22 mai 2013

Edwige Blanchatte, prix du jury et François Halie, prix du public

Personnage attachant, discrète mais passionnée, Edwige Blanchatte, la Nantaise d'origine alençonnaise, a su captiver les élus par l'analyse de ses oeuvres, lors du vernissage, samedi dernier. Impression confirmée par l'attribution du Prix du jury Dalbe pour une très intrigante série d'autoportraits en miroir.
« Cela fait quinze ans que je m'intéresse à cette différence de vision entre le monde intérieur et ce que l'on voit dans le miroir, un jeu avec le spectateur. » Traité en aquarelle, avec une technique affirmée de travail sur toile humide, chaque autoportrait interpelle. Edwige Blanchatte a suivi une solide formation aux Beaux-arts d'Aubusson et de Strasbourg. Toute étonnée de ce succès, sourire timide et retenu, elle ajoute qu'elle travaille « par série homogène comme ces aquarelles, j'aime aussi la gravure, la photographie, l'huile. J'aborde avec bonheur toutes les techniques d'expression. »

« Cela fait quinze ans que je m'intéresse à cette différence de vision entre le monde intérieur et ce que l'on voit dans le miroir, un jeu avec le spectateur. » Traité en aquarelle, avec une technique affirmée de travail sur toile humide, chaque autoportrait interpelle. Edwige Blanchatte a suivi une solide formation aux Beaux-arts d'Aubusson et de Strasbourg. Toute étonnée de ce succès, sourire timide et retenu, elle ajoute qu'elle travaille « par série homogène comme ces aquarelles, j'aime aussi la gravure, la photographie, l'huile. J'aborde avec bonheur toutes les techniques d'expression. »



 Niché dans une belle maison, en retrait de la route du Vieux Pont, il fallait de l'obstination pour découvrir la vingtaine d'étonnants tableaux de François Halie. Le peintre de Marcilly-la-Campagne, dans l'Eure, sait se montrer lyrique et passionnant pour décrire « des peintures figuratives mais oniriques qui entraînent le spectateur dans mon rêve intérieur où des personnages, beaucoup de femmes, vivent et s'expriment dans un décor urbain ».
Les visiteurs rencontrés admiraient « ces paysages cloisonnés comme un vitrail avec des femmes intrigantes, dans un univers feutré de gris joyeux. On sent une musique et une allégresse intérieures étonnantes ».
Après une formation aux Beaux-arts de Paris, François Halie, maintenant reconnu, venait à Saint-Céneri pour la première fois. « J'ai aimé la beauté de ce village, la richesse des échanges avec le public, la convivialité avec les organisateurs et, plaisir supplémentaire qui donne confiance, j'ai vendu deux de mes tableaux ! »



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