Samedi, dans le
cadre de la belle église romane, Bernard Le Royer, maire adjoint, a
lancé un vibrant plaidoyer et plusieurs appels lors du vernissage d'une
impressionnante exposition des oeuvres d'Auguste-Jean Claire, peintre
reconnu et maire de Saint-Céneri de 1945 à 1953.
Au nom des associations, des Amis de Saint-Céneri
et de la municipalité, il s'est adressé aux élus, dont Alain Lambert,
président du Conseil général, Joaquim Pueyo, député et président de la
CUA, et Jean-Claude Lenoir, sénateur.
Peu de moyens
"Saint-Céneri "
possède un patrimoine et une histoire exceptionnels, mais nous avons
peu de moyens. L'exposition des oeuvres d'Auguste-Jean Claire en est
l'illustration. Nous avons eu beaucoup de mal à rassembler ces 85
tableaux, grâce à Dominique Hébert, Pierre Lerebourg qui a offert douze
oeuvres à la commune, Michel Lerat, l'ancien groom du Petit Vatel, qui
possède une riche collection privée, Jacques et Martine Glatigny. Mais il faut revitaliser le dynamisme du village. »
Bernard Le Royer a donc lancé « un
appel pour que se crée une association des commerçants pour un accueil
plus large des touristes et visiteurs. Un appel au Conseil général pour
que ces tableaux soient rassemblés dans un album, un livre... et une
salle d'exposition permanente dans le village. Enfin, troisième appel,
comment mieux accueillir des touristes. Le Point Infos géré par les Amis
de Saint-Céneri
manque de moyens pour une permanence élargie, des informations et
visites guidées plus professionnelles... Pourquoi pas une société
d'économie mixte avec Conseil général, CUA, Parc régional, Chambre des
métiers... qui ont intérêt à ce qui Saint-Céneri demeure un pôle culturel attractif ? ».
Volonté d'aide
Après
l'intervention émue de Jacques Glatigny évoquant ses souvenirs
d'enfance avec celui qu'il appelle « Pépé Auguste » et la richesse de
son oeuvre, Alain Lambert a répondu avec chaleur : « L'église de Saint-Céneri est la seule dont le Conseil général est propriétaire, ce qui prouve notre intérêt et notre volonté d'aide. Saint-Céneri est une chance pour l'Orne ».
Joaquim Pueyo rappelait aussi son attachement au village :
« Étudiant, j'y ai séjourné pour une étude de l'art roman. La CUA vous
aide avec la taxe de séjour. Il nous faut voir comment mieux participer
».
Les Girois présents ont souhaité voir là un réel engagement des élus et pas seulement des paroles de circonstance.
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