28 mars 2014

De nombreuses animations pendant les six mois d'ouverture

Du 11 avril au 21 septembre
Les Jardins de la Mansonière ouvrent le vendredi 11 avril et jusqu'au dimanche 21 septembre, toujours de 14 h 30 à 18 h 30.
Du 11 avril au 31 mai, ouverture les vendredi, samedi, dimanche et jours fériés. Du 1er juin au 31 août, tous les jours, sauf lundi et mardi. Du 1er septembre au 21 septembre, les vendredi, samedi, dimanche. Ouvert sur rendez-vous pour les groupes de novembre à mi-avril. Entrée : 6 €, 3 € pour les enfants de 3 à 12 ans.
Un vide-jardin le 18 mai
Une nouveauté, les Jardins proposeront gratuitement un espace pour vendre un outil de jardin, une décoration, un matériel... qui ne plaisent ou ne servent plus. Lieu d'échanges et de rencontres, cette journée du dimanche 18 mai, de 10 h 30 à 18 h 30, est réservée aux particuliers.
Les manifestations
Samedi 5 juillet et dimanche 6, week-end autour des hydrangeas avec la participation de la pépinière Sous un arbre perché. De 10 h 30 à 18 h 30. Gratuit.
Dimanche 1er juin et dimanche 14 septembre, un atelier « écritures » sur le thème du jardin, animé par Céline Bourgoin. Après une visite guidée, expression écrite, textes, poèmes... Dix places maximum. Renseignements et réservations au 06 60 85 95 ou surleboutdelaplume@voilà. fr
Des expositions
Du 11 avril au 25 mai, « Aquarelles » d'Isabelle Nicolas-Maignan. Du 29 mai au 14 juillet, « Paysages du Perche », huiles d'Annie Hovanessian. Du 14 juin au 21 septembre, « Sculptures dans le jardin », de Pascal Douillard. Du 16 juillet au 21 septembre, « Peintures » de Marc Chatain. Entrée 6 € avec la visite des Jardins.
Concerts en nocturne
Concerts de musique classique dans les jardins illuminés par 1 000 bougies, sous les chênes séculaires. Entrée 10 €, visite du jardin comprise.
Samedi 28 juin, Quatuor hautbois et cordes, oeuvres de Mozart, Britten, Beethoven.
Samedi 26 juillet, Duo David Harlé, Eléonore Darmon, oeuvres de Bach et Haendel.
Samedi 30 août, Trio Sérénade (violon, flûte, guitare). Ouverture de La Pie voleuse et extraits de La Flûte enchantée.
Visites guidées
Avec les propriétaires, visite guidée à partir de 15 h, d'une durée de deux heures, suivie d'une table ronde, d'échanges autour d'un thé, dans l'espace rencontres.
Uniquement sur inscriptions de 5 à 12 personnes. Tarif 10 €. Les dimanches 11 mai, 15 juin, 20 juillet, 10 août, 21 septembre.
Philippe et Michèle Manson finissent la signalétique de la nouvelle plate-bande avec arbustes, vivaces, plantes basses dans une symphonie de couleurs chaudes.

Les Jardins de la Mansonière préparent la nouvelle saison

Par un bel après-midi ensoleillé mais frisquet de mars, Michèle et Philippe Manson mettent la dernière main aux préparatifs de l'ouverture des Jardins qui aura lieu le vendredi 11 avril.
« Beaucoup de travail pendant la période hivernale mais nous serons prêts pour cette nouvelle saison. Les Jardins de la Mansonière sont maintenant reconnus, répertoriés chez les spécialistes et voyagistes. La participation à l'émission de Stéphane Bern, Le jardin préféré des Français, a ajouté des demandes d'informations, des consultations de notre site. Il ne faudra pas décevoir les nouveaux visiteurs. »
Des tons fauves
Le temps de cet hiver, d'abord très pluvieux puis un épisode de chaleur et de sécheresse, a finalement été favorable. « Nous avons complètement restructuré une grande plate-bande dans la partie basse des jardins. Une belle symphonie d'arbustes, de plantes vivaces dans les tons chauds, fauves, rouges. Il faut maintenant être patient » expliquent les propriétaires.
Pendant cette période, c'est aussi une quête en Belgique de plantes originales, vivaces étonnantes et d'idées nouvelles. La mise en place se poursuit avec une végétation en avance, « les couleurs sont déjà magnifiques ». Et une nouveauté cette année, un vide-jardin pour les particuliers, dimanche 18 mai.
Autre sujet de satisfaction, la stabilité et la compétence de l'équipe avec Muriel Leconte, Patrice Amiot, Bertrand Ameslon.

