23 mai 2022

Amélie Romet

Jardins de la Mansonière

Ce dimanche 29 mai, jour de la fête des mères, Les Jardins de la Mansonière organisent une journée dédiée à la rose avec une exposition-vente de rosiers. De 10h30 à 18h30 sans interruption, l'accueil du jardin sera réservé à cette manifestation pour laquelle vous pourrez trouver de superbes rosiers. L'entrée sera gratuite, seule la visite des jardins (pour ceux qui le désirent) sera payante. La boutique (Objets de décoration liés au jardin, arbustes et vivaces) sera évidemment disponible toute la journée. Nous vous y accueillerons avec grand plaisir.

Camille Grouard a ouvert sa chèvrerie et défend son statut de "paysanne" : « aujourd'hui, je suis à ma place » Camille Grouard a ouvert sa chèvrerie et défend son statut de "paysanne" : « aujourd'hui, je suis à ma place »

Camille Grouard a ouvert sa chèvrerie, pour devenir « paysanne ». Installée à Saint-Céneri-le-Gérei, elle a aussi initié un marché hebdomadaire de petits producteurs. chèvres st céneri Camille Grouard s'est installée à Saint-Céneri. ©L'Orne hebdo Par nathalie.legendre Publié le 23 Mai 22 à 6:16 Avec ce chevreau dans les bras, elle a le sourire. Camille Grouard ne rêvait pas d’une autre vie. Au milieu de la nature, des animaux, à exercer un métier « près de la terre » comme elle le répète. La jeune femme a ouvert sa chèvrerie « Les chèvres de Saint-Céneri », en janvier 2021 à Saint-Céneri-le-Gérei dans l’Orne près d’Alençon. Fini le travail de géomètre puis celui de paysagiste. La voilà « paysanne » ! Une vie au grand air J’aime bien ce mot et c’est ce que je suis, une paysanne. Les chèvres, je connais depuis toute petite. Ce sont des animaux très sympa, un peu têtu, mais ça fait partie de leur charme. Camille Grouard Alors au moment du choix, de la reconversion, l’option fut facile à prendre : ce sera une chèvrerie. Cette petite-fille d’agriculteurs a vu le jour à Alençon puis a fait ses études de paysagiste au lycée agricole de Rouillon. Mais c’est finalement un cabinet de géomètre qu’elle rejoint pendant plusieurs années. À lire aussi Orne. Black M à Alençon, samedi 29 avril 2023 « En 2015, j’ai repris mon métier de paysagiste, comme chef de projet, mais mon rêve de m’installer dans une ferme ne m’a jamais lâchée ». Vidéos : en ce moment sur Actu Elle garde en mémoire ses souvenirs de vacances chez ses grands-parents, de cette vie au grand air. J’avais ce besoin de me rapprocher de la terre. Camille Grouard L’aventure devait se faire à deux, avec une amie, mais c’est finalement seule qu’elle a créé cette chèvrerie. La famille a quitté La Ferrière-Bochard pour rejoindre ce corps de ferme, à Saint-Céneri. Son Brevet professionnel de responsable d’exploitation en poche, là voilà donc agricultrice. Non, paysanne ! Pendant ma formation, j’ai suivi une spécialisation en élevage caprin et fabrication fromagère dans une ferme en Ardèche. Le reste, je l’ai appris seule. Camille Grouard « Je suis à ma place » chèvres Elle vend ses fromages en direct. ©L'Orne hebdo Son choix s’est porté sur deux races de chèvres : la chèvre des Fossés, « une race menacée » et la chèvre Poitevine. Elles sont une trentaine actuellement à pâturer dans les prairies de l’exploitation, « mon objectif est d’en avoir une quarantaine ». Se mettre à son compte fut un parcours du combattant, selon la jeune femme. « Il faut être motivée pour surmonter la partie administrative », mais la persévérance a payé. Aujourd’hui, j’ai trouvé ce qui me correspond. Je suis à ma place. Camille Grouard Un camping à la ferme ? Un bâtiment pour accueillir la chèvrerie est en construction et devrait être opérationnel l’année prochaine. Pour l’heure, les fromages sont principalement vendus à la ferme. Des fromages au lait cru fermenté, emprésuré. Avec cette nouvelle chèvrerie, je compter développer mes produits, faire des yaourts et de la tomme. Camille Grouard Chaque vendredi et mercredi, à partir de 17 h, elle accueille les clients. Mais pas seule. Elle a fidélisé d’autres petits producteurs locaux. Qui, comme elle, rêvent d’une agriculture autrement, tournée vers le circuit-court, même très court. Pas de distributeur, ni de transformateur, ils souhaitent maîtriser ce qu’ils produisent. Pas toujours simple, certes, ni rentable peut-être, mais l’enrichissement est ailleurs. « Je fais du jus de pomme, j’ai aussi des œufs de mes poules », conclut Camille. « Je propose également des chambres d’hôtes et j’espère mettre en place un camping à la ferme. Le bouche-à-oreille fonctionne bien, alors parfois la vie, c’est aussi simple… »

