19 juillet 2019

Saint-Céneri-le-Gérei. Des étonnantes installations en papier exposées



Bernard Alain Brux est le premier des deux artistes qui proposent des expositions permanentes pendant l’été. Avec ses déchirures et ses silhouettes en papier, il interpelle.
Les Amis de Saint-Céneri, en partenariat avec l’office de tourisme d’Alençon, ont élargi l’offre culturelle en proposant pendant l’été des expositions permanentes d’artistes reconnus. Avec l’aide du Conseil départemental, des Petites cités de caractères et de la Communauté urbaine d’Alençon, le Breton Bernard Alain Brux va surprendre avec une installation d’ampleur, dans deux
Bernard Alain Brux a installé ses silhouettes en papier reliées par des cordages, à partir de la couche en granite du moine Célerin dans la Chapelle du Pré. |
 
Samedi 20 juillet, l’artiste a ouvert au public son exposition composée de deux installations situées à la chapelle du Pré et à l’auberge des Sœurs Moisy.
Visiteurs, curieux et personnalités se pressaient en nombre dans la chapelle du Pré, étonnés par la verticalité de l’installation de 2 000 silhouettes en papier journal. Toutes masculines et identiques, elles étaient reliées par fils et poulies, « à l’image de notre société connectée par internet », explique Bernard Alain Bruz, le designer, écrivain et artiste.
Cette « installation baptisée Le poids des mots et cherchez la femme », avec une seule silhouette féminine à chercher à l’extrémité de cette toile d’araignée, était exposée « dans un plateau de balance de la justice pour lui donner toute sa place ».
Le public a été surpris quand les jeunes filles de la famille Malézieux ont tiré sur une poulie, faisant se redresser tout un nouveau pan de silhouettes.
Deuxième étape de l’exposition et deuxième surprise à l’auberge des Sœurs Moisy, avec une autre installation autour du papier journal. « Ma deuxième installation s’intitule Les Déchirures. Dans une page de journal, je vois des formes, des sentiments que j’essaie d’exprimer en déchirant le papier à la main que je vernis et enferme dans un cadre transparent avec un titre pour interpeller mon public. »

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