26 mars 2014

Les jeux sont (presque) faits dans la CUA

Seulement trois des trente-six communes de la Communauté urbaine d'Alençon vivront un second tour, dimanche. Jusqu'à présent, tous les maires qui se représentaient ont été réélus.


Peu d'électeurs au 2e tourSur les 35 communes que compte la Communauté urbaine d'Alençon (CUA) en dehors de la ville d'Alençon, deux seulement vivront un second tour, dimanche prochain.
A Fontenai-les-Louvets, sept candidats sur deux listes ont été élus. Il reste encore quatre sièges à pourvoir. Le maire Guy Babin ne se représentait pas.
A La Roche-Mabile, il s'agira en fait du premier tour, puisque la préfecture n'avait enregistré aucune candidature pour le 23 mars. Finalement, le maire et sept membres de l'ancienne équipe municipale ont décidé de se présenter, accompagnés de trois autres personnes (lire en page 8).
Les maires qui restent
Les 24 maires qui briguaient un nouveau mandat ont tous ont été réélus (en tant que tête de liste ou candidat).
Il s'agit de Michel Mercier à Saint-Paterne ; Jean-Louis Richard à Gandelain ; Alain Lenormand à La Ferrière-Bochard ; Jean-Pierre Russeau au Chevain ; Philippe Monnier à Longuenoë ; Léonce Thulliez à Radon ; Jean-Luc Troussard à Saint-Didier-sous-Ecouves ; Patrice Lambert à Vingt-Hanaps ; Patrick Cousin à Cerisé ; François Hanoy à Champfleur ; Jean-Marie Leclercq à Cuissai ; Pascal Devienne à Damigny ; Mireille Chevallier à Héloup ; Vivianne Fouquet à La Lacelle ; Jérôme Larchevêque à Ménil-Erreux ; Michel Julien à Saint-Denis-sur-Sarthon ; Gérard Lurçon à Saint-Germain-du-Corbéis ; Gérard Lemoine à Saint-Nicolas-des-Bois ; Jean-Patrick Leroux à Semallé ; Francis Aïvar à Valframbert ; Jacques Esnault à Condé-sur-Sarthe ; Denis Launay à Arçonnay ; Joseph Lambert à Chenay et Emmanuel Roger à Colombiers.
Les nouveaux venus
Parmi les nouveaux venus, quatre siégeaient déjà au conseil municipal de la commune dont ils briguent aujourd'hui l'écharpe de maire : Yannick Dudouit, conseiller à Forges (maire sortant Jean-Pierre Bellier) ; Daniel Bernard, maire adjoint à Pacé (maire sortant Françoise Chauvin) ; Serge Lambert, adjoint à Larré (maire sortant Alain Berthelot) ; et Sylvain Launay, adjoint à Lonrai (maire sortant Hervé Quérel).
Le renouvellement est assuré par Nathalie Ripaux à Mieuxcé (maire sortant Michèle Tirel) ; Florence Mauny-Uhl à  Saint-Céneri-le-Gérei (maire sortant Ken Tatham) et Jean-Marie Gallais à Saint-Ellier-les-Bois (maire sortant Annick Sellos).
Situation identique à Ciral : le maire sortant, Jean-Pierre Parfait, ne se représentait pas, et la liste élue dimanche dernier ne comportait aucun conseiller municipal.
Autre cas de figure : à Livaie, aucun candidat n'était déclaré n° 1 sur la liste élue au premier tour. Le successeur de Bruno Cauchy sera connu dimanche à 20 h 30.