Art Is Anne, un atelier de sculpture et de modelage

Dans une grange rénovée, près du pont, Anne Geaix réalise ses rêves : exposer ses œuvres, proposer des cours et échanger avec les visiteurs. « Toute petite, dans le jardin familial, je récupérais la terre des taupinières, une terre fine que je pouvais modeler en formes improbables. Cet amour du modelage est resté une constante dans ma vie en parallèle à ma carrière professionnelle d’interprète », explique la sculptrice de 57 ans qui s’est installée à Saint-Léonard-des-Bois en septembre 2020. Après avoir proposé ses créations sur les marchés de l’Aveyron, s’être formée pendant dix ans aux techniques du modelage pour les enseigner, elle cherchait une opportunité pour s’installer dans la commune. « Je rêvais d’intégrer un des Plus beaux villages de France, avec une forte densité d’artistes, peintres, sculpteurs et des manifestations artistiques connues comme les Rencontres des Amis de Saint-Céneri. » Elle a fini par dénicher une grange à rénover, tout près du vieux pont sur la Sarthe, à l’entrée du village, côté Moulins-le-Carbonnel. « Un gros travail, mais le résultat me satisfait, avec plusieurs niveaux, une belle lumière qui met en valeur sculptures et objets artisanaux. J’ai aussi installé un four de cuisson. » Une spécialité, les oyas Anne Geaix propose à la vente ses sculptures et modelages dont une spécialité, les oyas. « Une sculpture, un bel objet décoratif, destinée à l’arrosage en goutte à goutte des plantes vertes. » Elle donne également des cours de sculpture et modelage. Dans la chaleureuse boutique, les amateurs pourront aussi trouver de l’artisanat, des sujets en bois flotté, des animaux et personnages figuratifs insolites… Elle vient d’exposer au festival Mans’Arts, au Mans et participera aux Rencontres des peintres, les 4, 5 et 6 juin. Art is Anne, atelier d’Anne Geaix, 19, Le Pont. Moulins-le-Carbonnel. tél. 06 10 70 90 29, anne.geaix@laposte.net, artisanne-sculpture.fr

Promenade historique aux flambeaux pour Pierres en lumières

Cette année, pour la 14e édition de Pierres en lumières, « nous proposons une promenade nocturne, commentée par notre historien local, Jean-Paul Brilland, annonce l’équipe municipale du maire, Richard Marquet. C’est une reprise très attendue après deux années perturbées. » Jean-Paul Brilland, retraité du service d’architecture de la Communauté urbaine d’Alençon (CUA), explique : « passionné d’histoire médiévale, je poursuis des recherches dans des domaines qui ont été peu traités par les historiens. Il reste de nombreuses pistes à explorer. La promenade permettra de faire découvrir des sites historiques, ignorés des Girois et des amoureux du village. » Le départ se fera vers 22 h, de l’Auberge des Sœurs Moisy, au centre du village. La Ville fournira les flambeaux et des lampions pour les enfants. Le cortège se dirigera vers l’église et l’abbaye médiévale, puis traversera le village le long des anciens remparts, remontera vers les vestiges du château et de l’ancien donjon et reviendra vers le vieux pont qui sera illuminé par des bougies, « les promeneurs seront surpris par la richesse historique du patrimoine ! » L’éclairage public sera arrêté pour valoriser la mise en lumière du village. « Et nous espérons que de nombreux Girois décoreront le parcours avec des bougies et lampions. » La promenade se terminera au centre du village, avec des échanges avec l’historien et les organisateurs. Samedi 21 mai, à 22 h, départ au centre du village. Accès gratuit. Se munir de bonnes chaussures de marche. Tout le programme sur www.pierresenlumieres.fr Saint-Céneri-le-Gérei. Promenade historique aux flambeaux pour Pierres en lumières Saint-Céneri-le-Gérei

Saint-Céneri-le-Gérei. Un livre en hommage à Christian Malézieux

Samedi, élus, artistes et amis ont rencontré l’artiste de 90 ans, à l’occasion de la parution d’un ouvrage sur la diversité de sa démarche artistique humaniste. Un livre hommage réalisé sous la direction de Thierry Serra Samedi, personnalités et amis se pressaient devant l’atelier de l’artiste Christian Malézieux, en centre bourg, près du vieux pont, sur le Sarthon. « Je voulais rendre hommage à la personnalité et à l’œuvre d’un artiste important mais dont aucun ouvrage ne retraçait la variété du talent, annonce Thierry Serra, ajoutant avec modestie, je n’ai pas de légitimité artistique pour ce gros travail mais je me suis entouré d’experts comme Michel Pastoureau, historien médiéviste, rédacteur d’une remarquable préface, Dominique Hébert, collectionneur émérite, Hermine Théard qui a mis en musique le chemin de croix de l’église, l’office de tourisme d’Alençon et le point Infos, les services de la Communauté urbaine d’Alençon (CUA) et les élus girois. » Un prologue accueilli avec le sourire par le jeune homme de 90 ans, bon pied, bon œil, entouré de personnalités, Joaquim Pueyo, président de la CUA, Chantal Jourdan, députée, Fabienne Mauger, vice-présidente de la CUA, Sophie Douvry du conseil départemental, Dominique Artois, Ken Tatham, ancien maire, Marc Chatain, président des Amis de Saint-Céneri, Richard Marquet, maire. Le parcours exceptionnel de Christian Malézieux Au fil des discours et en parcourant les pages du bel ouvrage, plusieurs temps forts se dégagent. « Né en 1931 à Paris, après l’École du Louvre jusqu’en 1955, il découvre Saint-Céneri, peint, sculpte et expose à Paris. En 1981, il s’installe à Saint-Céneri dans un bel atelier mis à disposition par la municipalité », détaille Thierry Serra. En 1973, il installe un tabernacle à Moulins-le-Carbonnel, en 2000, un remarquable chemin de croix, en plomb et étain, en l’église médiévale. En 2003, il sculpte un buste en bronze en hommage au peintre Paul Saïn qui orne le centre bourg, « des œuvres marquantes ». Il multiplie les expositions et reçoit les visiteurs dans son atelier, en particulier lors des Rencontres des peintres, à la Pentecôte. « Nous espérons que ce livre incitera les visiteurs à venir le rencontrer dans son bel atelier. » Où trouver le livre ? L’ouvrage de Thierry Serra, préfacé par Michel Pastoureau, a été publié avec le soutien de la CUA, par les éditions de l’Étrave, La Talbotière, à Igé. Il est disponible au prix de 18 €, sur le site internet de l’éditeur (www.editions-etrave.fr), à l’office de tourisme d’Alençon et au point infos de Saint-Céneri, dans les médiathèques de la CUA, à la librairie Le Passage, à Alençon.