26 décembre 2020

Saint-Céneri-le-Gérei. Un éboulement a eu lieu dans le centre du village

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers minuit, le maire, Richard Marquet a reçu l’appel de Marie Agnès Watteau, une Giroise qui habite une maison en centre bourg, près de la rue qui descend vers le pont de Sarthe. « J’ai constaté un éboulement avec un amas de pierres qui se sont décrochées de la falaise proche de la maison. Le bruit a réveillé Madame Watteau. Quatre pompiers de Saint-Pierre-des-Nids sont arrivés pour sécuriser le site, puis un pompier du Sdis Alençon. Arsène Guilmeau, l’adjoint aux travaux, a mobilisé les bonnes volontés jusqu’à 3 h du matin, pour dégager la route et rétablir la circulation », raconte le maire. « Nous sommes inquiets car ce n’est pas la première fois que se produisent de petits éboulements sans gravité. Mais il faudrait lancer des études et une solution pérenne pour sécuriser l’enrochement au-dessus d’une rue très fréquentée en saison touristique », ajoute Richard Marquet, en remerciant les pompiers pour leur réactivité et leur efficacité. Affaire à suivre.

23 décembre 2020

En 2020, Alexandre, 32 ans et charpentier, est devenu épicier ambulant

année 2020 a changé sa vie ! Anciennement charpentier, Alexandre Vrac a changé de vie avec la Covid-19. Le jeune homme s'est lancé comme épicier ambulant, "La Casa d'Epi", à travers la Mayenne, la Sarthe et l'Orne. Pour le suivre, il faut se lever tôt. Sur la route, les premiers rayons du soleil percent la brume matinale. Loin de la ville, Alexandre traverse les prairies et les champs, au volant de sa camionnette. "Donc on va à Saint-Céneri-le-Gérei c'est vraiment un très beau village", décrit le jeune homme. Il ralentit pour entrer dans la commune encore endormie : un pont de pierre, une église romane au bord d'une rivière. En quelques minutes, Alexandre décroche la remorque, déplie le auvent de sa roulotte. À l'intérieur, un frigo et rangés dans des rayons en bois, plus d'une centaine de produits. Plus qu'une épicerie habituelle Les premiers clients, arrivent, peu à peu, à pied. Rapidement, une file se forme. "On est dans un village de personnes plutôt âgées. Ca nous évite de sortir et c'est précieux", témoigne Monique, 77 ans, qui vient acheter de quoi tenir une petite semaine. Chaque jour, de village en village, parfois de maison en maison, l'épicier ambulant, s'arrête là où on l'attend. Dans ce hameau isolé, pour les habitants, il s'agit d'une des rares occasions de se retrouver. "Ca permet de se réunir, de se parler". Le projet ambitieux d'Alexandre Ces dix dernières années, ce Normand a travaillé comme agent commercial, puis comme charpentier, sur de grands chantiers, aux quatre coins de la France. En mars dernier, à 32 ans, il a profité du confinement pour changer de vie. "Cela fait déjà un petit moment que je voulais m'installer", confie-t-il.

Dix-huit kilomètres de haies plantés à Saint Céneri

Nathalie, Pascal et d’autres particuliers, agriculteurs ou collectivités de l’Orne, mettent du vert dans les paysages avec le soutien du Parc naturel régional Normandie-Maine. Pascal Drouet va planter 240 m de haies autour de sa propriété. « J’ai emménagé ici en juin, j’ai environ deux hectares de terrain autour de la maison. Sur un côté, il y a une belle haie, sur un autre, des thuyas. Ailleurs, une clôture en ciment et une dernière partie agricole ouverte. L’idée n’est pas d’obturer la vue partout mais d’ajouter de la végétation. » Comme soixante autres personnes, Pascal Drouet a déposé sa candidature auprès du Parc naturel régional Normandie-Maine qui soutient la plantation de haies bocagères pour la troisième année consécutive. « Quarante-six dossiers ont été acceptés, pour un total de dix-huit kilomètres de haies plantés chez vingt et un particuliers, vingt agriculteurs ou par cinq collectivités », précise Mariette Petitjean, chargée de mission bocage au parc. Une profusion d’essences. Parmi les grands arbres, il y aura des noyers communs, des merisiers, des chênes pubescents et sessiles, des alisiers, des ormes et un sorbier. Bouleaux, charmes, châtaigniers, pommiers, peupliers trembles, saules marsault, sorbiers des oiseaux et tilleuls à petites feuilles viendront en complément. Et parmi les variétés buissonnantes, on trouvera des cornouillers mâles, noisetiers, fusains, troènes, néfliers, cerisiers de Sainte-Lucie, sureaux, saules des vanniers, saules roux et viornes obiers. Crédits Ouest France