maire de Saint-Céneri-le-Gérei né à Alençon (Orne) en 1905. | OUEST-FRANCE
À quelques pas de là, il faut descendre une petite ruelle sur la gauche pour se rendre à l’ancien presbytère et y découvrir gratuitement le jardin privé de Madeleine Juhel, fille du peintre Gustave Collange qui fut paysagiste de la ville d’Alençon. L’oasis verdoyante aux accents de jardin à l’anglaise est décorée de plantes en tous genres, de fleurs et de buissons sculptés. Plusieurs chaises en bois invitent au repos et à la contemplation, le temps d’une pause.
Musée des peintres Les paysages de Saint-Céneri-le-Gérei ont inspiré plusieurs artistes passés par le village. Au XIXe siècle, il devient un lieu de résidence de plusieurs peintres sous l’impulsion du poète alençonnais Auguste Poulet-Malassis, éditeur du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Les murs de l’auberge des sœurs Moisy portent toujours la trace du passage de Gustave Courbet, Mary Renard ou Jean-Baptiste Camille Corot. Cet héritage artistique est aussi visible du côté sarthois du pont. Sculpteurs, ébénistes et peintres y ont élu domicile et ouvrent la porte de leurs ateliers aux visiteurs. [Plusieurs ateliers d’artistes sont ouverts au public dans la partie sarthoise de Saint-Céneri-le-Gérei.] Plusieurs ateliers d’artistes sont ouverts au public dans la partie sarthoise de Saint-Céneri-le-Gérei. D’autres artistes exposent leurs œuvres dans les lieux emblématiques du village pendant l’été. Les toiles de Mélanie Casano sont à découvrir dans la chapelle jusqu’au 25 septembre 2022, et le peintre et dessinateur Olivier de Rivaz exposera ses créations du 20 août au 17 septembre 2022 à l’auberge des sœurs Moisy

27 juillet 2022

La Taverne giroise élargit son offre

La Taverne giroise bénéficie d’une situation privilégiée, au cœur du village, sous l’œil du buste de Paul Saïn, réalisé par Christian Malézieux. Christopher Lenaerts a repris en décembre, la gérance de la taverne appartenant à M. Golding. Pour la saison d’été, il a souhaité élargir son offre, « avec en particulier, les smoothies, à base de fruits frais, très appréciés par les touristes. En petite brasserie, nous proposons des planches pour deux, à 15 €, préparées sur commande, avec charcuteries, viandes, fromages… Pour répondre à la demande, il est aussi possible de privatiser la terrasse ou l’ensemble des installations, salle, jardin… » Le gérant a élargi son offre de boissons, de bières locales. Il étudie la possibilité de manifestations culturelles avec les nombreux artistes girois et propose régulièrement ses manifestations sur son site Facebook. La Taverne giroise est ouverte le mardi, mercredi, jeudi, vendredi, de 14 h à 20 h, le samedi et le dimanche de 12 h à 21 h. Réservations au 07 66 80 77 08.

26 juillet 2022

L’ensemble lyrique Eutorpia en concert aux Jardins de la MansonièreL’ensemble lyrique Eutorpia en concert aux Jardins de la Mansonière

Samedi 30 juillet 2022, à 20 h 30, les Jardins de la Mansonière accueillent l’Ensemble Eutorpia pour le premier concert nocturne de la saison. « Après deux années d’interruption en raison du Covid, les concerts nocturnes qui sont un temps artistique fort de la saison, reprennent vie », se réjouissent Michel et Philippe Manson, les propriétaires des Jardins. L’ensemble lyrique Eutorpia invité Pour faire revivre les chefs-d’œuvre de l’art lyrique sous les majestueuses frondaisons des jardins, l’ensemble Eutorpia, se produira avec Pauline Pelosi, soprano ; Lauriane Le Prev, contralto ; Marie Weise au violon ; Catherine D’Abrigeon à l’alto, Annie Le Prev au violoncelle. « L’ensemble Euterpia est le fruit d’une aventure musicale et humaine née en 2019 au Mans, sur une scène d’opéra. » Pas de bougies cette année Les Jardins ouvrent leurs portes à 20 h 30 pour une promenade. Le concert débutera à 21 h 30 sous les arbres centenaires. « En raison de la sécheresse et des risques d’incendie, nous ne sommes pas en mesure d’éclairer le jardin avec le parcours habituel millier de bougies », se désolent les propriétaires, heureux malgré tout de la météo qui annonce une douce soirée propice à la rêverie

