23 janvier 2018

Orne Métropole gonfle son offre de services pour les collectivités

L’établissement d’appui juridique et technique va constituer une centrale d’achat au service des communes et intercommunalités du département. Plusieurs outils plus grand public vont également être mis en place.
Un établissement public piloté par le conseil départemental de l’Orne. Les communes et intercommunalités y adhèrent librement. Avec l’arrivée de la Communauté urbaine d’Alençon (56 480 habitants) au 1er janvier 2018, Orne Métropole rassemble désormais plus de 80 % des collectivités et de la population du département. Cette structure permet en premier lieu aux élus de bénéficier d’un appui juridique et technique (instruction des autorisations d’urbanisme, entretien de voirie, études préliminaires de travaux d’aménagement…).

Quoi de neuf en 2018 ?

Orne Métropole va se doter d’une centrale d’achat pour permettre aux collectivités « réaliser des économies d’échelles ». L’établissement public assurera « la mise en concurrence des prestataires pour l’ensemble de ses adhérents, chacun restant libre de commander ses achats aux prestataires retenus par la centrale d’achat ». Les modalités d’intervention, de fonctionnement et le périmètre des achats concernés restent à préciser.
Pour renforcer sa visibilité auprès du grand public, Orne Métropole veut développer plusieurs nouveaux outils. Une carte Pass proposant des avantages pour favoriser le commerce local, une base de données (baptisée Tourinsoft) recensant les offres touristiques du département et un site internet comme portail d’entrée unique pour l’ensemble des services proposés.

Où en est l’ambition juridique d’Alain Lambert ?

Le président fondateur d’Orne Métropole travaille toujours sur la proposition de loi qui permettrait au département rural de l’Orne (moins de 290 000 habitants) d’avoir accès à des financements réservés à des grandes agglomérations urbaines ayant le statut de métropole. « Le droit français conçoit les métropoles comme un organe de pouvoir alors que nous sommes sur un organe de services, explique Alain Lambert. Nous contrarions donc la logique mais j’ai confiance pour que cela aboutisse en 2018 ».


Aucun commentaire: