« C'est un extraordinaire travail de restauration qui restitue un joyau dans ce site déjà exceptionnel. » C'est par ces mots que Gérard Grundberg, directeur régional des affaires culturelles, a commenté l'achèvement de la restauration des fresques intérieures de l'église samedi matin. Un travail qui aura duré un peu plus de six mois. « Il a d'abord fallu procéder à un nettoyage général des peintures à l'aide d'une gomme de latex spécial », a décrit Bernard Leroyer de l'association des amis de Saint-Céneri. Ensuite, il y a eu un gros travail de consolidation avec la pose de solins et de facings pour éviter la perte de gros fragments de peinture, un bouchage des trous et des fissures, une injection de coulis de chaux additionné d'un support qui a permis la réadhérence des enduits décollés. « Après, c'est la couche picturale elle-même qui a été consolidée suivie d'un travail de relevés permettant de garder la trace exacte du dessin puis un gros travail de retouche avec les techniques de l'aquarelle et de petits badigeons. »
Ce travail permet de remettre en valeur les fresques découvertes seulement au milieu du XIXe siècle (alors que l'église a été construite au XIe et XIIe et que ces fresques ont sans doute été réalisées dans la seconde moitié du XIVe). Gérard Burel, président du conseil général propriétaire de l'église depuis 1999, a annoncé d'autres travaux pour l'église. « L'horloge, les vitraux et la porte d'entrée l'an prochain. Les peintures, le sas d'entrée et l'autel en 2008. » Des décisions qui ont réjoui le maire Ken Tatham. « C'est bien de penser à notre patrimoine, on en a d'autres ici. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire