20 décembre 2007

- Saint-Céneri, pôle d'excellence rurale peinture



Le Parc naturel régional Normandie-Maine a signé une convention avec l'Etat. Objectif : intégrer la peinture dans l'activité touristique des Alpes mancelles.

Daniel Matalon, représentant du préfet, et Eugène-Loïc Ermessent, président du Parc naturel régional Normandie-Maine, ont signé une convention, mardi après-midi à Carrouges, en présence notamment de Denise François, conseillère régionale, et Ken Tatham, maire de Saint-Céneri-le-Gérei et des membres du comité.

Le projet de pôle d'excellence rurale peiture porté par le Parc s'inscrit dans le rôle de soutien à l'excellence au titre du patrimoine et du tourisme, dans un esprit de développement durable. D'un montant de 520 000 €, le projet voit la participation de l'État pour 165 000 €, de la région Basse-Normandie de 166 000 €, du Conseil général pour 130 000 €, de la Caisse des dépôts et aide parlementaire pour 59 000 €.

Deux opérations sont prévues : la création d'un pôle culturel au travers de l'aménagement d'une maison des peintres à Saint-Céneri-le-Gérei et la définition puis la mise en oeuvre d'une mise en marché du thème de la peinture sur le territoire du Parc, et plus largement à l'échelle régionale et nationale. Une étude est en cours, dont l'objectif consiste à inscrire le projet dans l'activité touristique des Alpes mancelles : activités culturelles et activités liées à la nature, offrant un ensemble à un public diversifié.

A l'auberge des soeurs Moisy, la fameuse salle des décapités apportera au public l'image et l'évocation d'une vie artistique très présente au XIXe siècle avec Corot, Courbet, Paul Saïn et beaucoup d'autres. A quelques pas de là, on imagine une résidence d'activité, où la création contemporaine affirmera encore les liens de Saint-Céneri avec la peinture.

17 décembre 2007

- Comité des fêtes : une nouvelle assemblée nécessaire

Claude Marguerite, le président du comité des fêtes, se montrait très déçu du peu de participants à l'assemblée générale, vendredi soir, salle de la mairie. Marie-Agnès Watteau, la trésorière, ne mâchait pas ses mots. « Nous sommes douze dans le comité directeur. Ce soir, quatre sont présents et ce sont toujours les mêmes ! Il faut que les membres du nouveau comité s'engagent à participer activement. »

Conséquence, il n'était pas possible d'élire le nouveau bureau, faute de quorum et il faudra reconvoquer une assemblée générale. Autre particularité de la réunion, les rares participants ont échangé en restant debout ! Les comptes ont été présentés par Marie-Agnès Watteau. « La situation est saine, avec un excédent de l'exercice 2007 de 283 € qui s'ajoutera au compte sur livret et au compte courant. Je reste très attentive, un sou est un sou ! »

Claude Marguerite donnait la liste des investissements : un chapiteau acquis avec l'association de pêche, les décorations de Noël pour le village et du matériel pour le spectacle de Noël. Jean-Daniel Descadeillas, ancien trésorier, s'interroge sur les moyens de dynamiser le comité des fêtes.

Ken Tatham, le maire, décerne un brevet de bonne conduite au comité des fêtes. Marie-Agnès Watteau précise que « pour le marché aux fleurs et le marché de Noël, je rame pour trouver des exposants qui correspondent à nos exigences d'artisanat de qualité. » Le spectacle de Noël se déroule à la base de loisirs de Moulins le Carbonnel, dimanche 16 et samedi 22 décembre, à 15 h, avec un spectacle et la distribution de cadeaux aux enfants de la commune par le Père Noël.

6 décembre 2007

- Les bénévoles retroussent leurs manches pour embellir la commune

L'investissement des bénévoles du village permet d'achever les travaux d'entretien et d'embellissement de la commune. « Nous travaillons dans le souci de ne pas grever le budget, modeste, de notre petite commune », précise Arsène Guilmeau, conseiller municipal en charge des travaux. Depuis la fin de l'aménagement du centre bourg, aidé de Denis Manson, l'employé municipal aux mains d'or, de Dominique Hébert et Ken Tatham, le maire, il a dirigé les travaux de remise en état des rues et ruelles, des entrées du village, la préparation des espaces fleuris...