22 mars 2014

Amélie Romet ouvre son atelier aux Journées des métiers d'art

Découvrir des techniques

Les 4, 5 et 6 avril se dérouleront les Journées européennes des métiers d'art. « Une occasion de rencontre, de démonstrations de savoir-faire, de découverte d'activités, de techniques peu connues » explique Amélie Romet, artiste restauratrice de peinture, bois dorés et polychromes.
Un travail minutieux
Dans son vaste atelier du Cormier, aux murs couverts de tableaux, elle a installé sur sa table une petite miniature sur bois en cours de restauration. « Ne pas trahir l'artiste, procéder après mûre réflexion, par petites touches, pour réparer les outrages du temps. Les vernis ont souvent mal vieilli, il faut décaper au bistouri ou par solvant avant de reprendre les couleurs à l'identique. » Travail minutieux, patient, respectueux, parfois précédé de longues recherches comme avec une lampe UV pour déterminer les couches et retouches déjà effectuées.
Autre exemple, de très anciennes icônes avec des caractères en cyrillique, très abîmées avec des déchirures, des pertes de matière qu'il va falloir combler. Amélie est intarissable sur cet art de la restauration et veut faire partager sa passion « pour redonner vie et place à des objets souvent relégués au fond d'un grenier et qui sont d'une richesse incroyable »

18 mars 2014

Florence Mauny Uhl, tête de la liste « Bien vivre à Saint-Céneri »

Dimanche matin, sur la place de la mairie, Florence Mauny Uhl, architecte, a présenté ses colistiers, autour de quatre conseillers sortants, et le programme de son équipe « Bien vivre à Saint-Céneri ».
Mais l'ordre de la liste sont encore en réflexion.
Devant une trentaine de Girois, elle a résumé la philosophie et le programme : « Une continuité de la politique communale initiée par Ken Tatham. Le bien-vivre, la préservation du patrimoine et de l'environnement du beau village de Saint-Céneri font l'unanimité. Nous essaierons, malgré un budget contraint, de donner un nouvel élan ».
Créer un lieu d'accueil
Des axes de réflexion sont proposés comme la création d'un lieu d'accueil et d'hébergement pour Girois et visiteurs.
L'utilisation du logement vacant à la mairie est évoquée. Il conviendra de valoriser l'embellissement d'un village labellisé « Plus beau village de France » et « Petite cité de caractère ». Des travaux sont prévus, chapelle, mairie...
Autres priorités, moderniser les outils administratifs et de communication, développer le site internet. Enfin, poursuivre la sensibilisation des Girois à l'écologie et au développement durable, recyclage, valorisation des déchets verts.

8 mars 2014

Seule présidente d'une association de pêche

Des constats, 97 % des pêcheurs sont des hommes. Dans le dictionnaire, le féminin de « pêcheur », c'est « pêcheuse », un bien vilain mot peu usité par Frédérique Friot, pêcheuse certes mais aussi présidente de l'Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) de Saint Céneri

, seule femme dans l'Orne à présider une association de pêche.
Une association de 180 sociétaires qui bénéficient d'un parcours exceptionnel sur le Sarthon, un torrent des Alpes Mancelles et d'un parcours de seconde catégorie sur la Sarthe.
« Mon papy m'a emmenée très jeune dans ses parties de pêche. À 8 ans, sur le Sarthon, il me déconseille de pêcher un bras mort encombré de branches. Têtue ou intuition féminine, quand il tourne le dos, je lance ma sauterelle, touche violente, bagarre, la canne en bambou plie, en force, je sors le monstre. Mon papy arrive, réussit un plaquage de rugbyman pour saisir la truite qui s'échappait. Bilan, une belle fario mouchetée de 28 cm, mon plus beau souvenir de pêche », raconte Frédérique Friot. Ensuite, toutes les pêches, au toc sur les ruisseaux, le brochet au vif, la carpe au posé, les concours de pêche avec une première coupe à 17 ans.
« La pêche, c'est de longs moments et pour les femmes, c'est au détriment de la vie familiale. J'ai du mal à concilier passion et profession prenante, analyse cette infirmière de 54 ans. Pour affronter les regards amusés et apitoyés des hommes, il faut avoir comme mon papy, un ami, un guide pour franchir le premier pas. »
Frédérique affirmait dès 2008, en intégrant le bureau, ne pas avoir « de position féministe ou revendicatrice. Je suis là pour rassembler et amener toute la famille au bord de l'eau. »
Frédérique se montre heureuse du soutien du bureau, « pas de réflexion machiste, une aide, une attention permanentes ». Sa spécificité, « une attention particulière à l'environnement, au patrimoine halieutique, à la pollution. » Un sacrifice, le jour d'ouverture, « samedi matin, je serai au bord du Sarthon mais pour aider, conseiller et pour préparer le repas festif aux tripes. »