13 juillet 2022

La conteuse et le barde réveillent les légendes

élénys, la conteuse et ElricK, le barde, du Manoir aux histoires, proposent une balade dans le village de Saint-Céneri-le-Gerei (Orne), ponctuée par trois mystérieuses chantefables, des contes joués et chantés à la manière des troubadours. Sélénys la conteuse et ElricK, le barde, font revivre l’histoire de Martin et de ses 400 lutins.
Mercredi 13 juillet 2022, à 16 h, le village girois somnolait, écrasé par la canicule. Pourtant, devant l’Auberge des Sœurs Moisy, Sélénys, la conteuse, ElricK, le barde, du Manoir aux histoires, en costumes médiévaux, accueillaient six amoureux de belles histoires, de contes et légendes, pour une balade en trois étapes, dans l’un des Plus beaux villages de France. « Nous allons vous proposer de belles et mystérieuses histoires de votre patrimoine, des légendes restaurées, scénarisées, interactives, en musique », annonce la belle Sélénys, une boule d’énergie à la voix suave ou puissante, accompagnée par les notes d’ElricK, le barde et troubadour. « Trois chantefables dans trois lieux marquants du patrimoine de votre beau village chargé de tant d’histoires et légendes. Il ne s’agit pas d’une reconstitution historique mais une invitation au rêve, au mystère, à la magie des mots. » Trois histoires extraordinaires Le groupe va déambuler sous une chaleur écrasante, vers le beau domaine de Madeleine Juhel, 94 ans, qui ouvre les jardins en terrasses de l’ancien presbytère, « un régal de fraîcheur avec l’ombre des grands arbres séculaires, le bonheur de suivre l’exposition des œuvres photographiques animalières d’Yves Juhel, les sculptures en métal de Mich Maho », assurent les promeneurs.
Sélénys, la conteuse, ElricK, le barde, accueillent six volontaires pour la ballade contée dans le village Première halte, à l’ombre des frondaisons. Le groupe s’assoit sur un banc adossé à un mur de vieilles pierres. « Je vais vous conter l’histoire de Martin, le paysan et de ses 400 lutins », annonce la conteuse qui va alterner formules magiques, petites histoires, devinettes et jeux de mots, toujours ponctués et soulignés par le barde ElricK. Une bonne demi-heure de rêves avec une devinette pour se diriger vers la seconde halte, dans l’ombre et la fraîcheur bienvenues de l’église médiévale. Sélénys, la conteuse et ElricK, le barde, dans l’église médiévale.
bol, il a la poisse, il pleut ! » Après une énigme sur Merlin l’Enchanteur, il faut descendre vers la chapelle du pré, dans le méandre de la Sarthe, où la conteuse va faire vivre l’histoire du moine Célerin et ses miracles. Une longue promenade d’une heure et demie, émaillée de surprenantes histoires, de rêves et de mystères, « un vrai bonheur, une réussite », assurent les participants.

12 juillet 2022

Un relais de poste saisonnier à l’auberge des Sœurs Moisy

En partenariat avec l’office de tourisme d’Alençon, La Poste met en place pour la seconde année, un service de proximité dans ce haut lieu touristique, à l’auberge des Sœurs Moisy, à Saint-Céneri-le-Gérei (Orne). Jeudi 7 juillet, devant l’auberge des Sœurs Moisy, de gauche à droite, Richard Marquet, Sophie Douvry, Arsène Guilmeau, Philippe Lucas, Christèle Roussel, Gilles Havard. « La Poste souhaite augmenter la présence du service public en ouvrant un service de proximité saisonnier dans un lieu touristique très fréquenté, un des Plus beaux villages de France. L’expérience de 2021 a été très positive, la présence d’un point poste, dans l’auberge des Sœurs Moisy, répond à un besoin En partenariat avec l’office de tourisme d’Alençon, La Poste met en place pour la seconde année, un service de proximité dans ce haut lieu touristique, à l’auberge des Sœurs Moisy, à Saint-Céneri-le-Gérei (Orne). Jeudi 7 juillet, devant l’auberge des Sœurs Moisy, de gauche à droite, Richard Marquet, Sophie Douvry, Arsène Guilmeau, Philippe Lucas, Christèle Roussel, Gilles Havard. Jeudi 7 juillet, devant l’auberge des Sœurs Moisy, de gauche à droite, Richard Marquet, Sophie Douvry, Arsène Guilmeau, Philippe Lucas, Christèle Roussel, Gilles Havard. | OUEST-FRANCE Ouest-France Publié le 11/07/2022 à 15h52 Écouter « La Poste souhaite augmenter la présence du service public en ouvrant un service de proximité saisonnier dans un lieu touristique très fréquenté, un des Plus beaux villages de France. L’expérience de 2021 a été très positive, la présence d’un point poste, dans l’auberge des Sœurs Moisy, répond à un besoin

3 juillet 2022

Fête des plantes et des arts, dimanche 3 juillet

Après deux années sans manifestations, les Jardins de la Mansonière, situés à Saint-Céneri-le-Gérei, près d’Alençon (Orne), renouent avec leurs manifestations. Dimanche 3 juillet 2022, Philippe et Michèle Manson, propriétaires des Jardins de la Mansonière, organisent une fête des plantes et des arts intitulée « Matières et Parterres » pour laquelle sont invités des pépiniéristes et des artisans créateurs d’objets liés au jardin ou à la nature. Les pépiniéristes invités sont Aurore Ducreux (Pépinière de la Roche Saint-Louis, Loire-Atlantique), Manon Rivière et Cédric Basset (Pépinière AOBA-Ille et Vilaine). À lire aussi Alençon. La librairie Le Passage accueille Rémy Benjamin et Geoffrey Delinte pour une séance de dédicace Les artisans : Lionel Lemercier (Bois2 récup, Champignons en bois, Eure), Céronne Bougies (Bougies artisanales, Orne, Rémalard), Catherine Cormier (Fleurs en porcelaine, Orne, Mortrée), Daniel Houvet (Objets décoratifs en métal, Orne, Bellou-le-Trichard), La Maison des Druides (Écharpes peintes, Orne, Rouperroux), Anne-Lise Poder (Céramique en Raku, Calvados) et Vannerie de Préaux-du-Perche (Orne).Après deux années sans manifestations, les Jardins de la Mansonière, situés à Saint-Céneri-le-Gérei, près d’Alençon (Orne), renouent avec leurs manifestations. Dimanche 3 juillet 2022, Philippe et Michèle Manson, propriétaires des Jardins de la Mansonière, organisent une fête des plantes et des arts intitulée « Matières et Parterres » pour laquelle sont invités des pépiniéristes et des artisans créateurs d’objets liés au jardin ou à la nature. Les pépiniéristes invités sont Aurore Ducreux (Pépinière de la Roche Saint-Louis, Loire-Atlantique), Manon Rivière et Cédric Basset (Pépinière AOBA-Ille et Vilaine).