Dernier gros chantier délicat en raison de la pente du terrain, la canalisation des eaux pluviales du chemin de la Barre, sous la pluie. Ils ont creusé une tranchée et posé des drains, pour éviter inondations et ravinements.Dominique Hébert, conseiller municipal, est également souvent sur le terrain avec son matériel personnel, tracteur, tondeuse, élagueuse... « J'y prends beaucoup de plaisir. Je retrouve ma campagne après quarante ans de vie parisienne. » Dernier écho des travaux de finition pour préparer le village à une saison touristique 2008, espérée sans perturbation, la cloche de l'église est partie à Trémentines près de Cholet, pour réparer une vieille fêlure qui lui donnait un son particulier, familier aux Girois. Elle devrait revenir pour Noël. Même en hiver, l'équipe de bénévoles aménage encore et toujours Saint-Céneri-le-Gerei.

15 octobre 2007

- Inauguration officielle de la chapelle

Après l'inauguration festive destinée aux Gérois (OF du 5 octobre), samedi matin 13 octobre, Ken Tatham, le maire, Christophe Romet, le président de l'Association des Amis de Saint-Céneri, accueillaient de nombreuses personnalités, élus, présidents d'associations, artistes... Les interventions et discours retraçaient l'histoire de la chapelle et de la rénovation des vitraux par Cathy Van Hollebeke. La lumière voilée de ce samedi permettait à chacun d'admirer la lumière dorée diffusée par les vitraux.

De nombreuses personnalités, Yves Deniaud, député, François Legros, le directeur de cabinet du préfet, Alain Lambert, le président de la communauté urbaine, des maires et élus, avaient répondu à l'invitation de Ken Tatham, le maire de Saint-Céneri, pour l'inauguration des vitraux de la chapelle.

10 octobre 2007

- Inauguration des vitraux de la chapelle de Saint-Céneri

Lauréats de notre concours Un Patrimoine pour demain 2002, Ken Tatham, maire de Saint Céneri-le-Gérei (Orne), et Christophe Romet, président de l'Association des Amis de Saint Céneri, procèderont le 13 octobre, à l'inauguration des vitraux de la chapelle de saint Céneri, en présence d'Alain lambert ancien ministre, vice-président de du Conseil général de l'Orne.
Je garde un souvenir ému de cette remise de prix à Ken Tatham dans les belles caves de la maison Ruinart à Reims.
De nationalité britannique, le maire de cette commune de l'Orne avait su séduire notre jury avec son projet de réhabilitation de cette charmante chapelle (14è siècle) à l'intérieur de laquelle trône une bien étrange pierre...
Voir l'article sur la Patrimoine en Blog

3 octobre 2007

- La force de frappe culturelle de la commune

Le projet de restauration de vitraux de la chapelle a montré l'implication de l'association des Amis de Saint-Céneri. Les projets artistiques ne peuvent vivre sans finances. La semaine dernière, l'association participait déjà à la mise en place du buste du peintre portraitiste Paul Saïn. Pour la restauration des vitraux, Bernard Leroyer annonce fièrement « le projet ne coûtera pas un centime aux contribuables. », le budget a été bouclé par des aides de l'Etat, de la Drac, (Direction régionale des affaires culturelles), du Pays d'Alençon, des sénateurs Lambert et Goulet, de la carrière de Saint-Léonard, des entreprises Eurovia, Garcynski, du Crédit Agricole... et le concours du Pélerin Magazine qui a crédibilisé le projet et apporté 3 000 € de prix. L'association a complété le budget pour finaliser le projet à hauteur de 30 000 euros.

L'autre aspect du projet, c'est la participation active de la commune et de l'association, dans la mise en place matérielle des vitraux. Fierté légitime affirmée par le maire, Kent Tatham, qui ému, en commet un lapsus significatif, « c'est le gâteau sur la cerise ! » pour parler du rôle reconnu et valorisé de Denis Manson, agent communal qui « a de l'or dans les mains ! » Cela tombait bien car trouver le mode de fixation des vitraux et leur protection, n'a pas été simple. Les cadres en cuivre coudé, les grilles en laiton inaltérable très esthétiques... sont les trouvailles de ces artisans locaux. Christophe Romet concluait « nous avons voulu un bâtiment visible et visitable à tout moment. Fédérer les amis autour d'un projet culturel a été une aventure passionnante. Nous espérons avoir valorisé le riche patrimoine de la commune. » A voir la curiosité, les questions des Girois, le pari est gagné.

