30 mai 2012

La Rencontre des peintres a battu tous les records

Lors de la remise des prix de la 26e Rencontre des peintres, lundi soir, Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri, pouvait afficher un grand sourire ravi. « Record d'affluence battu, plus de 15 000 visiteurs. Indicateurs de cette affluence, un record de votants, plus de 1 300 bulletins. Nous avons dû utiliser des bulletins de vote de l'an dernier. Une belle récompense pour tous les bénévoles qui terminent épuisés mais heureux de cette promotion de l'art festif et du village girois. »
Le palmarès a fait l'unanimité avec le Prix du public Matmut attribué au sculpteur girois Serge Tourneur, déjà nominé deux fois lors des précédentes éditions. Le prix du jury Dalbe est revenu à Max Foggea, un Manceau. Cet artiste plasticien photographe a présenté un très beau travail de recherche qui combine photographies, tramages, hologrammes pour des tableaux en trois dimensions d'une grande beauté.
Un bouquet final salué par les spectateurs après une très belle 26e édition. Marc Chatain et Ismérie Werquin ont déjà lancé la sélection des artistes pour l'année 2013.

Le sculpteur Serge Tourneur, lauréat du public

Énorme satisfaction pour Serge Tourneur quand il a appris sa nomination au Prix du public. « C'est une reconnaissance qui me fait chaud au coeur et qui me conforte dans ma démarche artistique. »
Ancien professeur de l'enseignement technique à L'Aigle, il a préparé sa reconversion cinq à six ans avant sa retraite en tâtant de la peinture, de l'aquarelle avant de se tourner vers la sculpture. « D'abord la taille de pierre, puis le modelage et le déclic avec la rencontre du sculpteur Gérard Jarry dit Théo, qui m'a tout appris du travail du bronze. Lent parcours patient, il faut travailler le moule, puis ciseler, patiner, collaborer avec la fonderie Chapon, puis travailler de nouveau la gravure, les formes. Toutes mes pièces sont uniques et numérotées. »
Ses sources d'inspiration sont puisées dans la condition humaine, la libération de l'homme, de la femme, les problèmes de société, ses excès, la biodiversité... Son projet, c'est ouvrir un lieu d'exposition dans la maison familiale en-dessous de l'Auberge Moissy, ouverture espérée pour l'automne.
Contact : Serge Tourneur, le bourg, Saint-Céneriè-le-Gérei. Tél. 02 33 24 53 72 ou 06 86 04 45 69.

Max Foggea, plasticien-photographe, prix du jury

Max Foggea est un artiste plasticien étonnant qui raconte avec passion sa démarche. « J'ai toujours aimé la photographie comme loisir quand je travaillais à la Poste, puis comme une passion à plein-temps. La photo numérique m'a offert un vaste domaine de recherche. À partir d'une photographie, j'associe d'autres éléments par tramages, collages, peinture... pour arriver comme dans un hologramme à une image en trois dimensions. Le tirage très technique se fait sur plexiglas pour ajouter de la profondeur. »
Originaire de la Martinique mais vivant en métropole depuis quarante ans, il a gardé la chaleur et l'exubérance de son île. Son atelier se situe au Mans mais sa réputation grandissante l'amène à participer à de nombreuses expositions et, espère-t-il, à vivre enfin de son art. Une oeuvre singulière, intrigante et poétique à découvrir.

29 mai 2012

La Rencontre des peintres, ce n'est pas que de l'art

La 26e Rencontre des peintres, ce sont aussi, selon le projet des Amis de Saint-Céneri, des moments de rencontres, d'échanges et de musique en toute simplicité. Moment festif traditionnel, dimanche soir, à la base de pleine nature de Moulins-le-Carbonnel, avec un « diner sur l'herbe » en bord de Sarthe comme l'affectionnaient jadis les artistes peintres en résidence dans le village.
Chacun amène son pique-nique ou un plat, un dessert, mis à disposition de tous. Les organisateurs soulignaient que Leclerc avait participé au menu du pique-nique et que le Crédit Agricole de Basse Normandie offrait le concert de Franck Desnos, artiste connu dans la région. Très vite, le musicien a su capter l'attention d'un public bienveillant et bon nombre de spectateurs l'ont accompagné dans une prestation appréciée.

28 mai 2012

Affluence dans le village-galerie d'art à la 26e Rencontre des peintres

 Pour la 26e édition de la Rencontre des peintres, au centre du village, près de l'Auberge des Soeurs Moisy, Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint Céneri, résumait l'impression générale de la soixantaine de bénévoles. « Nous avons rarement vu une telle affluence pour la première des trois journées d'exposition. A ce rythme-là, nous devrions dépasser les 15 000 visiteurs. »
Satisfaction également des amateurs d'art comme cette famille venue de Caen : « Nous ne connaissions pas le village. Avec des ateliers ouverts dans une grange au détour d'un chemin, dans le jardin secret d'une vieille demeure ou dans la belle église, tout est plaisant. En plus, les artistes acceptent d'expliquer leurs techniques, leur inspiration. Pour nos deux enfants, c'est une vraie découverte artistique ».
Concernant la qualité des oeuvres, Ismerie Werquin, l'animatrice chargée de la collecte des votes du public, résume : « Les votes s'équilibrent entre sculpteurs et peintres ».
Marc Chatain, l'animateur du comité de sélection des oeuvres, ajoutait : « L'univers mystique des peintures de Monique Le Hingrat Villion trouve un cadre idéal dans l'église. Beaucoup d'oeuvres interpellent dans des techniques très différentes ». Les journalistes spécialisés venus parfois de loin (Angleterre, Canada) penchaient pour les peintures d'Alexandre Lamotte de Chantonnay.
Guillaume Le Royer concluait : « De l'avis de tous, chaque année, le niveau de qualité s'élève avec une grande diversité de techniques. Une belle occasion de comprendre avec les artistes des démarches surprenantes ».
 

 

Devant l'Auberge des Soeurs Moisy, une carriole permettait de rejoindre les parkings autour du village.



 La foule, samedi après-midi, sur la place du village, près de l'Auberge des Peintres.

Plusieurs candidats présents à l'inauguration

Les élus se bousculaient à l'inauguration de cette 26e Rencontre des peintres. Accueillis par Ken Tatham, le maire et Guillaume Le Royer, le président des Amis de Saint-Céneri, on pouvait apercevoir Joaquim Pueyo, maire d'Alençon, président de la CUA (et candidat aux législatives), Christophe de Balorre pour le Conseil général (également candidat), Léone Besnard pour le Conseil régional, Bertrand Deniau, Christian Lair, autres candidats aux législatives.
Tous ont entrepris une longue balade dans le village. Une occasion de tester leurs goûts artistiques en dialoguant avec les exposants. À la base de loisirs en bord de Sarthe, Guillaume Le Royer insistait « sur l'importance de 60 bénévoles totalement investis depuis un an. La nécessité aussi devant le succès grandissant - nous avons des candidatures de toute l'Europe et d'Afrique - de trouver de nouveaux partenaires et aides institutionnelles ».

Un atelier de création pour les enfants

Traditionnellement, les Rencontres des peintres proposent un atelier de création en contrebas de l'Auberge Moisy. Chaque après-midi des trois jours, en partenariat avec le Centre d'art contemporain d'Alençon, l'atelier encadré par des artistes, des professionnels des arts plastiques, des enseignants, permet aux enfants de créer avec des moyens et matériels mis à disposition par Dalbe, fidèle sponsor de la manifestation avec cette année, l'aide de la Matmut. Chaque jour, un artiste en herbe est récompensé par le Prix des enfants. Pour le premier jour, l'atelier modelage, sculpture a rencontré un beau succès.

27 mai 2012

Saint-Céneri, écrin de verdure pour les peintres

Le petit village ornais accueille, jusqu'à lundi, la 26e Rencontre des peintres. On y attend comme chaque année des milliers de visiteurs, toujours séduits par le charme du lieu.