1 juillet 2022

Orne. Le festival Saint Scène de retour à Saint-Céneri-le-Gérei, samedi 2 et dimanche 3 juillet

L’association St-Scène organise depuis 2014, un festival de musiques actuelles et festives, le premier week-end de juillet, dans un cadre champêtre, à Saint-Céneri-le-Gérei. Le festival se déroule le samedi, dans le cadre du pré de la chapelle, en bordure de Sarthe. Le festival se déroule le samedi, dans le cadre du pré de la chapelle, en bordure de Sarthe. | OUEST-FRANCE Ouest-France Publié le 30/06/2022 à 16h29 Écouter Marc Puech, le président de l’association St-Scène, se bat depuis plusieurs années pour compléter l’offre artistique de Saint-Céneri-le-Gérei, l’un des plus beaux villages de France. Après les Rencontres artistiques des Amis de Saint-Céneri, il a réussi à programmer six groupes confirmés, trois le samedi, trois le dimanche. « Des musiques festives, comme une fanfare de rue style Nouvelle Orléans, de la musique des Balkans, des chansons françaises, du jazz brésilien ou américain, dans un cadre bucolique », détaille Marc Puech.
Le programme du samedi 2 juillet, à partir de 19 h. La soirée se déroule sur le pré de la chapelle, dans le cadre somptueux du méandre de la Sarthe. Le Back Beat Brass Band, fanfare de rue, qui puise ses ressources dans le traditionnel New Orléans et le hip-hop. Une musique festive, un cocktail d’énergie et de bonne humeur, qui saura faire danser les spectateurs, en déambulation et formation sur scène. Canto, un quartet de jazz brésilien, qui passe de la douceur à la ferveur des grands classiques, pour illustrer la richesse musicale de ce pays. Hop Hop Hop Crew, du balkan fusion, est un ensemble des six musiciens pour de la musique balkanique, festive, ébouriffante mêlée de musiques actuelles, tout près du rock’n’roll. Le programme du dimanche 3 juillet, à partir de 13 h. Il se déroule sur le pré, en bordure du parking, en contrebas du village. Urbno jazz, un quartet, avec Bruno Pilloix, au saxophone et guitare ; Olivier Hutman, au piano ; José Fallot, à la basse et Étienne Brachet, à la batterie. Il ouvre la séance de l’après-midi. Gianna M, un duo de chanson française, avec Marlène Leblon, chanteuse et Julien Decoster, guitariste, proposera un répertoire pop de beaux textes sur une musique délicate. March Mallow, un quartet avec piano, guitare, contrebasse et chant, qui fera revivre la musique de Nat King Cole et de Billie Holliday. Samedi 2 et dimanche 3 juillet, festival de musique à Saint-Céneri-le-Gérei. Tarifs : passe deux jours, 20 € ; samedi, 15 € ; dimanche, 10 €. Gratuit pour les moins de 12 ans. Billetterie : office de tourisme d’Alençon ou visitalencon.com. Restauration et buvette sur place. Site www.saintscene.fr.

30 juin 2022

Fête des plantes et des arts aux Jardins de la Mansonière

Les Jardins de la Mansonière proposent, dimanche 3 juillet, une fête des plantes et des arts, intitulée « Matières et parterres » avec pépiniéristes reconnus et artisans créateurs pour le jardin, à Saint-Céneri-le-Gérei. La convivialité est de mise pour la journée Matières et parterres.
Après deux années sans manifestations en raison de la pandémie, les Jardins de la Mansonière, situés à Saint-Céneri-le-Gérei, renouent avec leurs manifestations, expositions, concerts. Le dimanche 3 juillet, Philippe et Michèle Manson, propriétaires des Jardins, organisent une fête des plantes et des arts, intitulée « Matières et parterres », en invitant des pépiniéristes reconnus et des artisans créateurs d’objets liés au jardin ou à la nature. Les pépiniéristes invités Aurore Ducreux (pépinière de la Roche Saint-Louis de Loire-Atlantique). Manon Rivière et Cédric Basset (pépinière AOBA d’Ille-et-Vilaine). Les artisans invités Lionel Lemercier (Bois2 récup de champignons en bois. Eure) ; Céronne Bougies (bougies artisanales de Rémalard) ; Catherine Cormier (fleurs en porcelaine de Mortrée) ; Daniel Houvet (objets décoratifs en métal de Bellou-le-Trichard) ; la Maison des druides (écharpes peintes de Rouperroux) ; Anne-Lise Poder (céramique en raku du Calvados) ; Vannerie de Préaux-du-Perche. Dimanche 3 juillet, de 10 h 30 à 18 h 30, sans interruption, fête des plantes et des arts. L’entrée à la manifestation est gratuite, seule la visite des Jardins de la Mansonière est payante. Renseignements au 02 33 26 73 24 ou par mail à mansonière@wanadoo.fr. Site web, www.mansoniere.fr.

20 juin 2022

Marché de producteurs et créateurs 8 juillet 2022

Fromages de chèvres Cidre Charcuterie Fruits & Légumes de saison Bières Savons Bijoux Confitures Épices ... Tisanes Sirops Bougies Venez nous rejoindre au lieu dit le Massacre à Saint Céneri le Gérei Buvette et musique Assiettes de dégustations Marché de producteurs et créateurs le vendredi 8 juillet 2022 de 17h à 21h, avec une dizaine d'exposants, buvette, assiettes de dégustation et musique seront au rendez-vous.

