30 avril 2022

Améliorer la sécurité sur le parcours de la Vélobuissonnière

Parcourir 250 km à vélo hors des sentiers battus, en partant d’Alençon dans l’Orne ? C’est ce que propose l’itinéraire de la Vélobuissonnière. Au départ de la place de la Magdeleine, ce tracé cyclable invite à prendre des petites routes au milieu de villages, de rouler à travers les bourgs, mais aussi de traverser la campagne ou de longer la Sarthe, pour rejoindre Saumur, en pays de la Loire. La première partie de l’itinéraire traverse Saint-Céneri-Le-Gérei, Saint-Léonard-des-Bois, Fresnay-sur-Sarthe, Beaumont-sur-Sarthe… Un départ peu sécuritaire Un parcours qui commence quelque peu dangereusement, car il nécessite d’emprunter le rond-point débouchant sur la D955 à la sortie de la ville. Palier à ce problème et réfléchir à un itinéraire plus sécuritaire est une des priorité de la Vélobuissonnière. Dans cet objectif, mais également pour promouvoir ce parcours, un comité composé de 13 acteurs, dont l’Office de tourisme de la Communauté Urbaine d’Alençon, a pris forme début mars. « Deux options sont étudiées actuellement pour sécuriser davantage le départ sur Alençon », confie Vincent Lucas, directeur de l’office de tourisme d’Alençon. « C’est un projet en cours, nous n’en privilégions pour l’instant pas l’une plus que l’autre ». Une aventure entre amis La voie cyclable ne représente que 38 km de cet itinéraire. À l’inverse de la voie verte, il se réalise donc majoritairement sur route (207 km). Vidéos : en ce moment sur Actu Pour ces raisons, Vincent Lucas admet : « C’est un parcours un peu difficile. Nous le déconseillons aux familles avec des enfants de moins de quatorze ans ». Une aventure davantage destinée, donc, aux groupes d’amis ou aux couples. Laëtitia, qui a réalisé les 250 km à l’automne dernier, avec quatre amis, en garde un agréable souvenir. « On assiste à beaucoup de changements de paysages et d’ambiances », témoigne celle qui a passé la première nuit du parcours dans « un petit hôtel à Saint-Léonard des Bois. Nous avons quelques soucis techniques, mais heureusement nous avons pu trouver des vélos-cyclistes dans les petites villes ». La Vélobuissonnière longe la Sarthe. « Il n’y a jamais 50 km sans rien », affirme Vincent Lucas. Prochainement, grâce au comité, une « densification l’offre de services touristiques » sera mise en œuvre « pour répondre aux besoins des clientèles ». Le comité a notamment pour but renforcer la qualité des infrastructures et des équipements. « C’est un itinéraire tout jeune, donc des aires de services pour les cyclistes doivent encore être mises en place », explique le directeur de l’Office de tourisme. S’adapter aux usagers Ce tracé permet de relier d’autres itinéraires : La Loire à vélo au Sud et la Véloscénie, au Nord, « condition nécessaire pour être reconnu au niveau national par l’association France Vélo Tourisme », explique Vincent Lucas. « Après Saumur, nous avons roulé deux jours sur La Loire à Vélo pour rejoindre Tours », se remémore Laëtitia. « Puis nous avons pris le train, où se trouvent des emplacements réservés aux vélos, pour remonter ». Le réseau TER est en partie l’un des axes exploité par le comité de la Vélobuissonnière, qui entend « représenter toutes les collectivités dans le tracé, en proposant un itinéraire plus grand, en s’appuyant sur la voie ferroviaire ». Faire connaître la Vélobuissonnière Animé par Sarthe Tourisme, ce comité vise à « accroître la renommée du parcours ». « La campagne de communication sur les réseaux sociaux a bien fonctionné », se félicite Vincent Lucas, qui, pour l’heure, n’est pas en mesure de donner des chiffres quant à la fréquentation de l’itinéraire. Auparavant connu sous l’appellation V44, la Vélobuissonnière a été renommée il y a deux ans, afin de commencer à promouvoir l’itinéraire.

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