Pas étonnant que Saint-Céneri-le-Gérei (près d'Alençon) ait de tout temps attiré les peintres. Niché dans un méandre de la Sarthe et dans un cadre bucolique, le village a tout d'une carte postale. Il fait du reste partie des plus beaux villages de France.Une quarantaine d'artistes y exposent depuis hier. Des peintres principalement mais aussi des sculpteurs, graveurs... Parmi eux, plusieurs artistes locaux comme Brice Malézieux qui a rejoint son oncle au village après une vie longtemps parisienne. « On venait ici souvent en vacances. »
Voici une vingtaine d'années, lui et son épouse Cathy ont décidé de profiter à temps plein du charme de Saint-Cénerii, « lieu très inspirant pour les peintres toute l'année » même si certaines périodes sont plus propices que d'autres.Et à La Perrière aussi !
« L'automne et le printemps sont les plus belles saisons avec leur ciel changeant. Saint-Cénerii sous la neige, c'est féerique. Le moins bien c'est l'été. Les couleurs sont trop fades. » Et la très belle journée d'hier avec son ciel uniformément bleu ? « Trop chaud, trop d'éclairage. C'est un très beau temps pour exposer. »
Voici huit ans, Cephas Howard, l'Anglais, a quitté son île de Wight pour rejoindre lui aussi Saint-Céneri séduit « par son cadre mais aussi par ses auberges ». Il s'y plaît toujours même s'il ressent comme beaucoup les conséquences de la crise économique.
Les peintres et les auberges vont bien ensemble comme en témoigne l'auberge des soeurs Moisy que l'on peut visiter (à 15 h 30 et 17 h) à l'occasion de ces Rencontres.
Ce dimanche et lundi, c'est donc encore la fête des peintres à Saint-Cénerii. Si vous avez du temps, ne manquez pas non plus de vous rendre au marché d'art de La Perrière, de l'autre côté d'Alençon. Plus de 80 artistes y exposent. C'est vraiment la fête des peintres dans l'Orne !

26 mai 2012

Dans les pas des peintres à Saint-Céneri-le-Gérei

La balade du week-end. À l'occasion des journées des peintres dans ce très beau village des Alpes mancelles, voici une idée de départ pour flâner en liberté.


Comme chaque samedi, la rédaction vous propose une balade dans les environs d'Alençon. À l'occasion des journées des peintres qui se déroulent durant ce week-end de Pentecôte à  Saint-Céneri-le-Gérei, le circuit du jour vous invite à découvrir ce site exceptionnel qui porte le label des « Plus beaux villages de France ».
Très touristique, Saint-Céner dispose d'un parking ombragé, point de départ de la balade. Descendre vers la rivière, dont un méandre en épingle à cheveux enserre le village. Au bord, l'herbe tondue trace le chemin à prendre sur sa gauche.
Depuis la berge, coup d'oeil en haut à gauche vers le clocher de l'église. Devant au loin, on devine la petite chapelle perdue dans la prairie, dont le peintre Bernard Buffet a livré une version assez dramatique (photo ci-dessus).
Flâner dans les rues du village
On peut au choix continuer le long de la Sarthe ou remonter directement vers l'église : c'est de cet éperon rocheux que le panorama est le plus saisissant. Au passage, dans le mur sud de l'église, voir le nid d'abeilles dont l'histoire remonte à l'an 898.
Il faut ensuite flâner en liberté dans les rues du village, entrer à son gré dans les ateliers d'artistes. Le tracé de la balade du jour n'est qu'un canevas sur lequel on peut broder à sa guise. Tous les détours sont bons, au-delà du pont ou ailleurs, pour rejoindre tranquillement le parking.
À ne pas manquer au centre du village, l'auberge des soeurs Moisy, récemment restaurée, un haut lieu de l'histoire des peintres à Saint-Céner-le-Gérei.
La balade au podomètre
Ceci n'est qu'une indication, le village incitant à porter ses pas au hasard. Le circuit publié ici représente 3 066 pas, soit 2,29 km ou 161 calories. Que vous regagnerez peut-être en dégustant une douceur dans l'un des cafés de la place centrale...
Suite au musée
Les deux tableaux présentés ici sont visibles au musée des Beaux-arts et de la dentelle d'Alençon.