19 juin 2022

Annie Lunardi expose à Saint-Céneri-le-Gérei

L’artiste Annie Lunardi expose dans l’auberge Moisy de Saint-Céneri-le-Gérei (Orne), jusqu’au 12 juillet. Elle est présente pour renseigner les visiteurs, ce dimanche 19 juin 2022.
Basée à Clichy, où elle vient d’obtenir le prix de la ville, cette autodidacte avait exposé à Saint-Céneri lors de la rencontre des peintres de juillet 2021. « Au regard de son travail, nous avons souhaité lui offrir l’espace d’exposition de l’Auberge Moisy », assure Marc Châtain. Cet événement est financé par la Communauté urbaine d’Alençon. Annie Lunardi à l’Auberge Moisy. Exposition visible du mercredi au dimanche, de 14 h à 17 h 30.

17 juin 2022

Des vélos à assistance électrique débarquent à Alençon et Saint-Ceneri-le-Gerei

La Communauté urbaine d’Alençon (Orne) lance un service de location à courte de durée de vélos à assistance électrique. Une douzaine de vélos sont déployés pour une expérimentation dans deux stations, à Alençon et Saint-Ceneri-le-Gerei. Sylvain Launay, vice-président de la Communauté urbaine d’Alençon en charge de l’organisation de la mobilité et du transport urbain.
Annoncé en conseil communautaire en décembre 2021, le nouveau service de location de courte durée de vélos à assistance électrique est opérationnel. Il s’agit d’une expérimentation déployée dans deux communes de la collectivité pendant la saison estivale : Alençon et Saint-Ceneri-le-Gerei (Orne). Qui est le prestataire ? La Communauté urbaine d’Alençon a conclu un contrat avec le prestataire Green’On pour un bail d’un an. Cette entreprise créée en 2009 et installée à Paris équipe les petites et moyennes collectivités territoriales en stations de recharge et

8 juin 2022

Akil, lauréat du prix Synthèse action du jury

Akil, mon nom d’artiste, signifie le sage en Afrique du Nord, cela reflète bien ma démarche artistique patiente, obstinée et engagée », explique l’artiste manceau qui, après des études artistiques aux Beaux-Arts du Mans, a longtemps travaillé comme graphiste dans un cabinet d’ingénierie. Jean-Pierre Bouttier expose pour la seconde fois aux Rencontres de Saint-Céneri et présente des peintures abstraites, en grands formats carrés, « inspirées de mes nombreux voyages à moto, j’en garde des ressentis que je transcris sur des toiles que je pose au sol, pour pouvoir travailler à l’acrylique en tournant autour, pour ajouter, soustraire, abandonner, reprendre ».
Les titres de ses tableaux montrent son engagement comme Résistance sur le Covid ou Et après le silence. Une démarche artistique foisonnante qui a séduit le jury. Akil prépare une participation à Artcité, un grand salon à Paris, en septembre.Contact : Akil créations. Jean-Pierre Bouttier, tél. 06 83 95 13 01 ; site, akil-creations.com

