29 mai 2009

Venez nombreux à la merveilleuse fête qui se prépare, ce week-end, à Saint Céneri le Gérei, l’un des plus beaux villages de France, petit paradis de pierres et de lumières ! C'est la rencontre des peintres annuelle qui progresse chaque année, toute en joie, en couleurs, en musiques. Petits et grands s’y amuseront tout leur soul, s’y régaleront le cœur et l’esprit !

Au gré d’une promenade, plongez de découvertes en enchantements. Paysages sublimés, beautés dévoilées, sens chatouillés… L’art est en fête, ce week-end, à Saint Céneri le Gérei.




28 mai 2009

Béatrice Esnée, une artiste photographe en résidence


Depuis le début du mois de mai, Béatrice Esnée, photographe plasticienne, est une « artiste en résidence » à Saint Céneri-le-Gérei. Lors de sa rencontre avec les Amis de Saint Céneri, elle explique un mode original de collaboration.

Qu'est-ce qu'une artiste en résidence ?

Au sens premier, je réside dans la commune, accueillie dans une famille giroise où je suis bien intégrée. L'association des Amis de Saint Céneri a établi un partenariat depuis trois ans, avec l'Ecole des Beaux-arts de Caen qui a proposé ma candidature, acceptée par l'association.

Quel intérêt pour vous ?

D'abord les moyens financiers, techniques et humains de développer ma recherche. Je dispose d'un lieu pour travailler, réfléchir, créer, rencontrer de nouveaux publics. J'ai animé plusieurs ateliers dans les écoles et collèges, à Moulins-le-Carbonnel, Hesloup. J'ai échangé avec les artistes girois. J'ai montré mes réalisations aux Amis de Saint Céneri et je souhaite échanger avec les visiteurs pour enrichir ma réflexion.

Votre place dans les Rencontres des peintres du week-end ?

Les responsables girois ont trouvé que mes photographies étaient comme des aquarelles, des moments immobiles sur le thème de l'eau, du paysage figé hors du temps. Mon travail sur les formats est une démarche commune avec les peintres. Enfin, pendant les Rencontres, j'expliquerai ma démarche aux visiteurs dans la chapelle du pré de Sarthe. Nous avons préparé « une surprise de taille ».

27 mai 2009

Saint-Céneri invite les artistes à la maison

Le village ornais, un des 100 plus beaux de France, accueille jusqu'à lundi la 21e

Rencontre des peintres. Chez l'habitant, chaque artiste a reconstitué son univers.

Le travail de gravure sur la ville et l'urbanisme de la Belge Gwendoline d'Huart s'accorde plutôt bien dans cette maison qui sert de bureau, de style moderne, au mobilier légèrement designer. Les oeuvres de la Sarthoise Agnès Rainjonneau, mouvements de corps de femmes, s'intègrent tout à fait à l'église de Saint-Céneri-le-Gérei. Ce village, classé parmi les cent plus beaux de France, accueille des artistes en tous genres, chez ses habitants et dans ses monuments comme la chapelle nichée près de la Sarthe, des millions de fois reproduites mais une fois, magique, par Buffet sous la neige.

Ici, Michel Guérard, professeur d'arts plastiques au centre d'art contemporain d'Alençon, propose ses dessins de fusain et d'encre dans une mise en espace la plus sobre et discrète possible. « J'ai essayé de respecter le lieu, de m'y intégrer en utilisant des supports comme le bois brut, explique-t-il. J'ai essayé de ne pas m'imposer à la chapelle. »

Ailleurs, on entre dans des maisons et surtout dans des garages, dans des ateliers de menuisier que chaque artiste a tenté de faire oublier au profit de son propre univers. C'est assez réussi. Sur les draps suspendus, ressortent les toiles. « Faites comme chez vous chez moi, enfin chez la dame quoi ! » C'est Davide qui accueille les visiteurs, jeune artiste de Stains, banlieue nord parisienne. Formé au graphisme, il peint à l'acrylique et à la bombe des sujets nettement inspirés de la BD, de la science-fiction ou des mangas. Un ordinateur portable diffuse vidéo et musique, la sienne, sur laquelle il crée ses tableaux. Le graphiste se dit content d'être à Saint-Céneri, à la campagne, loin de sa ville qu'il est tant difficile d'insonoriser.

Un dernier arrêt chez Olivier de Rivaz, peintre ornais domicilié près de L'Aigle, dont la vision de l'être humain fera sourire ou réfléchir chaque visiteur. Avec humour et talent, il reproche ce trop-plein de consommation, ce laisser-aller de la télécommande, l'hystérie du sport ou encore le cynisme des plus grands décideurs. A voir jusqu'à lundi.

De nombreux Girois en visite aux Jardins de la Mansonière

Dans le cadre de la politique culturelle de la commune, les Jardins de la Mansonière proposaient une visite gratuite aux Girois, samedi matin. Malgré le temps pluvieux, de nombreux habitants ont écouté le discours de Philippe et Michèle Manson.