29 septembre 2007

- Le buste du peintre Paul Saïn a retrouvé sa place au centre bourg

Vendredi matin, l'équipe des « amoureux de Saint-Cénéri » se retrouvait au centre bourg, à l'entrée de la rue de l'Eglise qui descend vers la Sarthe, pour replacer la statue de Paul Saïn, peintre portraitiste, là où elle était installée en 2003, avant d'être retirée pour les travaux de rénovation de la voirie. Christophe Romet, Dominique Hébert, Bernard Leroyer de l'Association des Amis de Saint-Céneri, racontent l'histoire peu banale de ce buste.

Qui était Paul Saïn ? En 1875, Mary Renard, peintre originaire du Perche, invite à Saint-Céneri son ami Paul Saïn, grand portraitiste des personnalités de la IIIe République. Pendant 25 ans, ils viendront, chaque été, séjourner dans la maison de La Mère Henriette, à l'Auberge Moissy, au Lion d'Or. Ils regroupent autour d'eux des peintres dans « l'Ecole de Saint-Céneri » et sont à l'origine de cet engouement pour un village qui conserve cette image « d'une nature inspiratrice avec une vigueur et une délicatesse de tons incroyables. »

L'histoire de la sculpture. En 1908, le buste en bronze de Paul Saïn est installé au centre bourg et coulera des jours paisibles jusqu'à la Seconde Guerre mondiale où les Allemands l'abattent pour en faire des munitions. Le moule original de la sculpture est encore visible actuellement, au Palais des Papes à Avignon. A l'occasion du cinquantenaire de l'Association des Amis de Saint-Cénéri et du 150e anniversaire de son installation dans le bourg, l'association lance une souscription. Plus d'une centaine de donateurs dont les noms figurent sur une plaque à l'arrière du socle en granit, répondent à l'appel.

Le buste contemporain de Paul Saïn.

L'association a confié la création du nouveau buste à Christian Malézieux, un sculpteur dont l'atelier est à Saint-Céneri. La volonté était de « créer un lien entre le passé symbolisé par Paul Saïn et son groupe de peintres, et un présent vivant, marqué par la présence de nombreux artistes dans un village, source permanente d'inspiration. » Le buste mêle le contemporain par les formes découpées et le passé avec un visage à barbe et moustaches napoléoniennes, qui se détachent sur un fond de mur en granit, couvert de vigne vierge. L'image étonnante attire l'oeil.

Le choix de l'emplacement. Situé en plein centre bourg, le socle et le buste dominent la rue de l'Eglise qui descend vers le pont sur la Sarthe. L'installation du socle, pilotée par Arsène Guilmeau, conseiller municipal, a nécessité du soin et de la précision en raison du poids. Le résultat superbe ajoute une touche artistique à la beauté de ce centre bourg, maintenant rénové et accessible aux touristes et amateurs d'art.

22 septembre 2007

- Saint Céneri en image (par Alain Lambert)

L'émission Grand-angle excellemment réalisée par la Rédaction de France 3 Normandie a consacré son édition du 17 septembre 2007 au merveilleux village de Saint-Céneri-le-Gérei. Il me tient à coeur comme vous le savez, puisque j'ai eu l'honneur d'en être élu conseiller municipal, l'an dernier. Mon ami Ken Tatham, le Maire, son épouse, et mes collègues Bernard et Dominique en parlent superbement. La grande qualité de l'émission permet précisément de découvrir la richesse patrimoniale de l'un nos plus beaux villages de France. Visionnez la vidéo ci dessous ! Puis venez nombreux lui rendre visite, c'est l'été indien en ce moment !
Alain Lambert.

Voir film & articles sur Saint Céneri

14 septembre 2007

- A Saint-Céneri, les vitraux sont posés



La petite chapelle de Saint-Céneri-le-Gérei ouvre ses portes ce week-end. L'occasion de découvrir les vitraux qui viennent tout juste d'être posés.
« En bas, en bleu, il y a la rivière. Autour, le cirque de verdure qui borde la chapelle, décrit Cathy Van Hollebeke, l'artiste qui a créé les vitraux de la petite chapelle de Saint-Céneri-le-Gérei. La géométrie amène vers le haut, comme ce lieu d'élévation. Dans le quadrilobe (le motif composé de quatre arcs de cercle), j'ai symbolisé la naissance. » Au fond de la chapelle, elle a travaillé sur la maturité, « la mi-temps » ; le cycle se termine avec une lune.
Les vitraux sont traversés par une même ligne ondoyante, « le fil de vie ». La quatrième verrière, en façade, invite à entrer dans la chapelle. Les couleurs sont déclinées selon les points cardinaux, « plus on va vers le sud, plus les tons sont froids ».
Il a fallu deux semaines à Cathy et Denis, l'employé communal, pour monter les quatre vitraux que l'artiste a réalisés à la demande de l'association des amis de la commune. Le montage (sans les finitions) sera terminé pour les journées du Patrimoine. Les vitraux seront inaugurés à la fin du mois. Le terme pour Cathy d'un projet sur lequel elle travaille depuis deux ans, qu'elle a fait évoluer au fil des mois vers des choses « plus traditionnelles, moins colorées, plus en harmonie avec le lieu. Tous les habitants de la commune entretiennent une grande intimité avec cette chapelle. Ils aiment son côté sobre. Il fallait que les vitraux soient très humbles eux aussi. »
Cela faisait quarante ans, à Saint-Céneri, qu'on parlait de doter de vitraux la petite chapelle nichée au fond d'une prairie.

30 août 2007

- La place joliment dallée est enfin terminée

Saint-Céneri, l'un des plus beaux villages de France, retrouve sa tranquillité après 6 mois de travaux. Le dallage du centre du bourg touche à sa fin. D'après Ken Tatham, le maire de la commune, « les travaux devraient se terminer vendredi ». Un soulagement pour les commerçants et les habitants du bourg, qui commençaient à s'impatienter devant la longueur des travaux. La fin du projet de dallage de la place étant initialement prévue fin mai. Le retard dans la livraison des dalles de granit, en provenance de Bretagne, et le mauvais temps ont considérablement ralenti les ouvriers du chantier.

« Le dallage est fini depuis le début du mois d'août, mais on attendait un peu de soleil pour pouvoir finir les joints », explique Guillaume, le chef de chantier. L'apparition du soleil cette semaine accélère les finitions et le nettoyage de la place, qui est rouverte à la circulation depuis vendredi dernier. Cette réalisation complexe remplace l'ancien carrefour goudronné à sept branches par un puzzle de dalles de granit, pesant 90 kg chacune. « Ce chantier s'inscrit dans un projet de revalorisation du bourg sur 7 ans. C'est un mauvais moment à passer mais, au final, ça va attirer des touristes », rappelle le maire. « L'objectif est d'embellir la place mais aussi d'assurer la sécurité des piétons en obligeant les voitures à ralentir et les poids lourds à contourner le centre-ville. »

Les trois commerçants du bourg attendent désespérément la fin des travaux. « J'ai fait 50 % de chiffre d'affaire de moins cette saison, un score catastrophique », assure Daniel Sénéchal, le gérant de la Taverne-Giroise. Sa terrasse est en effet nez à nez avec les travaux. Ce commerçant déplore « le manque de communication de la part de la mairie », une réunion publique ayant été organisée une semaine seulement avant le début des travaux. Le couple Lecareux, propriétaire de l'Auberge de la Vallée, dénonce la mauvaise signalisation des travaux pour les touristes. « Le centre du bourg est ouvert depuis plusieurs jours et des panneaux indiquent toujours que la circulation est fermée. »

Après la tempête de l'été, la tranquillité gagne doucement la commune de Saint-Céneri. Le soleil est de retour et les habitants espèrent que les touristes aussi.

- Les artistes se regroupent pour une exposition variée

L'artiste peintre Fraiderick Hucher a eu l'excellente idée de regrouper les oeuvres d'une dizaine d'artistes dans un lieu facile d'accès. Ken Tatham, le maire, a mis à disposition une très belle dépendance avec trois salles voûtées, située juste à gauche après le pont sur la Sarthe. La lumière et les vieilles pierres mettent en valeur les oeuvres, très diverses. Eugénie Romet présente dans l'entrée ses oeuvres, dessins et aquarelles, « avec une dominante, le rire des humains ». Des oeuvres étonnantes de Julien Tatham associent l'éternel féminin avec des jeux sur les mots, comme une série « s'éteindre, s'étendre, s'étreindre, c'est tendre ». Amélie Romet, coloriste pleine de vitalité et de force, offre une vingtaine d'oeuvres. Le travail délicat des feuilles d'or insérées dans les tableaux rappelle le métier de restauratrice de tableaux de l'artiste. Brice Malézieux expose des paysages et natures mortes. Erékosé présente de grands tableaux « avec une recherche dans le travail de la matière, des transparences dans des formes verticales abstraites ». Les sculptures d'Érick Madeleine étonnent par les matières, granit, marbre... et un travail de recherche, comme sur la tête en marbre du dieu égyptien Horus. Érick, professionnel de la taille de pierres, travaille aussi sur commande. Sur le thème des serpents, Gaëlle Gouin présente des incrustations de pierres, miroirs et métaux sur supports verticaux. Fraiderick Hucher travaille une matière difficile, le bitume de Judée, avec des empâtements, sur des thèmes ethniques. Des aquarelles de Christian Gaïtch et des gravures de Gwendoline L'Huart complètent cette exposition d'une grande richesse, dont la composition varie régulièrement.

7 août 2007

- Saint-Céneri-le-Gérei, terre de légendes

Quittons un peu Alençon et ses légendes pour nous intéresser à ce petit village si charmant qu'est Saint-Céneri-le-Gérei.

Terre des peintres et des touristes, Saint-Cénéri-le-Gérei est aussi une terre de légendes. En voici quelques-unes.

Dans un des murs de l'église du village, subsiste encore aujourd'hui un essaim d'abeilles. Elles seraient les descendantes de celles qui auraient fait fuir des barbares de l'armée de Charles III le Simple (dans les années 900) qui campaient devant l'église et qui avaient commis des dégradations. Un essaim d'abeilles se serait précipité sur eux pour protéger l'édifice, les forçant à se jeter dans la rivière où ils trouvèrent la mort.

Les autres légendes connues de Saint-Céneri-le-Gérei concernent la chapelle et ses environs. Construite au XIVe siècle là où saint Céneri aurait vécu (il serait arrivé durant l'été 689 dans une belle vallée et au bord d'une rivière), cette chapelle possède une statue du saint qui est accrochée au mur du fond. La légende veut que si une jeune fille désire se marier, elle doive y planter une aiguille. Si elle tient, son voeux sera exhaussé dans l'année.

Autre particularité de la chapelle : la présence d'une pierre couchée devant la statue du saint. Ce serait un ancien menhir. Cette pierre aurait servi de lit à Saint Céneri et s'allonger maintenant dessus serait bon pour soigner l'incontinence des enfants et elle favoriserait aussi la grossesse des femmes désireuses d'avoir un enfant. Dernière légende : la fontaine qui fait face à la chapelle (de l'autre côté de la rivière). Elle serait apparue miraculeusement le jour de l'arrivée de saint Céneri qui avait alors très soif et soignerait aujourd'hui les maladies des yeux.

24 juillet 2007

- Les travaux de rénovation du centre bourg se terminent bientôt

Vendredi matin, vers 10 h, deux événements simultanés résumaient bien la période de fin des travaux. Huguette Sénéchal Ligeron râle une nouvelle fois et refuse d'ouvrir la Taverne Giroise. « Je ne peux pas travailler ! Les ouvriers découpent le granit, le bruit et la poussière font fuir les clients » Au même instant, les promoteurs du projet, le maire Ken Tatham, les architectes Michel-Antoine Boyer et Sylvie Maniaque, les responsables de la société Eurovia, parcourent le centre bourg et font le point des travaux.

« La pose des dalles de granit est terminée. Les finitions sont en cours : évacuation des eaux, pose de la signalisation... Le problème reste les joints asphaltés qui nécessitent du beau temps » Deux semaines seront sans doute nécessaires. Le résultat est déjà superbe. Le dessin et la couleur des dalles de granit s'harmonisent parfaitement avec les vieilles pierres des maisons, les jardinets en fleurs et la vigne vierge des murets.

La durée des travaux, les difficultés d'accès ont certes perturbé le début de la saison touristique. Mais ces désagréments seront compensés par un embellissement durable qui ajoutera encore au charme d'un des plus beaux villages de France.

11 juillet 2007

- La pluie ralentit les travaux d'embellissement du centre bourg

Le 26 mai, le maire de Saint-Céneri, Ken Tatham, avait présenté le projet ambitieux de rénovation du centre bourg, répondu aux critiques des commerçants et donné le calendrier prévisionnel des travaux. Dimanche 8 juillet, à midi, le très pittoresque village est désert, noyé sous une pluie battante...

Les accès au village toujours fermés, obligent à une marche de plusieurs centaines de mètres, sous la pluie, et les panneaux indicateurs restent toujours incompréhensibles ou couchés par les mécontents. Cette signalisation de la compétence de la société Eurovia est la cible des critiques.

Les pêcheurs du concours, dimanche dernier, dénonçaient la situation. « L'accès au parking communal de la Morinière, en bord de Sarthe, est possible par la route de Saint-Pierre-des-Nids mais rien ne l'indique. Bien signalé, il aurait pu accueillir les voitures et cars de tourisme malgré les travaux de réfection prévus aussi sur ce parking ! » Pour preuve, une bonne trentaine de véhicules sagement rangés et le centre bourg est seulement à une petite centaine de mètres. Ken Tatham, interrogé sur la date de fin des travaux (prévue initialement pour la Pentecôte, puis pour la mi-juillet) reste très prudent. « La pose des pavés se termine. Par contre, la pluie complique les finitions : bordures, caniveaux et surtout les joints. Il n'est pas possible de couler des joints très techniques avec une pluie permanente qui dilue le mortier. »

La mi-juillet est proche, Eurovia met ses ouvriers en vacances à la fin du mois. Les critiques des restaurateurs, de certains habitants, restent virulentes. Et bien à l'unisson d'un temps maussade qui n'incite pas à l'optimisme.

26 mai 2007

- Des travaux d'embellissement du village jusqu'en juillet

Avec la Rencontre des peintres, les soirées musicales à la Mansonnière, la saison touristique a démarré à Saint-Céneri. Mais l'état des travaux du centre village suscite des inquiétudes. Le maire, Ken Tatham a répondu à nos questions.

Pourquoi des travaux de voirie au printemps comme en 2005-2006 ?

Dès 2006, le projet d'une convention avec la Région, comme pour Beuvron-en-Auge et Barfleur, est déposé. Le projet de haute qualité de l'architecte Boyer est retenu, il a fallu démarrer rapidement pour recevoir les crédits. Le budget de 430 00,00 € se partage entre la Région (80 000 €), l'Etat par la réserve parlementaire, et la commune.

On vous reproche le manque d'information avec une seule réunion, six jours avant le démarrage des travaux ?
Le projet était en consultation à la mairie en décembre 2006, la réunion d'information a eu lieu lors du déblocage financier. Cet aménagement de haute qualité doit être capable de résister aux passages que je déplore, de camions en centre bourg. Je reste attentif aux problèmes des commerçants.

Pourquoi un tel retard dans les travaux ?
Prévus jusqu'à la Pentecôte, ils se termineront début juillet. Le retard vient des problèmes d'extraction du granit des carrières. Chaque pavé pèse 80 kg, il doit être placé au millimètre par des spécialistes turcs d'Eurovia. Le résultat devrait être superbe et ajouter au cachet du village.

La signalisation est l'objet de critiques virulentes. Pourquoi ?
Les panneaux d'information de l'entreprise sont souvent déplacés, jetés, par manque de civisme. Le stationnement pour 280 places a été rénové mais l'accès n'est pas encore possible.

Une conclusion ?
Je suis sensible aux critiques, mais réaliser un tel projet demande le sens de l'intérêt public et d'accepter des désagréments. Je reste attentif aux problèmes.

25 mai 2007

- Rencontre des peintres à Saint-Céneri

Ce week-end, c'est la 21e édition de la rencontre des peintres à Saint-Céneri, avec quelques nouvelles surprises.

La rencontre des peintres, qui reste un grand événement pictural et les ateliers permanents soulignent la vie culturelle et festive de Saint-Céneri qui figure parmi les plus beaux villages de France. Trente-deux peintres et sculpteurs ont été sélectionnés pour exposer à Saint-Céneri-le-Gérei ce week-end, dont 8 artistes girois. Le collectif des organisateurs a retenu 37 lieux d'exposition prêtés par les habitants de Saint-Céneri, malgré les travaux au coeur du village. Ce qui ne semble pas poser de problème aux organisateurs. « Il y aura 4 parkings gratuits aux entrées du village, souligne Christiane Tatham. Comme chaque année, les visiteurs déambuleront à pied, dans le village. Ils pourront rencontrer facilement les artistes dont les oeuvres sont à vendre ». Des ateliers réservés aux enfants s'affichent au programme des festivités pendant les trois jours de 14 à 17 h. Ils vont être animés par des enseignants et une artiste, Dominique Gais, en résidence à Saint-Céneri.