Une 35e édition mémorable des Rencontres

Le retour aux sources, avec les artistes regroupés au cœur du village de Saint-Céneri-le-Gérei, a été un succès, avec de 8 000 à 10 000 visiteurs. Les deux lauréats du palmarès entourés des organisateurs des Amis de Saint-Céneri
Lundi 6 juin, au soir, pour clôturer les Rencontres, Marc Chatain, le président des Amis de Saint-Céneri, a annoncé « une réussite mémorable pour cette reprise. Avec des milliers de visiteurs, nous permettons à tous d’accéder en toute liberté, à une galerie d’art à ciel ouvert, d’échanger avec 33 artistes plasticiens sélectionnés avec soin, confirmés ou débutants, exposant chez l’habitant, à l’église, à la base de loisirs dans un des Plus beaux villages de France. Les démarches artistiques sont d’une grande diversité et de grande qualité, selon les amateurs d’art. Le ciel a été clément pour cette belle édition et a favorisé la convivialité, comme pour le pique-nique partagé du dimanche soir. » Le retour aux sources avec les artistes regroupés au cœur du village, a été un succès avec de 8 000 à 10 000 visiteurs. La bonne ambiance a été soulignée par tous les artistes et par les visiteurs. Autre indicateur significatif, 620 bulletins de vote ont été recensés pour désigner l’artiste lauréat du prix du public. La volonté de regrouper les graveurs à la base des loisirs, avec des démonstrations, pour attirer l’attention sur une technique peu connue, a été un succès. Les Rencontres se poursuivent L’atelier Dalbe des enfants, animé par des artistes et bénévoles, transféré dans la grande salle de la base de loisirs pour rester au sec en cas d’orage, a été très fréquenté et a donné lieu à de surprenantes créations. Enfin, Marc Chatain a annoncé « un record des ventes, c’est très important pour la survie des artistes et un encouragement à poursuivre leur travail ». Le président a remercié chaleureusement les bénévoles, les habitants, les partenaires institutionnels, Communauté urbaine d’Alençon, conseil départemental, office de tourisme d’Alençon, Richard Marquet, le maire, qui vient de fêter les 40 ans du label de PBVF et les fidèles sponsors. Le président des Amis de Saint-Céneri a rappelé que les Rencontres se poursuivaient, avec les expositions permanentes à l’Auberge des Sœurs Moisy, la première à compter de samedi, avec les œuvres d’Annie Lunardi, suivie, à compter du 20 août, par Olivier De Rivaz. Enfin, la saison se terminera par des Rencontres, les 24 et 25 septembre, des artistes girois et de leurs amis. Le palmarès Le prix Synthèse action du public a été décerné à Olga Barte, peintre de Parigné-l’Évêque, qui proposait ses tableaux dans l’espace n° 1, à l’entrée du village, et qui a multiplié explications et démonstrations. Akil, le peintre manceau, s’est vu décerner le prix Dalbe du jury. À voir aussi : VIDÉO. Le déclin des oiseaux de jardins se confirme en France Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici. Akil, lauréat du prix Synthèse action du jury « Akil, mon nom d’artiste, signifie le sage en Afrique du Nord, cela reflète bien ma démarche artistique patiente, obstinée et engagée », explique l’artiste manceau qui, après des études artistiques aux Beaux-Arts du Mans, a longtemps travaillé comme graphiste dans un cabinet d’ingénierie.
Jean-Pierre Bouttier expose pour la seconde fois aux Rencontres de Saint-Céneri et présente des peintures abstraites, en grands formats carrés, « inspirées de mes nombreux voyages à moto, j’en garde des ressentis que je transcris sur des toiles que je pose au sol, pour pouvoir travailler à l’acrylique en tournant autour, pour ajouter, soustraire, abandonner, reprendre » . Akil, le peintre manceau, présente son tableau Les titres de ses tableaux montrent son engagement comme Résistance sur le Covid ou Et après le silence. Une démarche artistique foisonnante qui a séduit le jury. Akil prépare une participation à Artcité, un grand salon à Paris, en septembre. Contact : Akil créations. Jean-Pierre Bouttier, tél. 06 83 95 13 01 ; site, akil-creations.com Olga Barte, lauréate du prix Dalbe du public L’artiste de Parigné-l’Évêque exposait ses œuvres, à l’entrée du village en venant de Moulins-le-Carbonnel. Souriante, passionnée, Olga Barte a multiplié explications et démonstrations, qui ont séduit les amateurs qui ont voté pour son travail, avec une large avance. « Après des études artistiques au Mans, puis à la fac de Rennes, j’ai passé l’agrégation en arts plastiques, ce qui me permet d’enseigner depuis de longues années au collège du Grand-Lucé. L’enseignement me donne une grande liberté économique pour mener un travail permanent de recherche artistique, explique Olga Barte, avant de décrire sa démarche artistique, ma peinture à l’acrylique est colorée, mouvementée comme les forces de la nature. J’en fais des interprétations personnelles qui laissent toute liberté au spectateur. »
Olga Barte présente deux de ses oeuvres très colorées. Elle mène actuellement des recherches sur des collages et prépare plusieurs expositions.

3 juin 2022

Peintres, sculpteurs, graveurs... l'art fait sa place à Saint-Céneri-le-Gérei ce week-end de la Pentecôte

L'association des Amis de Saint-Céneri-le-Gérei et de ses environs propose, du samedi 4 au lundi 6 juin, "Les rencontres de Saint-Céneri", un évènement mêlant art et convivialité. Les rencontres de Saint-Cénéri auront lieu du samedi 4 au lundi 6 juin ©Association des Amis de Saint-Cénéri-le-Géret et de ses environs Par Camille James Publié le 3 Juin 22 à 20:16 L'Orne Hebdo Mon actu Ce week-end de la Pentecôte, l’association des Amis de Saint-Céneri-le-Gérei (Orne) et de ses environs organise, du samedi 4 au lundi 6 juin 2022, « Les rencontres de Saint-Céneri ». Il s’agit d’un événement osur lequel une trentaine d’artistes (plasticiens, sculpteurs, graveurs, photographes, etc.) se retrouve afin de faire découvrir aux visiteurs les différents thèmes, mouvements et techniques utilisés. À lire aussi Orne. Un cœur dessiné dans son jardin près d’Alençon : Nicole y voit un signe de son petit-fils décédé en février Cette année l’objectif sera de représenter une transition entre l’art « classique » et les expressions plus contemporaines. Cet événement est gratuit et ouvert à tous de 10 h 30 à 19 h, samedi 4 et dimanche 5 juin, et de 10 h 30 à 17 h 30, lundi 6 juin. Au total, 33 artistes sont attendus lors de ce week-end dont six artistes girois, vivant et travaillant à Saint-Céneri-le-Gérei : Anne Geaix, Alexandre Gosse, Amélie Romet, Christian Malezieux, Marie-Agnès Watteau, Serge Tourneur. Pour les adultes mais aussi pour les enfants

1 juin 2022

Trois jours pour découvrir une trentaine d’artistes et plasticiens

Écouter Pendant trois jours, les amateurs d’arts pourront flâner dans l’un des Plus beaux villages de France afin de découvrir des artistes venus de tous horizons. Les Rencontres sont organisées depuis une trentaine d’années. C’est une véritable galerie d’art à ciel ouvert, avec des œuvres exposées dans des demeures giroises habituellement fermées au public. Chaque après-midi, de 14 h à 18 h, un atelier de création, animé par des professionnels des arts plastiques, sera proposé, sous un barnum, près de la grange Moisy. Les ateliers ouvriront samedi et dimanche, de 10 h 30 à 19 h, et lundi, de 10 h 30 à 17 h 30. Les visites des ateliers sont gratuites. Cet événement s’achèvera lundi, à 18 h, avec la proclamation des prix du jury et du public. « Nous souhaitons des journées de découvertes, d’initiations, et d’invitations au plaisir », glisse Marc Chatain. La commission de sélection a choisi « des artistes et plasticiens qui s’inscrivent dans un parcours cohérent et visible ». Trente-trois artistes Les 33 artistes présents sont les suivants : A. Cabaret, V. Rougier, J. North, P. Etchecopar, O. Barte, G. Haté, C. Valette, N. Anquetil, B. Briantais, T. Hickmott, E. Catherin, N. Pothier, C. Mirande, P. Bourgeois, J-B. Rengeval, M. Frairot, S. Barboiron, B. Robert, Akil, Rogouski, P. Brisset-Goudin, Kami, I. Petit, C. Ranger, C. Guinet, Nikineuts, J-L. Labrette, A. Geaix, A. Gosse, A. Romet, C. Malézieux, M-A. Watteau et S. Tourneur. Un pique-nique sera organisé, dimanche, à 20 h (ouvert à tous, chacun apporte son pique-nique, un plat ou un dessert, pour un buffet commun). Le village sera fermé à la circulation de 12 h 30 à 18 h, samedi, dimanche et lundi. Bars et restaurants seront ouverts pendant tout le week-e