24 mai 2012

Pierres et lumières magiques entre les gouttes Saint-Céneri a encore accompli un miracle pour son village girois. Après une journée pluvieuse alors que les bénévoles de l'opération Pierres en lumières s'apprêtaient à renoncer, à 21 h, la pluie s'arrêtait. Branle-bas de combat, certes il ne s'agissait plus de disposer le millier de lumignons prévus mais les monuments étaient mis en lumière, quelques lumignons étaient allumés sous les fenêtres, les auvents, les arbres, les rochers. Restait à espérer quelques visiteurs audacieux. C'est l'orgue de barbarie de Gavroche en Goguette de Champfleur et ses chansons populaires qui allaient drainer quelques spectateurs sortis des restaurants du village. Ils n'ont pas eu à regretter car nimbés de pluie et de lumières, les belles maisons, les monuments, les pierres et l'église prenaient une dimension magique et poétique. Et comme le remarquait Michèle Manson, descendue de ses jardins, « ce soir, je peux chanter, il ne risque pas de pleuvoir, c'est déjà fait ! » Saint-Céneri a encore accompli un miracle pour son village girois. Après une journée pluvieuse alors que les bénévoles de l'opération Pierres en lumières s'apprêtaient à renoncer, à 21 h, la pluie s'arrêtait. Branle-bas de combat, certes il ne s'agissait plus de disposer le millier de lumignons prévus mais les monuments étaient mis en lumière, quelques lumignons étaient allumés sous les fenêtres, les auvents, les arbres, les rochers. Restait à espérer quelques visiteurs audacieux. C'est l'orgue de barbarie de Gavroche en Goguette de Champfleur et ses chansons populaires qui allaient drainer quelques spectateurs sortis des restaurants du village. Ils n'ont pas eu à regretter car nimbés de pluie et de lumières, les belles maisons, les monuments, les pierres et l'église prenaient une dimension magique et poétique. Et comme le remarquait Michèle Manson, descendue de ses jardins, « ce soir, je peux chanter, il ne risque pas de pleuvoir, c'est déjà fait ! »

Saint-Céneri a encore accompli un miracle pour son village girois. Après une journée pluvieuse alors que les bénévoles de l'opération Pierres en lumières s'apprêtaient à renoncer, à 21 h, la pluie s'arrêtait.
Branle-bas de combat, certes il ne s'agissait plus de disposer le millier de lumignons prévus mais les monuments étaient mis en lumière, quelques lumignons étaient allumés sous les fenêtres, les auvents, les arbres, les rochers.
Restait à espérer quelques visiteurs audacieux. C'est l'orgue de barbarie de Gavroche en Goguette de Champfleur et ses chansons populaires qui allaient drainer quelques spectateurs sortis des restaurants du village. Ils n'ont pas eu à regretter car nimbés de pluie et de lumières, les belles maisons, les monuments, les pierres et l'église prenaient une dimension magique et poétique.
Et comme le remarquait Michèle Manson, descendue de ses jardins, « ce soir, je peux chanter, il ne risque pas de pleuvoir, c'est déjà fait ! »

18 mai 2012

Une nuit illuminée pour découvrir le département

Le rendez-vous Pierres en lumières réunit 68 communes autour d'un projet : mettre en valeur le patrimoine de l'Orne, de nuit. Animations et concerts pimentent l'événement.

Voici une sélection de rendez-vous. Le programme complet de Pierres en lumières est à découvrir sur le site www.orne.fr L'essentiel des manifestations a lieu entre 20 h et 1 h du matin.Alençon : lumières et musiques à l'Hôtel du Département de 21 h à minuit. Spectacle son et lumière sur la façade du bâtiment. D'abord toile de fond du spectacle, le bâtiment Lyautey prendra vie et sera acteur de ce qui se construit devant le public.
Rendez-vous au jardin dans le parc de la Préfecture. Illumination de la façade donnant sur la rue Saint-Blaise. Accès au parc par le perron central et chemins de lumière. Sonorisation du parc.
Argentan : de 19 h à 1 h, illumination des monuments et des habitations, balades en calèche, balade contée par deux conteurs de l'association Musiconte. Création à l'église Saint-Martin d'une oeuvre musicale par Jean-Louis Cadée.
Athis-de-l'Orne : de 20 h à 1 h, illumination des vitraux de la rosace de la chapelle du Sacré-Coeur édifiée au début du XXe siècle.
Bagnoles-de-l'Orne : les « Cielestines », jardin de plantes fantastiques et colorées pour une mise à l'honneur des Jardins du lac. Déambulation de 22 h à 1 h.
Crouttes : de 20 h à 23 h, visite de l'église restaurée et du site grâce à l'éclairage de 17 projecteurs.
Longny-au-Perche : illumination du logis du maître des forges au fourneau de Rainville. Les illuminations sont visibles depuis le pont de Rainville.
La Perrière : éclairage du clocher de l'église et présentation du site de l'Éperon, classé dès le 22 août 1932. Ce sera là la célébration du 80e anniversaire de son classement.
Saint-Aubin-des-Grois : de 21 h 30 à 22 h 30, quatre tableaux animés retraceront l'histoire de l'église de sa fondation au XIIe siècle à sa restauration en 2010.
Saint-Bômer-les-Forges : son et lumière sur l'histoire du manoir de la Bérardière (XVIIe siècle), à 20 h 30, 21 h 30 et 22 h 30. À 23 h, sera tiré un feu d'artifice autour de l'étang (5 € pour l'accès au feu d'artifice - participation au frais).
Saint-Céneri-le-Gérei : un millier de lumignons sur les façades, monuments et sites entre 21 h et 1 h. Histoires en patois normand, visites guidées, musiques.

