8 août 2006

- Alain Lambert, candidat à Saint-Céneri


Le sénateur a accepté d'être candidat à des élections municipales complémentaires à Saint-Céneri-le-Gérei.

C'est la surprise du jour. Un fax en provenance de la mairie de Saint-Céneri tombé hier en milieu d'après-midi, annonce que la municipalité a proposé à Alain Lambert d'être candidat aux municipales partielles pour suppléer Luc Velter, conseiller municipal qui a démissionné au début de l'été. « C'est l'affectif qui parle, confie le maire Ken Tatham qui connaît Alain Lambert depuis trente-cinq ans. Nous avons un important projet de rénovation du bourg et il peut nous apporter beaucoup pour le réaliser. Je l'avais déjà contacté pour qu'il nous aide il y a quelques années mais ses fonctions ne le lui permettaient pas. Aujourd'hui, nous saisissons l'opportunité et tout le conseil a été unanime dans cette proposition. »

Une version que confirme l'ancien maire d'Alençon qui avait dû démissionner de toute fonction municipale en octobre 2004 pour cause de cumul de mandats. « C'est un simple ajustement technique. C'est un honneur pour moi d'être sollicité pour être candidat dans cette commune qui est à part. » Le bourg de 125 habitants figure en effet parmi les 100 plus beaux villages de France. « Il y a le projet de mise en valeur de ce village. Les chantiers, les plantations, les constructions, l'amour du patrimoine ont toujours été très chers à mes yeux et je pense l'avoir prouvé à Alençon, poursuit l'actuel premier vice président du conseil général. Je connais un architecte de renommée internationale et si je peux apporter ma pierre à ce projet, j'en serais très heureux. »

La loi ne lui permettait plus d'être élu à Alençon mais n'interdit pas de se présenter dans une commune de moins de 3 500 habitants, n'importe laquelle en vertu de son statut de parlementaire. Lors de son départ d'Alençon, il avait évoqué cette hypothèse mais pas avant les prochaines élections municipales. « Mais elles n'auront lieu qu'en 2008. Pendant quinze ans, j'ai travaillé sur des dossiers concrets et j'avoue que ça me manquait un peu. L'opportunité est là aujourd'hui et je la saisis. » Candidat ne veut pas dire élu et l'homme veut attendre le scrutin avant d'envisager la suite. « Dans toute élection, il y a le risque, que je connais, de ne pas être élu. Mais derrière l'élection, il y a avant tout le projet et le travail à faire. » Toutes les pièces de cette élection partielle sans doute très suivie ont été transmises à la préfecture. C'est au préfet maintenant de fixer la date. Sans doute en septembre.

Jean-Luc LOURY.

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