23 mai 2022

Amélie Romet

Jardins de la Mansonière

Ce dimanche 29 mai, jour de la fête des mères, Les Jardins de la Mansonière organisent une journée dédiée à la rose avec une exposition-vente de rosiers. De 10h30 à 18h30 sans interruption, l'accueil du jardin sera réservé à cette manifestation pour laquelle vous pourrez trouver de superbes rosiers. L'entrée sera gratuite, seule la visite des jardins (pour ceux qui le désirent) sera payante. La boutique (Objets de décoration liés au jardin, arbustes et vivaces) sera évidemment disponible toute la journée. Nous vous y accueillerons avec grand plaisir.

Camille Grouard a ouvert sa chèvrerie et défend son statut de "paysanne" : « aujourd'hui, je suis à ma place » Camille Grouard a ouvert sa chèvrerie et défend son statut de "paysanne" : « aujourd'hui, je suis à ma place »

Camille Grouard a ouvert sa chèvrerie, pour devenir « paysanne ». Installée à Saint-Céneri-le-Gérei, elle a aussi initié un marché hebdomadaire de petits producteurs. chèvres st céneri Camille Grouard s'est installée à Saint-Céneri. ©L'Orne hebdo Par nathalie.legendre Publié le 23 Mai 22 à 6:16 Avec ce chevreau dans les bras, elle a le sourire. Camille Grouard ne rêvait pas d’une autre vie. Au milieu de la nature, des animaux, à exercer un métier « près de la terre » comme elle le répète. La jeune femme a ouvert sa chèvrerie « Les chèvres de Saint-Céneri », en janvier 2021 à Saint-Céneri-le-Gérei dans l’Orne près d’Alençon. Fini le travail de géomètre puis celui de paysagiste. La voilà « paysanne » ! Une vie au grand air J’aime bien ce mot et c’est ce que je suis, une paysanne. Les chèvres, je connais depuis toute petite. Ce sont des animaux très sympa, un peu têtu, mais ça fait partie de leur charme. Camille Grouard Alors au moment du choix, de la reconversion, l’option fut facile à prendre : ce sera une chèvrerie. Cette petite-fille d’agriculteurs a vu le jour à Alençon puis a fait ses études de paysagiste au lycée agricole de Rouillon. Mais c’est finalement un cabinet de géomètre qu’elle rejoint pendant plusieurs années. À lire aussi Orne. Black M à Alençon, samedi 29 avril 2023 « En 2015, j’ai repris mon métier de paysagiste, comme chef de projet, mais mon rêve de m’installer dans une ferme ne m’a jamais lâchée ». Vidéos : en ce moment sur Actu Elle garde en mémoire ses souvenirs de vacances chez ses grands-parents, de cette vie au grand air. J’avais ce besoin de me rapprocher de la terre. Camille Grouard L’aventure devait se faire à deux, avec une amie, mais c’est finalement seule qu’elle a créé cette chèvrerie. La famille a quitté La Ferrière-Bochard pour rejoindre ce corps de ferme, à Saint-Céneri. Son Brevet professionnel de responsable d’exploitation en poche, là voilà donc agricultrice. Non, paysanne ! Pendant ma formation, j’ai suivi une spécialisation en élevage caprin et fabrication fromagère dans une ferme en Ardèche. Le reste, je l’ai appris seule. Camille Grouard « Je suis à ma place » chèvres Elle vend ses fromages en direct. ©L'Orne hebdo Son choix s’est porté sur deux races de chèvres : la chèvre des Fossés, « une race menacée » et la chèvre Poitevine. Elles sont une trentaine actuellement à pâturer dans les prairies de l’exploitation, « mon objectif est d’en avoir une quarantaine ». Se mettre à son compte fut un parcours du combattant, selon la jeune femme. « Il faut être motivée pour surmonter la partie administrative », mais la persévérance a payé. Aujourd’hui, j’ai trouvé ce qui me correspond. Je suis à ma place. Camille Grouard Un camping à la ferme ? Un bâtiment pour accueillir la chèvrerie est en construction et devrait être opérationnel l’année prochaine. Pour l’heure, les fromages sont principalement vendus à la ferme. Des fromages au lait cru fermenté, emprésuré. Avec cette nouvelle chèvrerie, je compter développer mes produits, faire des yaourts et de la tomme. Camille Grouard Chaque vendredi et mercredi, à partir de 17 h, elle accueille les clients. Mais pas seule. Elle a fidélisé d’autres petits producteurs locaux. Qui, comme elle, rêvent d’une agriculture autrement, tournée vers le circuit-court, même très court. Pas de distributeur, ni de transformateur, ils souhaitent maîtriser ce qu’ils produisent. Pas toujours simple, certes, ni rentable peut-être, mais l’enrichissement est ailleurs. « Je fais du jus de pomme, j’ai aussi des œufs de mes poules », conclut Camille. « Je propose également des chambres d’hôtes et j’espère mettre en place un camping à la ferme. Le bouche-à-oreille fonctionne bien, alors parfois la vie, c’est aussi simple… »

