25 avril 2014

Les collégiens de Moulins-le-Carbonnel créent une BD

Deuxième atelier avec des élèves pour Laurent Paturaud, le graphiste-illustrateur en résidence avant la Rencontre des peintres de la Pentecôte. Après les écoliers de La Ferrière-Bochard, c'était au tour des collégiens de Moulins-le-Carbonnel, accompagnés par leur professeur d'arts plastiques Auguste Mabilais. Même démarche : une préparation en cours et une sortie à Saint-Céneri.
Au programme, mardi, une visite du village, une recherche historique en particulier à la chapelle du pré de la Sarthe avec ses légendes, les fresques de l'église, le vieux pont, l'auberge des Soeurs Moisy, dont il fallait tirer trois croquis. Autre moment artistique instructif, la visite de l'atelier du peintre girois Christian Malézieux.
Échanges et travail graphique avec Laurent Paturaud pour définir, à partir des photographies et croquis, le lieu précis où se déroulera la strip-bande dessinée horizontale en trois tableaux. L'artiste se rendra ensuite à trois reprises au collège des Alpes mancelles pour créer la séquence animée.

22 avril 2014

Laurent Paturaud guide les écoliers de La Ferrière-Bochard

Vendredi après-midi, Marc Chatain, l'animateur des Amis de Saint-Céneri, et l'illustrateur Laurent Paturaud accueillaient les vingt et un CE2 et CM1 de la classe de Virginie Lagrée Biard. Dans le cadre historique de l'Auberge des Soeurs Léonie et Adélaïde Moisy, les enfants allaient d'abord découvrir les fameuses silhouettes de la salle des Décapités.
L'artiste en résidence avait rencontré les enfants dans leur école pour préparer la visite. Munis d'un questionnaire très détaillé, ils écoutaient attentivement l'exposé historique de Marc Chatain avant un passionnant travail de groupe sur les techniques de ces illustrations murales. Dans la salle du bas, travail de la lumière sur la silhouette du visage, chaque enfant réalisant son profil sur calque, à l'aide d'un ingénieux montage d'ombres chinoises. « Pas facile de se placer pour avoir un bon profil » selon Lucas et Roben, 9 ans.
A l'étage, accompagné par deux parents, Evelyne Colasse et Sophie Letourneux, un autre groupe se livre à une minutieuse enquête sur l'identité des silhouettes et des peintures murales de la salle des Décapités. Clara, 9 ans, en CE2, a vite trouvé que la grande peinture représente Mary Renard et Paul Saïn. D'autres s'étonnent des tableaux de la mer, « les soeurs Mosiy voulaient découvrir l'océan raconté par les peintres de passage à l'auberge ».
Après cette visite à Saint-Céneri et quatre séances à l'école, il s'agira, avec les conseils de Laurent Paturaud, de réaliser un strip-bande dessinée avec pour décor, un lieu précis et unique pour situer l'action du récit. Ce travail, qui passionne visiblement les écoliers, sera exposé lors de la Rencontre des peintres aux trois jours de la Pentecôte.

En résidence avant la Rencontre des peintres

Chaque année, l'association des Amis de Saint-Céneri invite un artiste en résidence dans le cadre de la Rencontre des peintres du week-end de la Pentecôte. Pour 2014, place à un nouveau domaine, l'univers de la bande dessinée avec une figure régionale bien connue, Laurent Paturaud. Vendredi après-midi au Point Infos, il préparait le programme de ses deux semaines de travail.
Natif de Chartres, âgé de 45 ans, Laurent Paturaud raconte sa passion de toujours pour le dessin : « J'aime raconter des histoires en les illustrant ». La belle histoire commence en 2000 où il est repéré lors d'un concours des Editions Glénat avec une BD, Les passants du clair de lune, un récit ésotérique de l'histoire de la Renaissance.
Un artisan de la bande dessinée
Désormais, il expose régulièrement, illustre des ex-libris, crée des affiches, anime des stages de BD. En 2005, il s'installe à Alençon. Passionné par l'Histoire, du Moyen Age au XIXe siècle, il vient de publier Victor Hugo aux frontières de l'exil (éditions Maghen) avec Esther Gil.
Laurent Paturaud se définit comme « un artisan de la bande dessinée qui dessine ses planches, peint en direct à la gouache et l'acrylique, bien loin des techniques du numérique ». Pendant ses deux semaines de résidence, il animera des rencontres avec les écoliers de La Ferrière-Bochard et les collégiens de Moulins-le-Carbonnel. L'objectif est de créer des bandes

15 avril 2014

Amélie Romet expose dans les Alpes mancelles

Au cours des Journées européennes des métiers d'art, les 4, 5 et 6 avril, les amateurs ont pu découvrir le talent et le minutieux travail d'Amélie Romet, restauratrice de peintures, tableaux, bois dorés et polychromes. Autre facette de cette passionnée d'arts, Amélie Romet peint avec ardeur et modestie depuis une douzaine d'années.
Il faut traverser la belle demeure du Cormier pour accéder à l'atelier de peintre, bien distinct de l'atelier de restauration. Au milieu d'oeuvres de tout format, palettes colorées, chevalet installé près de la douce lumière d'une fenêtre, Amélie explique : « Des créations à partir du spectacle de la nature, la forêt, les rivières, la neige, les animaux mais en interprétant le figuratif avec simplicité. La lumière qui joue sur un feuillage me fascine, la mise en couleurs à partir d'une vaste palette me ressource ».
Seul lien avec son activité de restauratrice de tableaux, l'utilisation de la feuille d'or sur certains paysages et monuments du patrimoine local, chapelle et église romane. Discrète, elle avait peu exposé. Désormais, elle s'offre au regard et à la critique du public en deux lieux fréquentés des Alpes mancelles. En avril et en mai, ce sera à l'Auberge des peintres à Saint-Céneri, du nouveau propriétaire Julien Decarieux. Et une vingtaine de tableaux seront exposés au salon de thé du Domaine du Gasseau, à Saint-Léonard-des-Bois, pendant toute la saison.
Contact : Amélie Romet, Le Cormier à Saint-Céneri-le-Gérei. Tél. 02 33 26 77 64. Les sites : peintre : amelierometpeintre. jimdo.com ;
restauratrice : restauration-tableaux-amelie.com










9 avril 2014

Marc Chatain expose ses oeuvres au P'Tit Caboulot

t est dit dans le nom de cet étonnant bar-restaurant situé en bord de Sarthe après le vieux pont. Convivialité, chaleur de l'accueil, un brin de folie de Cathy et Manu, les propriétaires installés l'été dernier. « Ici, on s'y sent bien en toute simplicité, c'est mon refuge girois », explique le peintre Marc Chatain, un familier du lieu.
Les deux propriétaires ont été ravis quand Marc Chatain, l'animateur des Rencontres des peintres de la Pentecôte, a fait ce constat : « Je m'occupe de promouvoir les autres artistes et j'en oublie d'exposer mon travail de peintre. Chez Manu, j'expose une quinzaine de petits formats sur le thème du village girois, en aquarelles, acryliques et encres. C'est pour moi la préparation idéale pour ma première exposition à Saint-Céneri, dans les Jardins de la Mansonière, du 16 juillet au 21 septembre ».

8 avril 2014

Le nouvel atout charme de Saint-Céneri-le-Gérei

Florence Mauny Uhl, 39 ans, succède à Ken Tatham à la mairie. À la tête d'une équipe rajeunie et féminisée : il n'y a que quatre hommes au conseil !


À Saint-Céneri-le-Gérei, l'un des plus beaux villages de France, on cultive l'art du contre pied. En 1995, la centaine d'électeurs choisit pour premier magistrat, Ken Tatham, un Anglais... alors que le château du village, défendu par Ambroise de Lore et Jean Armange, fut détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans en 1434 !Dans ce village à la sociologie particulière, animé par des artistes, des Girois amoureux du patrimoine, des Parisiens et des Alençonnais en résidence secondaire, des ruraux, on s'attendait à voir la vieille garde reprendre le flambeau après le départ annoncé de Ken Tatham et de figures emblématiques comme l'ancien ministre Alain Lambert.
Surprise, une charmante jeune femme, Florence Mauny Uhl, arrive à la tête d'une liste rajeunie, féminisée avec sept femmes et seulement quatre conseillers sortants.
Sourire timide mais forte personnalité
Florence Mauny Uhl, 39 ans, architecte diplômée d'État, est arrivée à 
Saint-Céneri en 2011. « Avec mon mari, qui est professeur, après avoir exercé en région parisienne, nous souhaitions retrouver une vie et un rythme plus tranquilles. Nous sommes tombés sous le charme de Saint-Céneri. J'ai ouvert un cabinet d'architecte dans le village, mon mari enseigne à Alençon. »
Son engagement dans la vie communale est le prolongement de son intérêt pour l'urbanisme, nourri des rencontres avec les décideurs de la région parisienne.  
Madame le maire affirme déjà une forte personnalité derrière son sourire timide. « Je ne peux travailler qu'en confiance en déléguant des compétences, explique-t-elle. J'ai rencontré de nombreux Girois lors de la tournée électorale. » Elle a prévu d'être à leur écoute aux horaires d'ouverture de la mairie, les lundi, jeudi et samedi, de 9 h 30 à midi.
« Des réunions de concertation sont programmées pour recueillir les avis de la population, comme pour le contrat de mise en valeur du patrimoine. »
Ce premier mandat de maire appellera-t-il d'autres responsabilités politiques ? « Je n'exclus rien, tout m'intéresse dans l'intérêt collectif », répond Florence Mauny Uhl. Sans hésite
r Saint-Céneri -le-Gérei, l'un des plus beaux villages de France, on cultive l'art du contre pied. En 1995, la centaine d'électeurs choisit pour premier magistrat, Ken Tatham, un Anglais... alors que le château du village, défendu par Ambroise de Lore et Jean Armange, fut détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans en 1434 !Dans ce village à la sociologie particulière, animé par des artistes, des Girois amoureux du patrimoine, des Parisiens et des Alençonnais en résidence secondaire, des ruraux, on s'attendait à voir la vieille garde reprendre le flambeau après le départ annoncé de Ken Tatham et de figures emblématiques comme l'ancien ministre Alain Lambert.
Surprise, une charmante jeune femme, Florence Mauny Uhl, arrive à la tête d'une liste rajeunie, féminisée avec sept femmes et seulement quatre conseillers sortants.
Sourire timide mais forte personnalité
Florence Mauny Uhl, 39 ans, architecte diplômée d'État, est arrivée à 
Saint-Céneri en 2011. « Avec mon mari, qui est professeur, après avoir exercé en région parisienne, nous souhaitions retrouver une vie et un rythme plus tranquilles. Nous sommes tombés sous le charme de Saint-Cénerii. J'ai ouvert un cabinet d'architecte dans le village, mon mari enseigne à Alençon. »
Son engagement dans la vie communale est le prolongement de son intérêt pour l'urbanisme, nourri des rencontres avec les décideurs de la région parisienne.
Madame le maire affirme déjà une forte personnalité derrière son sourire timide. « Je ne peux travailler qu'en confiance en déléguant des compétences, explique-t-elle. J'ai rencontré de nombreux Girois lors de la tournée électorale. » Elle a prévu d'être à leur écoute aux horaires d'ouverture de la mairie, les lundi, jeudi et samedi, de 9 h 30 à midi.
« Des réunions de concertation sont programmées pour recueillir les avis de la population, comme pour le contrat de mise en valeur du patrimoine. »
Ce premier mandat de maire appellera-t-il d'autres responsabilités politiques ? « Je n'exclus rien, tout m'intéresse dans l'intérêt collectif », répond Florence Mauny Uhl. Sans hésiter.

Fanny de Saint Jores, nouvelle animatrice du Point Infos

Le Point Infos, situé au centre du village, tout près de l'Auberge des Soeurs Moisy, est un relais indispensable pour l'information des touristes et visiteurs. Guillaume Le Royer, président des Amis de Saint-Céneri-le-Gérei et Marc Chatain, vice-président, ont accueilli début avril Fanny, la nouvelle animatrice.
« Nous gérons ce Point Infos qui a accueilli 8 858 visiteurs en 2013. Lieu d'accueil incontournable, mais qui pose un problème d'emploi car c'est une activité saisonnière de six mois, expliquent-ils. La Communauté urbaine d'Alençon, consciente de l'importance touristique de Saint-Céneri, a décidé de subventionner le Point Infos. Nous avons l'espoir que l'emploi recruté trouvera un complément de travail à l'office de tourisme et sera donc stabilisé. »
Valoriser le patrimoine
Fanny de Saint Jores, 24 ans, large sourire, raconte : « Après un master en valorisation du patrimoine, j'ai exercé pendant six mois au château de Chaumont-sur-Loire comme guide et animatrice culturelle. Par Pôle Emploi, j'ai vu que Saint-Céneri  recrutait avec un contrat similaire de six mois, de fin mars à septembre. Mon profil et mon expérience ont intéressé les Amis de Saint-Céneri ».
La priorité fixée est l'accueil le week-end, de 10 h à 18 h. En plus, Fanny guidera les visites de l'Auberge des Soeurs Moisy et participera aux manifestations comme les Rencontres des peintres à la Pentecôte.
Les chemins de randonnée autour du village seront valorisés. Ismerie Werquin, maintenant dans le bureau des Amis de  Saint-Céneri, qui a occupé ce poste d'animatrice, pourra l'aider puisqu'elle est à l'origine du balisage et du document d'information.

7 avril 2014

Jennifer, une Écossaise, à la tête de la Taverne Giroise

Une Écossaise d'Edimbourg, Jennifer Dumbreck, 37 ans, a repris en février la Taverne Giroise, un bar-café, idéalement situé face à l'Auberge des Soeurs Moisy et à proximité du Point Infos.
Mariée, deux enfants (Reuben, 4 ans, Daniel, 2 ans), grand sourire chaleureux, parlant un français encore hésitant qui ajoute à son charme, elle raconte avec humour un parcours atypique qui l'amène à Saint-Céneri. « Jamie, un beau-frère qui vit à Saint-Céneri, m'a signalé la vente du commerce. En Ecosse, j'ai travaillé dans le commerce du whisky, j'avais envie de créer un univers d'échanges convivial et sympa. »
Opération séduction réussie, le bar s'est transformé comme un pub écossais avec un coin cosy relaxant : canapé, fauteuils, télévision. Aux murs, d'amusantes ardoises en franglais (« Ce moment, when you start, pensez en deux langues, at the same temps ») annoncent des spécialités : des pâtisseries sèches et colorées, les fameux scones, le rockyroad, les sandwiches au saumon écossais bien sûr...
Sur les étagères, une multitude de flacons de vieux whiskys : « J'espère organiser bientôt des soirées de dégustation ». Autre volonté, affirmée avec le sourire, « ouvrir les lieux aux artistes ». En ce moment, c'est le Girois Cephas qui expose ses oeuvres. Autres atouts, la terrasse face à l'Auberge Moisy et l'ouverture d'un petit jardin secret de rocailles, enchâssé dans les vieilles pierres des maisons.

1 avril 2014

Florence Mauny-Uhl élue maire dans une ambiance conviviale

La transmission de pouvoirs entre Ken Tatham, le maire sortant, et la nouvelle équipe dirigée par Florence Mauny-Uhl s'est effectuée dans une ambiance quasi-familiale, samedi matin. L'expérimenté Ken Tatham avait tenu à donner de la solennité à ce passage de relais à une équipe largement remaniée et rajeunie.
Pas de public dans la belle salle du conseil, quand Ken Tatham avec « une certaine émotion et une grande fierté » a fait s'asseoir les nouveaux conseillers dans l'espace public, avant de les appeler un à un, dans l'ordre des voix recueillies lors du scrutin, vers la grande table ovale du conseil. Clin d'oeil et référence au passé quand l'ancien maire rappelle que « compte tenu du budget réduit, les anciens conseillers avaient acheté leur chaise et apposé une plaque sur chaque chaise. N'enlevez pas ces plaques, elles symbolisent la continuité de notre mission pour le bien-vivre à Saint-Céneri ».
Pour la responsabilité de premier magistrat, une seule candidate, la souriante Florence Mauny-Uhl qui, sans surprise, recueille onze votes. Pour le poste de premier adjoint, élection à l'unanimité de l'inusable Arsène Guilmeau. Pour le second poste d'adjoint, petite surprise avec deux candidats, l'expérimenté et doyen Philippe Foret, 67 ans et le jeune Richard Marquet, 36 ans. Dans une atmosphère détendue, Philippe Foret l'emporte avec sept voix et quatre voix à Richard Marquet.
Étonnement des nouveaux lorsque la liste des commissions de la précédente mandature, pas moins de huit, est communiquée et en plus, la longue liste des délégations à différents organismes. « Dans un petit village, vous serez très sollicités. Mais aucune commission n'est fermée, vous pourrez solliciter de simples citoyens girois pour leur expertise. »