16 mai 2012

« Saint-Céneri, lumières et légendes », samedi soir

Lors du repas champêtre, Monique Leroyer, maire adjoint, l'animatrice de l'opération Pierres en lumières de l'Orne, a présenté le programme à  Saint Céneri. « Le village sera éclairé par un millier de lumignons. Les façades, les monuments du patrimoine seront magnifiés par un jeu de lumières. Commerces et ateliers seront ouverts. Vous serez accueillis par un conteur et un raconteur en patois normand et vous serez guidés pour une visite aux flambeaux du village aux sons d'un orgue de barbarie. Nous espérons un temps clément pour faire découvrir une vision rare du beau village en lumières. »
Samedi 19 mai, de 21 h à 1 h du matin.

Marché du terroir et repas champêtre, un double succès

Satisfaction, dimanche, pour le président du comité des fêtes, Christian Buard, et ses nombreux bénévoles, après la journée qui associait pour la première fois le traditionnel repas champêtre et un marché du terroir dans le vaste pré en bord de Sarthe. La quinzaine d'exposants de la région étaient ravis et unanimes : « Un accueil très convivial, une des rares manifestations avec un vaste espace gratuit, un café d'accueil, un apéritif. On a l'impression de faire partie d'une grande famille ».
Favorisé par un beau soleil printanier, de nombreux curieux ont déambulé dans le pré avant de remonter vers le patrimoine du village girois. Le repas champêtre a réuni une centaine de convives qui ont apprécié le goûteux jambon grillé préparé par les spécialistes, Jean-Pierre Bedel et Bernard Leroyer. Une association réussie d'activités festives, de gastronomie, d'achats.







 Les Fins Goustiers du Haut Maine et Pail, et Charlotte, 2 ans.






 



 Le jambon grillé, préparé dès l'aube par Jean-Pierre Bedel.



 



 Les bénévoles autour de Christian Buard, président du comité des fêtes.







Christian Buard remettant le panier gourmand, gros lot du concours de lâcher de ballons de Pâques à la mère de Mathis Dubarry de St Denis/Sarthon

Un objet sur la légende de l'aiguille des voeux

Christian Garreau vient d'ouvrir une très curieuse échoppe, La Butte aux Lilas, au coeur du village girois. Cet artiste qui fourmille de multiples idées originales était présent au marché du terroir, dimanche 13 mai. Il y présentait en avant-première une enveloppe contenant une très belle aquarelle de Catherine Germanaz. Avec une petite notice explicative et une aiguille pour faire revivre la légende de ces jeunes filles qui, pour trouver l'âme soeur, allaient planter une aiguille dans le talon ou la tête de la statue de Saint Céneri dans la chapelle du pré de la Sarthe. Comme le racontait un érudit du village, « je vous laisse deviner où d'autres dames, en mal de fertilité, plantaient leur aiguille... ».

15 mai 2012

La Mansonière s'ouvre au profit de la santé

Plusieurs propriétaires de jardins bas-normands ont rejoint l'association Jardin Art et Soin qui a pour objectif de financer la création des jardins de soins au sein des institutions médicales. Deux jardins ornais sont concernés : le Jardin Retiré à Bagnoles et les Jardins de la Mansonière. Michèle et Philippe Manson expliquent : « Nous sommes très sensibles aux objectifs d'une oeuvre caritative qui associe la recherche médicale et l'amour des jardins, des lieux de calme, de repos, de médiation. De plus, l'association créée en 2010 par Michel Racine et Alain Calender propose des projets concrets par région au plus près des donateurs, avec l'ouverture des jardins et parcs, des expositions, des concerts... Tout ce que nous proposons à la Mansonière ».
Le projet dans la région est de créer un espace jardin à l'hôpital de Valognes (Manche). La recette des samedi 19 et dimanche 20 mai sera reversée à l'association. Lle même week-end, l'association Jardins et Santé, qui a les mêmes objectifs caritatifs, ouvrira les portes de quatre jardins bas-normands (cf. Ouest France du samedi 12 mai)