Art Is Anne, un atelier de sculpture et de modelage

Dans une grange rénovée, près du pont, Anne Geaix réalise ses rêves : exposer ses œuvres, proposer des cours et échanger avec les visiteurs. « Toute petite, dans le jardin familial, je récupérais la terre des taupinières, une terre fine que je pouvais modeler en formes improbables. Cet amour du modelage est resté une constante dans ma vie en parallèle à ma carrière professionnelle d’interprète », explique la sculptrice de 57 ans qui s’est installée à Saint-Léonard-des-Bois en septembre 2020. Après avoir proposé ses créations sur les marchés de l’Aveyron, s’être formée pendant dix ans aux techniques du modelage pour les enseigner, elle cherchait une opportunité pour s’installer dans la commune. « Je rêvais d’intégrer un des Plus beaux villages de France, avec une forte densité d’artistes, peintres, sculpteurs et des manifestations artistiques connues comme les Rencontres des Amis de Saint-Céneri. » Elle a fini par dénicher une grange à rénover, tout près du vieux pont sur la Sarthe, à l’entrée du village, côté Moulins-le-Carbonnel. « Un gros travail, mais le résultat me satisfait, avec plusieurs niveaux, une belle lumière qui met en valeur sculptures et objets artisanaux. J’ai aussi installé un four de cuisson. » Une spécialité, les oyas Anne Geaix propose à la vente ses sculptures et modelages dont une spécialité, les oyas. « Une sculpture, un bel objet décoratif, destinée à l’arrosage en goutte à goutte des plantes vertes. » Elle donne également des cours de sculpture et modelage. Dans la chaleureuse boutique, les amateurs pourront aussi trouver de l’artisanat, des sujets en bois flotté, des animaux et personnages figuratifs insolites… Elle vient d’exposer au festival Mans’Arts, au Mans et participera aux Rencontres des peintres, les 4, 5 et 6 juin. Art is Anne, atelier d’Anne Geaix, 19, Le Pont. Moulins-le-Carbonnel. tél. 06 10 70 90 29, anne.geaix@laposte.net, artisanne-sculpture.fr

Promenade historique aux flambeaux pour Pierres en lumières

Cette année, pour la 14e édition de Pierres en lumières, « nous proposons une promenade nocturne, commentée par notre historien local, Jean-Paul Brilland, annonce l’équipe municipale du maire, Richard Marquet. C’est une reprise très attendue après deux années perturbées. » Jean-Paul Brilland, retraité du service d’architecture de la Communauté urbaine d’Alençon (CUA), explique : « passionné d’histoire médiévale, je poursuis des recherches dans des domaines qui ont été peu traités par les historiens. Il reste de nombreuses pistes à explorer. La promenade permettra de faire découvrir des sites historiques, ignorés des Girois et des amoureux du village. » Le départ se fera vers 22 h, de l’Auberge des Sœurs Moisy, au centre du village. La Ville fournira les flambeaux et des lampions pour les enfants. Le cortège se dirigera vers l’église et l’abbaye médiévale, puis traversera le village le long des anciens remparts, remontera vers les vestiges du château et de l’ancien donjon et reviendra vers le vieux pont qui sera illuminé par des bougies, « les promeneurs seront surpris par la richesse historique du patrimoine ! » L’éclairage public sera arrêté pour valoriser la mise en lumière du village. « Et nous espérons que de nombreux Girois décoreront le parcours avec des bougies et lampions. » La promenade se terminera au centre du village, avec des échanges avec l’historien et les organisateurs. Samedi 21 mai, à 22 h, départ au centre du village. Accès gratuit. Se munir de bonnes chaussures de marche. Tout le programme sur www.pierresenlumieres.fr Saint-Céneri-le-Gérei. Promenade historique aux flambeaux pour Pierres en lumières Saint-Céneri-le-Gérei

