Le projet de restauration de vitraux de la chapelle a montré l'implication de l'association des Amis de Saint-Céneri. Les projets artistiques ne peuvent vivre sans finances. La semaine dernière, l'association participait déjà à la mise en place du buste du peintre portraitiste Paul Saïn. Pour la restauration des vitraux, Bernard Leroyer annonce fièrement « le projet ne coûtera pas un centime aux contribuables. », le budget a été bouclé par des aides de l'Etat, de la Drac, (Direction régionale des affaires culturelles), du Pays d'Alençon, des sénateurs Lambert et Goulet, de la carrière de Saint-Léonard, des entreprises Eurovia, Garcynski, du Crédit Agricole... et le concours du Pélerin Magazine qui a crédibilisé le projet et apporté 3 000 € de prix. L'association a complété le budget pour finaliser le projet à hauteur de 30 000 euros.
L'autre aspect du projet, c'est la participation active de la commune et de l'association, dans la mise en place matérielle des vitraux. Fierté légitime affirmée par le maire, Kent Tatham, qui ému, en commet un lapsus significatif, « c'est le gâteau sur la cerise ! » pour parler du rôle reconnu et valorisé de Denis Manson, agent communal qui « a de l'or dans les mains ! » Cela tombait bien car trouver le mode de fixation des vitraux et leur protection, n'a pas été simple. Les cadres en cuivre coudé, les grilles en laiton inaltérable très esthétiques... sont les trouvailles de ces artisans locaux. Christophe Romet concluait « nous avons voulu un bâtiment visible et visitable à tout moment. Fédérer les amis autour d'un projet culturel a été une aventure passionnante. Nous espérons avoir valorisé le riche patrimoine de la commune. » A voir la curiosité, les questions des Girois, le pari est gagné.
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