Cette année, à la base des loisirs en bord de Sarthe, un grand pique-nique est organisé avec La Brinche, un groupe de musiciens qui fait ses débuts à Saint-Céneri. « Chacun pourra amener son panier et sa bouteille ».

Par ailleurs, un hommage sera rendu à Catherine Baugé-Desca, artiste peintre, figure emblématique de Saint-Céneri depuis 1984 et décédée le 9 mai 2006. Catherine est à l'origine de « la route des arts du Maine et de la Normandie ». Les membres de sa famille ouvriront exceptionnellement son atelier, resté intact, pendant les trois jours.

Autre événement, les visiteurs sont invités à participer à la sélection d'un artiste de leur choix, à l'aide d'une carte postale déposée dans des urnes (lieu n° 23) et à chaque sortie du village. Ce prix du public sera remis lundi, dernier jour, à 18 h, à l'auberge des soeurs Moisy. Il annoncera la clôture de la manifestation.

23 janvier 2007

Cent ans de labeur pour Cécile Hébert

Le maire, Ken Tatham, était fier d'accueillir à l'auberge de la Vallée, la première centenaire de la commune, Cécile Hébert, née le 20 janvier 1907. « Madame, vous êtes un exemple pour la jeunesse. Une vie de travail, de labeur, de dévouement, dans la discrétion. » Cécile, institutrice, épouse en 1930, un agriculteur, Pierre Hébert, et s'installe à Saint-Céneri. Elle donnera naissance à huit enfants avant la guerre 39-45, puis à trois, la paix revenue.

Ken Tatham, avec un humour tout britannique, égrène des souvenirs touchants : « Pierre Hébert se vantait d'être éleveur avec 11 vaches et 11 enfants ! Madame, au début, vous vous rendiez en cachette, à vélo, au marché d'Alençon pour y vendre, salades, orties et haricots. Avec la première recette, vous achetez une tablette de chocolat. Vous irez ainsi au marché, jusqu'en 1987, à 8O ans. »

Geneviève, Marie Françoise, Anne, trois de ses filles, évoquent avec pudeur et émotion, cette maman, « un modèle de courage, elle qui ne voulait pas mettre les pieds à la ferme, qui avait peur des poules mais qui a su produire, beurre, haricots, escargots, châtaignes... »

Quand vous lui demandez le secret de sa longévité, Cécile, l'oeil vif, vous répond l'air étonné, d'une voix fluette, « la satisfaction du devoir accompli me donne des forces ». Madame Hébert, en bonne santé, vit toujours chez elle, à la Roche-Fontaine, entourée de l'affection de ses filles qui se relaient et reçoit avec bonheur, ses 43 petits enfants et ses 45 arrières petits enfants. Elle allait partager repas et doigt de champagne, avec de nombreux convives dont Alain Lambert, président de la CUA.

15 janvier 2007

- Les travaux de réaménagement débuteront en avril

La salle de la mairie était comble samedi soir pour les voeux du maire. Ken Tatham a évoqué le projet de réaménagement du coeur de bourg. Le projet des architectes, destiné à améliorer l'esthétique et la sécurité, est en cours de finalisation. « Les travaux devraient commencer début avril pour être prêts le week-end de la Pentecôte » a précisé le maire. Ce projet sera présenté dans le détail dès que possible.

Ken Tatham a également évoqué l'auberge Moisy. La commune a signé avec le Parc régional Normandie Maine, la fondation du patrimoine et les Amis de Saint-Céneri une souscription pour compléter le financement des travaux de sauvegarde du bâtiment et des peintures de la salle des décapités. Le but est d'atteindre les 10 000€, pour que la fondation abonde d'une somme équivalente. Pour le moment, 4 000€ ont été réunis. Par ailleurs, l'État a accepté la candidature du parc Normandie Maine pour que soit créée une zone d'excellence rurale autour de la peinture à Saint-Céneri. Ken Tatham a souligné que le dossier avait été « plus que bien soutenu » au ministère concerné par Alain Lambert, élu conseiller municipal de Saint-Céneri l'année dernière. « Il faut savoir que le projet peinture autour de l'auberge Moisy pourrait profiter de subventions représentant jusqu'à 33 %. C'est exceptionnel ! » s'est félicité le maire.