« Girois depuis 23 ans, nous avons transformé notre domaine en un jardin d'agrément pour tous. Maintenant, nous avons douze jardins différents, la roseraie, les jardins des senteurs, des aromatiques, des médicinales, des écureuils, le jardin lunaire tout de blanc vêtu... Nous recevons 4 000 visiteurs entre mi-avril et mi-septembre. Expositions et concerts de musique classique sont des moments de bonheur partagés. »

Monique et Bernard Leroyer, conseillers municipaux, à l'initiative de ces portes ouvertes, remerciaient l'équipe des jardins « dont la renommée concourt à faire connaître Saint Céneri. C'est une fierté d'avoir un lieu de visite de cette qualité ». Le verre de l'amitié offert par la municipalité concluait agréablement la matinée.

5 mai 2009

L'Auberge Moisy, une rénovation audacieuce en plusieurs étapes

Le Parc naturel Normandie Maine a accueilli de nombreuses personnalités, samedi matin, pour faire le point des travaux de rénovation de l'Auberge des Soeurs Moisy. Yann Macbeth, architecte et maître d'oeuvre de l'opération, explique les projets de valorisation.

L'histoire du projet

L'auberge, située au centre bourg, était le lieu de rassemblement de peintres célèbres comme Oudinet, Camille Corot, Gustave Courbet, Paul Saïn... Des salles gardent des portraits peints sur les murs et inscrits à l'inventaire des Monuments historiques. Le bâtiment se dégradait et en 2002, le maire, Ken Tatham saisit le Parc Normandie Maine. En 2003, un bail emphytéotique de 50 ans est signé.

En 2005, dans le cadre du pôle d'excellence rurale, c'est la recherche de crédits et subventions. En 2006, l'association des Amis de Saint-Céneri lance une souscription pour les travaux urgents. En 2008, le projet est lancé avec permis de construire, travaux de consolidation de la toiture et préservation des peintures. L'architecte parisien Yann Macbeth présente un projet audacieux en plusieurs étapes.

De nombreux partenaires

De très nombreux partenaires ont accepté de participer à une opération estimée à 636 580 € TC : l'Etat, la Région, les conseils généraux, la Communauté urbaine d'Alençon, les communes des Alpes mancelles, la Direction régionale des affaires culturelles, la Caisse des Dépôts, la Fondation du patrimoine... Avec une mention particulière pour l'association des Amis de Saint-Cénéri de Blandine Affagard, Christiane Tatham qui ont lutté depuis des années pour sauver ce patrimoine culturel. La souscription a recueilli 10 000 € pour les travaux urgents.

Les travaux envisagés

Dans un premier temps, de lourds travaux de rénovation concernent l'Auberge. La toiture a été refaite à l'ancienne avec une belle lucarne. « Retrouver l'ancien sans forcément rénover », c'est le principe annoncé. Au rez-de-chaussée, une pièce d'accueil pour présenter les patrimoines des Alpes mancelles, une salle d'observation des peintures. À l'étage, une salle des « vis à vis », une salle dédiée à l'ombromanie et la salle des Décapités avec une restauration des peintures et dessins pour des visites guidées. Des outils informatiques, caméras commandées, projecteurs seront utilisés. À proximité, un atelier pour artistes en résidence et deux jardins sont prévus.

Devenir acteur de l'aménagement des jardins jouxtant l'Auberge

Devenir acteur pour aménager les jardins jouxtant l'Auberge des Soeurs Moisy. C'est la proposition faite à toute personne intéressée par la création de deux jardins, émanant d'Eugénie Olivier, l'artiste qui s'est battue pendant de longues années pour la rénovation de l'auberge. Elle distribuait des bulletins d'inscription lors de la visite des lieux, samedi matin.

Le jardin clos de l'Auberge

Dans le jardin qui jouxte l'Auberge, le projet est intitulé « Jardin des pigments ». Il sera planté d'essences tinctoriales pour rappeler les couleurs de la palette des peintres. Le document de préparation prévoit seize propositions : achillées, anthémis, artichaut, cardon cynara, sarrasin, sauge, thym, millepertuis, menthes... Les volontaires devront donner une dimension intime et humaine dans les dessins et le choix des plantations.

Le jardin de l'atelier

Une dépendance d'une soixantaine de mètres carrés sera rénovée pour devenir un atelier pour artistes en résidence. Le petit jardin situé à l'arrière de cet atelier abritera une palette végétale autour de la couleur blanche pour attirer l'attention des visiteurs qui remonteront du parking du village. Il est proposé une dizaine de plantes comme l'anémone du Japon, le rosier blanc, l'hortensia, l'hellébore, le lilas, la marguerite, la glycine ou le lys.

Cette initiative a pour objectif de créer des liens humains avec les jardins de l'Auberge avec cette phase de création mais aussi d'entretien bénévole des jardins.

4 mai 2009

Fête du printemps, dimanche 10 mai

Le nouveau comité des fêtes, présidé par Marie-Agnès Watteau, propose la fête du printemps, dimanche 10 mai, à partir de 10 h. Dans les rues du village, de nombreux exposants composeront un vaste marché aux fleurs. Certains artistes ouvriront leurs ateliers. Pour la première fois, M. Gérard, botaniste, encadrera deux promenades d'initiation à la botanique, avec une observation des végétaux sur le terrain et la découverte des propriétés des plantes comestibles, toxiques et médicinales. Ces deux balades botaniques partiront du stand du Comité des fêtes, à 15 h et 17 h.