9 mai 2012

Les pêcheurs girois aimeraient retrouver la belle truite fario

Bon nombre d'associations de pêche sont partagées entre la demande de pêcheurs pressés qui souhaitent prendre facilement de la truite avec des poissons surdensitaires déversés régulièrement et ceux qui souhaiteraient retrouver les beaux torrents d'antan avec la belle et farouche fario sauvage.
Certaines associations comme La Roche-Mabile ont décidé de s'orienter vers une restauration des ruisseaux frayères, la préservation des fonds avec des abreuvoirs aménagés, le nettoyage régulier des embâcles... un gros travail qui demande de la patience, des bénévoles, des moyens et la volonté de résister à la pression des pêcheurs pressés. L'AAPPMA giroise avec sa nouvelle présidente Frédérique Friot a inscrit dans son livret « la défense de la pêche associative, la lutte pour la qualité de nos rivières et la sauvegarde notre patrimoine halieutique » et mène une politique intermédiaire avec des rempoissonnements mais aussi, une politique de réintroduction de truitelles farios.
C'était l'objectif de ce samedi avec un alevinage de 3 000 truitelles récupérées aux aurores à la pisciculture de Tinchebray. Huit bénévoles ont réparti les poissons sur le secteur de la Grouge et la Blardière, la zone expérimentale. Frédérique lance un appel aux pêcheurs: « limiter la pêche, remettre à l'eau avec précaution, les petites farios, ne pas marcher sur les fonds du Sarthon, contribuer au bon état de la rivière et des berges, être patients pour retrouver de beaux poissons sauvages. »
Les pluies abondantes permettent aussi d'annoncer que le dernier lâcher de truites se déroulera le vendredi 18 mai à 16 h.
Le concours de pêche en seconde catégorie dans le pré communal aura lieu le dimanche 8 juillet.

« À travers le miroir », des images du village par des étudiantes

Jusqu'au vendredi 20 mai, à l'Auberge de la Vallée, les étudiantes en bac professionnel du lycée agricole d'Alençon, proposent une exposition de photographies du village, « À travers le miroir. » Ludivine Marais, la porte-parole des dix élèves de deuxième année de bac pro, explique la démarche du groupe « dans le cadre d'un projet pédagogique à l'initiative du lycée, nous avons porté notre regard sur le village. Avec l'accord du maire Ken Taham, le projet sur deux ans, a d'abord porté sur un diagnostic du territoire, démographie, histoire, activités, patrimoine... à l'aide d'un questionnaire distribué aux Girois. L'accueil a été chaleureux et nous a permis de dresser une première étude. »
Encadrés par Christine Nogarède, professeur d'éducation socioculturelle, de Sophie Desnoyers, professeur de français, Jean Christophe Gobeaux, professeur d'histoire, les étudiantes ont dégagé « cette image du miroir, cette dualité du village, images d'un patrimoine riche, très actif sur le plan touristique, artistique et culturel et cette impression de cocon, d'écrin, de cadre rassurant, authentique, avec une permanence d'impressions féeriques, de légendes du terroir... Il est devenu naturel de vouloir exprimer cette dualité, ces images-miroirs au travers de photographies. Nous avons repris nos clichés pour le diagnostic en les organisant autour de l'eau et de la nature. »
Il a fallu ensuite sélectionner une trentaine d'images, vérifier et travailler la technique, aucune des étudiantes n'est spécialiste de l'image, encadrer, légender et trouver un lieu d'exposition. Ludivine explique, « pendant notre travail, nous avons reçu un accueil chaleureux de Corinne et Philippe Lecareux, à l'Auberge de la Vallée au centre du village où nous nous retrouvions pour travailler. Ils ont accepté d'exposer nos images, dans une belle salle rustique, avec ces poutres et meubles anciens qui correspond bien à notre vision du village. »
Lors du vernissage, mercredi 2 mai, en présence du maire Ken Tatham, de conseillers municipaux, de Girois, les étudiantes ont ajouté que les photographies seraient vendues, 40 €, au profit de l'Association des élèves pour financer d'autres projets éducatifs.
Jusqu'au 20 mai, exposition à l'Auberge de la Vallée, au centre du village.

3 mai 2012

" A travers le miroir..."




Les BAC PRO 2 du LPA d'Alençon
Exposition "A travers le miroir..."du 2 au 20 mai 2012, à l'Auberge de la Vallée.





à l'Auberge de la Vallée, St-Céneri-le-Gérei
le 2 mai 2012, à 18h00
" A travers le miroir..."