Saint-Céneri-le-Gérei. Un livre en hommage à Christian Malézieux

Samedi, élus, artistes et amis ont rencontré l’artiste de 90 ans, à l’occasion de la parution d’un ouvrage sur la diversité de sa démarche artistique humaniste. Un livre hommage réalisé sous la direction de Thierry Serra Samedi, personnalités et amis se pressaient devant l’atelier de l’artiste Christian Malézieux, en centre bourg, près du vieux pont, sur le Sarthon. « Je voulais rendre hommage à la personnalité et à l’œuvre d’un artiste important mais dont aucun ouvrage ne retraçait la variété du talent, annonce Thierry Serra, ajoutant avec modestie, je n’ai pas de légitimité artistique pour ce gros travail mais je me suis entouré d’experts comme Michel Pastoureau, historien médiéviste, rédacteur d’une remarquable préface, Dominique Hébert, collectionneur émérite, Hermine Théard qui a mis en musique le chemin de croix de l’église, l’office de tourisme d’Alençon et le point Infos, les services de la Communauté urbaine d’Alençon (CUA) et les élus girois. » Un prologue accueilli avec le sourire par le jeune homme de 90 ans, bon pied, bon œil, entouré de personnalités, Joaquim Pueyo, président de la CUA, Chantal Jourdan, députée, Fabienne Mauger, vice-présidente de la CUA, Sophie Douvry du conseil départemental, Dominique Artois, Ken Tatham, ancien maire, Marc Chatain, président des Amis de Saint-Céneri, Richard Marquet, maire. Le parcours exceptionnel de Christian Malézieux Au fil des discours et en parcourant les pages du bel ouvrage, plusieurs temps forts se dégagent. « Né en 1931 à Paris, après l’École du Louvre jusqu’en 1955, il découvre Saint-Céneri, peint, sculpte et expose à Paris. En 1981, il s’installe à Saint-Céneri dans un bel atelier mis à disposition par la municipalité », détaille Thierry Serra. En 1973, il installe un tabernacle à Moulins-le-Carbonnel, en 2000, un remarquable chemin de croix, en plomb et étain, en l’église médiévale. En 2003, il sculpte un buste en bronze en hommage au peintre Paul Saïn qui orne le centre bourg, « des œuvres marquantes ». Il multiplie les expositions et reçoit les visiteurs dans son atelier, en particulier lors des Rencontres des peintres, à la Pentecôte. « Nous espérons que ce livre incitera les visiteurs à venir le rencontrer dans son bel atelier. » Où trouver le livre ? L’ouvrage de Thierry Serra, préfacé par Michel Pastoureau, a été publié avec le soutien de la CUA, par les éditions de l’Étrave, La Talbotière, à Igé. Il est disponible au prix de 18 €, sur le site internet de l’éditeur (www.editions-etrave.fr), à l’office de tourisme d’Alençon et au point infos de Saint-Céneri, dans les médiathèques de la CUA, à la librairie Le Passage, à Alençon.

30 avril 2022

Améliorer la sécurité sur le parcours de la Vélobuissonnière

Parcourir 250 km à vélo hors des sentiers battus, en partant d’Alençon dans l’Orne ? C’est ce que propose l’itinéraire de la Vélobuissonnière. Au départ de la place de la Magdeleine, ce tracé cyclable invite à prendre des petites routes au milieu de villages, de rouler à travers les bourgs, mais aussi de traverser la campagne ou de longer la Sarthe, pour rejoindre Saumur, en pays de la Loire. La première partie de l’itinéraire traverse Saint-Céneri-Le-Gérei, Saint-Léonard-des-Bois, Fresnay-sur-Sarthe, Beaumont-sur-Sarthe… Un départ peu sécuritaire Un parcours qui commence quelque peu dangereusement, car il nécessite d’emprunter le rond-point débouchant sur la D955 à la sortie de la ville. Palier à ce problème et réfléchir à un itinéraire plus sécuritaire est une des priorité de la Vélobuissonnière. Dans cet objectif, mais également pour promouvoir ce parcours, un comité composé de 13 acteurs, dont l’Office de tourisme de la Communauté Urbaine d’Alençon, a pris forme début mars. « Deux options sont étudiées actuellement pour sécuriser davantage le départ sur Alençon », confie Vincent Lucas, directeur de l’office de tourisme d’Alençon. « C’est un projet en cours, nous n’en privilégions pour l’instant pas l’une plus que l’autre ». Une aventure entre amis La voie cyclable ne représente que 38 km de cet itinéraire. À l’inverse de la voie verte, il se réalise donc majoritairement sur route (207 km). Vidéos : en ce moment sur Actu Pour ces raisons, Vincent Lucas admet : « C’est un parcours un peu difficile. Nous le déconseillons aux familles avec des enfants de moins de quatorze ans ». Une aventure davantage destinée, donc, aux groupes d’amis ou aux couples. Laëtitia, qui a réalisé les 250 km à l’automne dernier, avec quatre amis, en garde un agréable souvenir. « On assiste à beaucoup de changements de paysages et d’ambiances », témoigne celle qui a passé la première nuit du parcours dans « un petit hôtel à Saint-Léonard des Bois. Nous avons quelques soucis techniques, mais heureusement nous avons pu trouver des vélos-cyclistes dans les petites villes ». La Vélobuissonnière longe la Sarthe. « Il n’y a jamais 50 km sans rien », affirme Vincent Lucas. Prochainement, grâce au comité, une « densification l’offre de services touristiques » sera mise en œuvre « pour répondre aux besoins des clientèles ». Le comité a notamment pour but renforcer la qualité des infrastructures et des équipements. « C’est un itinéraire tout jeune, donc des aires de services pour les cyclistes doivent encore être mises en place », explique le directeur de l’Office de tourisme. S’adapter aux usagers Ce tracé permet de relier d’autres itinéraires : La Loire à vélo au Sud et la Véloscénie, au Nord, « condition nécessaire pour être reconnu au niveau national par l’association France Vélo Tourisme », explique Vincent Lucas. « Après Saumur, nous avons roulé deux jours sur La Loire à Vélo pour rejoindre Tours », se remémore Laëtitia. « Puis nous avons pris le train, où se trouvent des emplacements réservés aux vélos, pour remonter ». Le réseau TER est en partie l’un des axes exploité par le comité de la Vélobuissonnière, qui entend « représenter toutes les collectivités dans le tracé, en proposant un itinéraire plus grand, en s’appuyant sur la voie ferroviaire ». Faire connaître la Vélobuissonnière Animé par Sarthe Tourisme, ce comité vise à « accroître la renommée du parcours ». « La campagne de communication sur les réseaux sociaux a bien fonctionné », se félicite Vincent Lucas, qui, pour l’heure, n’est pas en mesure de donner des chiffres quant à la fréquentation de l’itinéraire. Auparavant connu sous l’appellation V44, la Vélobuissonnière a été renommée il y a deux ans, afin de commencer à promouvoir l’itinéraire.